Coffret Coccinelle

Synopsis
C'est en juillet dernier qu'est sortie des usines de production de la société Volkswagen au Mexique la dernière Coccinelle, l'une des voitures les plus légendaires de la fin du XXème siècle. Afin de lui rendre hommage, Walt Disney Home Entertainment a décidé de regrouper ses quatre aventures cinématographiques au sein d'un même coffret qui, à n'en pas douter, satisfera autant les aficionados de la saga que les nouvelles générations.
Le coffret Coccinelle comprend 4 DVD :


UN AMOUR DE COCCINELLE (The Love Bug - 1968) de Robert Stevenson, avec Dean Jones et Michele Lee, Véhicule miraculeusement doué de raison, la Coccinelle sait reconnaître au premier coup d'oeil qui peut être un bon maître et qui ne le peut pas. Exposée dans le magasin du conducteur émérite Peter Thorndyke, elle en vient à porter son choix sur Jim Douglas, un ancien coureur automobile, et à le suivre jusque chez lui. Accusé de vol, le jeune homme ne peut faire autrement que d'acheter la voiture. A la faveur d'une frénétique course-poursuite sur l'autoroute, Jim se rend bientôt compte du caractère particulier de son véhicule...
LE NOUVEL AMOUR DE COCCINELLE (Herbie Rides Again - 1974) de Robert Stevenson, avec Ken Berry et Stefanie Powers : La Coccinelle vient en aide à une pauvre vieille dame qu'un promoteur peu scrupuleux veut faire chasser de son domicile pour bâtir un nouveau complexe...
LA COCCINELLE A MONTE CARLO (Herbie goes to Monte Carlo - 1977) de Vincent McEveety, avec Dean Jones, Don Knotts, Jacques Marin et Gérard Jugnot : Lors du rallye de Monte Carlo, des malfaiteurs cachent un diamant dans le réservoir à essence de la Coccinelle et se démènent comme des diables pour le récupérer...
LA COCCINELLE A MEXICO (Herbie goes Bananas - 1980) de Vincent McEveety, avec Cloris Leachman et Charles Martin Smith : Paco, un jeune garçon des rues, a dérobé à des truands un précieux microfilm destiné à retrouver l'emplacement d'un trésor inca. La Coccinelle lui vient en aide...
Une histoire de Coccinelle
Tour à tour "voiture du peuple" sous le régime nazi, symbole du miracle économique allemand et porte-drapeau de la génération hippie, la Coccinelle a cessé d'être produite, après sept décennies d'existence et plus de 21 millions d'exemplaires vendus dans le monde. La sortie de route de ce véhicule n'a pas manqué de provoquer des pincements au coeur à ses nombreux fans, qui racontent à l'envi son histoire agitée.En 1934, Hitler se met en tête d'offrir aux Allemands une automobile à prix raisonnable. Il passe commande au génial ingénieur Ferdinand Porsche, qui élabore des prototypes avant de lancer le premier modèle en 1939, baptisé par le Führer "La force par la joie". Lorsque la guerre éclate, la petite voiture ronde est réquisitionnée sur le front par l'armée allemande. La production civile reprend dès 1945, sous l'impulsion des Alliés. VW propose bientôt une version cabriolet, et dix ans plus tard, la millionième Cox sort des chaînes de montage.
Du succès populaire au succès cinématographique
Forte d'un succès grandissant sur ses terres, elle part à la conquête des marchés étrangers et devient citoyenne du monde: dès les années 50, elle est produite et vendue de Belgique en Afrique du Sud en passant par le Brésil et la Nouvelle-Zélande. Mais la véritable consécration vient dans les années 60. Le "Beatles" John Lennon fait sienne la petite voiture aux courbes arrondies et Andy Warhol la transforme en icône pop-art, en déclinant sa photo sur le modèle de sa fameuse "Marylin".En 1968, le film de Walt Disney UN AMOUR DE COCCINELLE, qui met en scène les aventures de la très humaine auto "Herbie", achève d'en faire un monstre sacré. Les ventes aux Etats-Unis s'envolent: au sommet de sa gloire, elle est conduite par quatre millions d'Américains. Pendant ce temps, sur les campus, les étudiants organisent des concours de la Cox la plus remplie de passagers: entassés à 57 dans (et sur) la voiture, de jeunes Autrichiens s'offrent une place dans le Guinness des Records.
Et ce Coffret
Le premier film de la série a un potentiel comique évident. C’est surtout le relation établie entre les humains et la voiture qui est amusante. Buddy Hackett campe un original un peu cintré mais très drôle. De plus, le contexte hippie et Power Flower de San francisco permet quelques gags biens enties.. C’est après que ça se gâte. Dean Jones, un des piliers de Disney de l’époque (Le fantôme de Barbe Noire, L’espion aux pattes de velours)  et Michele Lee sont remplacée par des acteurs aussi falot que Ken Berry, Stefanie Powers, Cloris Leachman et Charles Martin Smith. Le retour de Dean Jones dans le troisième volet LA COCCINELLE A MONTE permet à ce troisième volet d’être un peu moins médiocre que les autres. Mais l’erreur commise par les trois derniers volets de la série est de tout centrer sur les turpitudes de la voiture, ce qui peut être amusant alors sombre dans la répétition et le gag réchauffé. Mais il faut bien avouer que les deux derniers volets de la série gagentn en dynamisme et intensité ce qu’ils perdent en sympathie. Cette critique vaut dans l’absolu après avoir vu les quatre films à la suite. Il faut quand même avouer que ces films dégagent un parfum de sympathie et de tendresse, de plus ils se laissent regarder en famille,ce qui devient une denrée rare de nos jours.


Un dernier mot
Un coffret indispensable pour tous ceux qui ont la nostalgie des Disney de cette période. Les autres prendront plaisir à découvrir une série inégale mais pleine de charme.

Vu l’âge vénérable des Masters, il faut tirer notre chapeau à l’équipe qui s’est occupé du Transfert. Seul La Coccinelle à Monte Carlo offre de trop nombreux défauts de compression dans les arrières-plans. Dans l’ensemble, l’image a un peu de grain qui donne un effet très cinéma d’époque et des petits défauts au niveau de la netteté.

Les quatre volets ont été remixés en 5.1 tant en français qu’en Anglais. Le remixage aura permlis au moins de dépoussiérer les dialogues et de rendre les voix claires, intelligibles et se mêlant parfaitement au reste du bruitage et de la musique. Car il en faudra pas en attendre plus tant les autres enceintes restes désespérément muettes et aphones.

Menu et interactivité

Les menus sont attrayants, dynamique et joue sur le concept de la coccinelle. Bravo

Bonus

 DVD 1

Documentaire: "Cette adorable coccinelle" (43') ou les coulisses de la saga de la coccinelle au cinéma


2 scènes coupées au montage (2') : "Voitures d'occasion" et "Terrain de jeu"


"La coccinellemania" (6’) ou quand les fans de la série se prennent à créer leur propre Choupette

 

Les commentaires audio de Dean Jones, Michele Lee et Buddy l-iackett




Un dernier mot sur les bonus

Le commentaire audio vaut surtout pour l’enthousiasme des protagonistes et le regard porté longtemps après sur les gaudrioles de l’époque. Les autres reportages sur la Coccinelle ont un intérét anecdotique mais permettent de découvrir des tas de choses sur la légende Coccinelle et surtout, surtout sur la légende Herbie..