Une vie moins ordinaire

Titre Original
A life less ordinary
Pays
GB (1997)
Date de sortie
vendredi 19 novembre 2004
Durée
99 Min
Réalisateur
Producteurs
Channel Four - Figment Films - PolyGram
Scénaristes
John Hodge
Compositeur
Randall Poster
Format
Dvd 5
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Christophe Bonnet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
99 min
Nb Dvd
1


L'histoire :
Balayeur dans une grande entreprise et écrivain à ses moments perdus, Robert (Ewan McGregor) rêve d'une vie plus brillante. Le jour de son licenciement, les circonstances le poussent à kidnapper Céline (Cameron Diaz), la fille de son patron. Ce dernier fait alors appel à deux chasseurs de prime, O'Reilly (Holly Hunter) et Jackson (Delroy Lindo) sans savoir qu'il vient d'engager deux anges, retournés sur terre pour une mission bien précise : faire naître un sentiment amoureux entre le ravissseur et son otage que rien ne prédestinait à se côtoyer.

La critique :
Après avoir fait ses débuts au théâtre dans les années 80 (directeur puis metteur en scène), Danny Boyle officie sur des séries pour la BBC. C'est à ce moment qu'il rencontre John Hodge (scénariste) et Andrew MacDonald (producteur). De ce trio naîtra "Petits meurtres entre amis" (1994), l'emblématique "Trainspotting" (1996) et enfin "Une vie moins ordinaire". On note au passage la présence dans chacune des ces oeuvres de l'acteur Ewan McGregor. Suivront le décevant "La plage" et, en 2001, un film de science-fiction "28 jours plus tard".
Maintenant si l'on s'attache au thème de cette comédie romantique noire, comme se plaît à la définir le réalisateur lui-même, il ne fait pas preuve d'une grande originalité quant à la présence d'anges dans l'histoire et leur interaction avec les personnages "réels". On peut citer, pour l'exemple, "La cité des anges" (1998) de Brad Silberling avec Meg Ryan et Nicolas Cage un film qui,lui, dosait subtilement le fantastique et le romantique. Dans "Une vie moins ordinaire", l'approche est sensiblement moins nuancée; l'essentiel des émotions et, notamment le rire, passe par des situations décalées ou inattendues. C'est le cas lorsque Robert, l'employé "viré" vient s'expliquer avec son patron, une arme à la main et arrive à lui tirer une balle dans la jambe, au détour d'un décompte malheureux. Dès lors, la suite sera une succession de scènes construites sur la même base : le kidnappeur tombera dans la soumission face à sa captive, le couple d'anges utilisera des moyens assez peu "catholiques" pour arriver à leurs fins pour aussi servir leur intérêt personnel et Céline, la jeune femme riche, désoeuvrée et insouciante se transformera en femme d'action qui découvrira son côté fleur bleue. Au final, pas ou peu de surprises, quelques passages franchement drôles (comme celui dans la cabine téléphonique) mais beaucoup d'autres se révèlent navrants (la scène de la voiture qui dévale une pente avec O'Reilly sur son capot). Le jeu des acteurs,quant à lui,  reste efficace dans la mesure où vous optez pour la VO car le doublage manque de sobriété, comme s'il voulait à lui seul assurer la totalité du "spectacle".    

En conclusion :
Le résultat d'ensemble est assez mitigé, le duo Cameron Diaz - Ewan McGregor fonctionne bien mais il ne peut sublimer une histoire assez peu inspirée. Quelques répliques et quelques passages dessineront un sourire sur vos visages, mais d'autres vous laisseront bien perplexes. Les fans de Cameron Diaz auront, eux, la confirmation que cette actrice a un côté "cabot" qu'elle exploite efficacement. Enfin, l'interactivité manque d'attrait, elle n'apporte aucune plus value à ce titre.     
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Elle se caractérise par une excellente tenue des couleurs ainsi que des noirs très profonds. La fluidité n'est jamais prise en défaut et la compression n'engendre aucun défaut visible. Tout au plus on peut regretter un certain manque de détails dans les arrières plans mais cela ne pénalise pas trop le film, sa lisibilité reste correcte.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


Le multicanal est à l'honneur avec le Dolby Digital 5.1 au service de la VO et de la VF. Le choix entre les deux versions est rapidement effectué, tant la VO est privée de détails et bridée par sa dynamique. La VF est efficace dans les scènes de dialogues et s'agrémente de quelques effets assez discrets. En revanche, elle perd de sa superbe lors des passages d'action, comme par exemple lors de la fusillade contre la voiture à la minute 38. Le positionnement des sons est approximatif, les effets sont trop peu marqués, l'ensemble reste bien en-deçà des possibilités qu'offre le format audio retenu (DD 5.1).  

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
23 min
Boitier
Amaray


Les différents menus arborent une dominante orangée qui donne à l'habillage une énergie qui cadre avec le programme principal. On déplore toutefois l'absence totale de musique, bruitage et d'animation qui privent l'interactivité de toute chaleur.
Un premier menu permet de choisir la version du film et le format d'image (16:9 ou 4:3). Vient ensuite le menu général à proprement parler qui offre les sections suivantes :

- Sélection de la langue : choix de l'une des deux versions et activation, le cas échéant, de l'un des trois sous-titrages disponibles.
- Le film : lecture du programme principal.
- Choix du chapitre : un joli chapitrage avec des vignettes fixes (bien trop petites) en forme de coeur, une numérotation et un titre pour chaque passage. Une recherche quant à la présentation mais au détriment de la facilité de navigation et de la lisibilité.
- Interview de l'équipe du film : l'éditeur annonce très clairement pour cette section : "disponible uniquement en 4:3). Dans la mesure où le film est proposé dans les deux formats, il serait particulièrement malvenu d'attendre des bonus systématiquement en 16:9, surtout pour des interviews. Les intervenants sont nombreux (Ewan McGregor, Cameron Diaz, Holly Hunter, Delroy Lindo, Iam Holm, Stanley Tucci, Danny Boyle, John Hodge, Andrew Mac Donal) mais le temps imparti à chacun est trop juste pour pouvoir approfondir (avec 2min19, c'est Cameron Diaz qui s'en sort le mieux !). En VO sous titrée, cette section offre les habituelles analyses convenues agrémentées de compliments réciproques. Bref, tout cela manque de spontanéité mais, par-dessus tout, les coupures des séquences se font avec une brutalité qui n'a d'égal que leur inutilité.  L'interview sur le plateau n'apporte rien de plus et aurait même tendance à flirter avec la redondance ...
- Le making-off (3min33) : titre franchement usurpé car il s'agit ici d'un montage anarchique de séquences de tournage du tournage. Aucune information, précision ou commentaire ne viennent donner un semblant d'épaisseur à ce supplément.


L'interactivité de ce titre n'offre pas de réelle surprise, elle se met à l'unisson avec le film quant à l'intérêt de son contenu ce qui revient à dire que sa seule présence ne suffit pas à captiver notre attention...
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage