Confessions d'un homme dangereux

Titre Original
Confessions of a dangerous mind
Genre
Pays
USA (2003)
Date de sortie
jeudi 8 janvier 2004
Durée
113 Min
Réalisateur
Producteurs
Georges Clooney, Steven Soderbergh
Scénaristes
Charlie Kaufman, Chuck Barris
Compositeur
Alex Wurman
Format
Dvd 9
Site Internet
Informations
Complémentaires
Pour sa prestation, Sam Rockwell a remporté le prix de la meilleure interprétation au 53e festival de Berlin.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Yannick Evain
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
113 min
Nb Dvd
2


Parallèlement à sa carrière d'animateur du Gong Show, un jeu télévisé américain qui dura quatre ans, de 1976 à 1980, Chuck Barris aurait mené une carrière de tueur professionnel. Il aurait officié pour le compte de la CIA sous le nom de Sunny Sixkiller. Confessions d'un homme dangereux se penche sur ce destin peu ordinaire.

 

 

Confessions d’un homme dangereux raconte l’histoire peu commune de Chuck Barris, ancien animateur, créateur et producteur de jeux télévisés débilisants outre atlantiques tels que le « jeu de la drague » connu chez nous sous le nom de « tournez manège » ou bien encore le « gong show », un jeu ou un artiste souvent sans talent se présente et exerce son talent en direct jusqu’à ce que le public le siffle et déclenche le Gong mettant fin à sa prestation.

 

Le film à été scénarisé d’après les mémoires soit-disant autobiographiques écrites par Chuck Barris en personne. C’est dans ces mémoires que Chuck raconte, outre son parcours télévisuel, son passé d’exécuteur pour la compte de la CIA.

 

Ce film suit le parcours de Chuck Barris depuis sa petite enfance jusqu’à la fin de son parcours dans l’audio-visuel. Chuck Barris, incarné par Sam Rockwell qui livre une prestation d’acteur époustouflante, est un personnage charismatique, de nature plutôt extravertie. Il est quasiment présent dans tous les plans du film. Il mène réellement ce film tout au long, le rendant à la fois drôle, émouvant et totalement imprévisible. Drew Barrymore, rayonnante, trouve elle aussi un personnage qui lui va comme un gant dans le rôle de la femme éprise de Chuck. Le rôle de Julia Roberts quand à lui est beaucoup plus anecdotique.

 

On peut, mettre en doute la véracité des scènes ou Chuck est exécuteur pour la CIA, cette partie de sa vie dévoilée par lui-même, peut parfaitement avoir été écrite à des fins purement commerciales. Il est plus probable qu’il a composé cette partie comme une fiction, ou il se met en scène lui-même. Qu’importe cela n’enlève rien au film, bien au contraire, cela donne plus de force à la dualité de son personnage à la fois drôle et séduisant et d’un autre côté très sombre et auto-destructeur.

 

Une fois n’est pas coutume à Hollywood, ce film n’est pas manichéen, bien au contraire, il se refuse d’avoir un jugement moraliste sur la vie de Chuck, mais se pose davantage comme un témoignage troublant, d’un animateur/producteur qui avait toute les cartes en main pour faire une carrière brillante et qui à « pété les plombs » en direct.

 

Au début du projet, un autre réalisateur était pressenti, c’est finalement Georges Clooney qui réalise ce premier film avec talent que ce soit au niveau technique, prises de vues, mouvement de caméra ou bien de la direction d’acteur. En jouant avec les lumières et la colorimétrie, alternant à bon escient gros plans et travellings, il parvient pleinement à retranscrire l’ambiance qu’il a voulue pour son film. Pour un coup d’essai, Clooney réalise un coup de maître.

 

On pourra noter les apparitions amusantes de Brad Pitt et Matt Damon, en candidat au jeu de la drague.

 

Au final confessions d’un homme dangereux, est plaisant à suivre de bout en bout, et malgré son casting et son origine très « Hollywood » sort des productions habituelles, par l’originalité des thèmes abordés et de la manière dont ils sont traités.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Parfaite du début à la fin, malgré la présence de deux pistes DTS. L'image à un piqué remarquable et une jolie colorimétrie que ce soit dans les scènes de jeux, ou les couleurs sont plutôt flamboyantes ou dans les scènes d'exécution ou les couleurs sont plutôt froides.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Anglais
5.1
Anglais
5.1


Quatre pistes audio sont fournies sur ce DVD, VO et VF en Dolby Digital et DTS, pratique courante chez TF1 Vidéo. Cependant pas de grandes différences entre les deux types de pistes, elles sont toutes deux proches de la perfection, avec un doublage français réussi en bonus.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
90 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


Commentaire Audio de Clooney et son chef opérateur

Plaisant à écouter, G.Clooney est  passionné, il n'hésite pas à livrer de jolies anecdotes. Les amateurs de ce genre de bonus seront certainement ravis même si parfois le commentaire à tendance à paraphraser l'action se déroulant à l'écran.

 

6 scènes coupées en VOSTF

Toutes de très bonne qualité, avec commentaires optionnels du réalisateur

 

CONFESSIONS

Making Of

Assez promotionnel, les protagonistes n’en abordent pas moins quelques questions intéressantes « Est-ce vrai » sans toutefois y répondre. Le passage de Clooney comme réalisateur y est aussi abordé ainsi que la prestation de Sam Rockwell.

 

Les effets spéciaux caméra

Petit document assez technique dans lequel clooney s’explique sur les choix de tournage qu’il a fait. Avec à la clé quelques belles séquences du « jeu de la drague » et du « gong show ».

 

L’HOMME DANGEREUX

Une interview du vrai Chuck Barris, dans laquelle l’homme revient sur sa carrière, avec des interventions d’anciens participants de ses émissions.

 

Les essais de Sam Rockwell.
 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
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Filmographies
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