Scorpio

Genre
Pays
Etats Unis (1973)
Date de sortie
mardi 2 mars 2004
Durée
114 Min
Réalisateur
Producteurs
Walter Mirisch
Scénaristes
Gerald Wilson
Compositeur
Jerry Fielding
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Allemand
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
114 min
Nb Dvd
1


L'histoire

A Paris, Cross (Burt Lancaster), un agent de la CIA, recrute son vieil ami, et élève, Jean Laurier (Alain Delon), alias Scorpio pour assassiner un dictateur de passage à Paris. Leur forfait accompli, les deux hommes rentrent à Washington. Dés son retour, Cross remarque qu’il est désormais surveillé de près par ses collègues.

De son côté, Laurier est convoqué au siège de la CIA où McLeod (John Colicos), le patron de Cross, qui lui donne un contrat sur la tête de son ancien mentor. Cross, se sentant menacé, fuit le pays pour se réfugier à Vienne chez l’un de ses ancien adversaire russe, Sergeï Zharkov (Paul Scofield)…

 

Critique subjective

Réalisé en 1973 par Michael Winner, « Scorpio » se veut dans la grande tradition des films d’espionnage. Pour cette réalisation, il réunit deux grands acteurs : Burt Lancaster et Alain Delon sans lésiner sur les moyens. Le tournage aura lieu à Paris, à Vienne et à Washington. Dans cette dernière ville, les acteurs séjourneront d’ailleurs au Watergate Hôtel, quelques semaines avant le célèbre scandale qui poussa Richard Nixon à la démission.

L’intrigue du film tourne essentiellement autour de la chasse à l’homme dont fait l’objet Burt Lancaster, poursuivi par son ancien disciple Alain Delon. Ce dernier est lui-même à la recherche de justificatifs solides pour les actions qu’on lui demande et aura tendance à suivre ses propres convictions. Mêlant les conflits est-ouest et la recherche d’alliés dans les pays décolonisés, le scénario s’assoit sur des réalités géopolitiques de l’époque. Tous les ingrédients étaient donc réunis pour la création d’un chef d’œuvre du film d’espionnage.

Winner met d’ailleurs en scène quelques scènes très intéressantes, comme cette poursuite à pied entre Delon et Lancaster sur le chantier du métro de Vienne. Pour cette scène, Burt Lancaster n’a d’ailleurs pas été doublé, ce qui renforce le réalisme de l’action. Les confrontations entre les deux acteurs, le « maître » et le « disciple » sont également très fortes, mais malheureusement pas très nombreuses. Ces deux acteurs jouent d’ailleurs de manière fort convaincante, ce qui est aussi le cas de la majorité des seconds rôles. Enfin, il y a certains « coups tordus » d’espions qui sont assez réjouissants, comme celui de l’agent de la CIA auquel Lancaster fait avaler une pastille de cyanure.

Malheureusement, le film passe à côté du chef d’œuvre pour deux raisons : de nombreuses scènes un peu longues et une fin ratée. Les scènes longuettes sont susceptibles de se justifier pour aider à la compréhension de certains points de l’intrigue, en particulier celles où l’on voit Delon avec sa petite amie, mais elles ont tendance à casser le rythme général. La fin du film est par ailleurs assez décevante, même si elle est, d’une certaine façon, dans l’ordre des choses. Mais après quelques scènes qui sortaient de l’ordinaire, le spectateur était en droit de s’attendre à une fin plus inattendue ou laissant plus d’ouverture sur la suite.

« Scorpio » reste finalement un film d’espionnage intéressant, mais dont la chute et la qualité technique du DVD, amoindrisent fortement l’intérêt. Il est donc à réserver aux fans d’Alain Delon ou aux fans de films d’espionnage qui sauront faire abstraction de la fin du film et se délecter de certaines situations bien tordues de cette réalisation.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


La transcription sur DVD de ce film de 1973 n’a pas bénéficié d’un travail très attentif. Les couleurs sont assez ternes et, si la majorité des gros plans et des intérieurs sont de bonne qualité et jouissent souvent d’une bonne définition, il en est tout autre des scènes d’extérieures. Celles-ci souffrent d’un manque de définition et parfois d’un fourmillement désagréable. Ces défauts font même ressortir certains artéfacts de compression sur les ciels et les arrières plans unis. Le passage brutal d’une scène à l’autre donne ainsi la désagréable impression d’un montage bâclé, du fait de la forte disparité de qualité d’image entre les scènes.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0


Le DVD nous propose plusieurs pistes Dolby Digital 2.0., en français, anglais, allemand, italien.

Ces pistes sonores sont assez ternes. On note un manque flagrant de dynamique et un léger souffle sur toutes les pistes autres que la VO. Heureusement, les doublages sont de bonne qualité et parviennent à rehausser l’impression d’ensemble d’une transcription bâclée sur le support. La musique de Jerry Fielding est également assez agréable et bien adaptée à l’action. Dommage qu’il faille sans cesse jouer avec le volume de la télécommande lorsque l’on passe de la musique aux dialogues et inversement.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
3 min
Boitier
Amaray


Pour cette version, l’éditeur MGM ne nous propose que la bande annonce originale du film. Il est d’ailleurs fortement déconseillé de visionner cette bande annonce avant le film car elle dévoile pratiquement toute l’intrigue et une grande partie des scènes d’action du film.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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Multi-angle
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