Bye Bye Love

 

 Synopsis.
 
Dans les années soixante, Barbara Novak, auteur américain, publie son nouveau livre dans lequel elle explique aux femmes la clé du bonheur : le sexe sans amour. Un vent de panique se répand chez les hommes tandis que les femmes prennent le message de Barbara à la lettre : celle-ci devient de ce fait l'icône de la gente féminine et le cauchemar des hommes. Cependant, Catcher Block, journaliste, star dans son milieu et tombeur de ces dames, décide de séduire Novak pour lui prouver qu'elle se trompe et ainsi rétablir la "suprématie" masculine. Mais qui succombera au charme de l'autre le premier ?
 
 
 
 
Critique subjective.  
 
Bye Bye Love c'est une reconstitution d'enfer...  
"Bye Bye Love" se veut être un hommage, un tribute, aux comédies romantiques américaines des années 60 des Doris Gray et autre Rock Hudson. Et de ce point de vue là ils ont mis le paquet pour nous replonger dans cette époque insouciante ! Jugez donc ! On a droit sur le générique au logo original de la Century Fox de l'époque et à un joli THE END à la fin du film..comme avant... ;)  On ne coupera aux jolis films projetés sur le vitres des voitures (pour faire croire qu'elles avancent) quand les personnages utilisent  ce moyen de transport. Les rues de New York sont rescontituées par image de synthèse à l'identique de celles que l'on pouvait voir dans ces vieux films. Bref l'immersion est totale.  
 
 
 
 
Mais Bye Bye love c'est aussi...
...Et avant tout un quatuor d'acteurs excellents (les seconds rôles sont des premiers rôles en fait) avec en tête un Ewan McGregor irrésistible en Catcher Block mi-journaliste, mi-tombeur-séducteur à la James Bond et super star dans son milieu. On n'oubliera pas non plus ce sourire ultra-brite qu'il nous sort régulièrement. David Hyde Pierce est excellent dans son rôle de directeur de journal timide et complexé par le femmes. Sarah Paulson et Renée Zellweger forment un duo féminin complice et épatant, nous offrant à chaque nouvelle scène un défilé de mode de par leurs tenues on ne plus délirantes et hautes en couleur. Remarquez que les tenues de ces messieurs n'ont rien à leur envier non plus. ;)
 
 
 
 
 
Et sans oublier....
...des décors (55 au total) de studio tous aussi somptueux que kitsch, une musique collant à merveille au film, un scénario qui tient la route malgré tout au milieu de tout ce délire et cette gentille folie furieuse et de ce rose dégoulinant qui donnent à ce film un côté euphorisant. Des guerres des sexes comme ça, on n'e veut plus souvent au cinéma ! Certains diront qu'il donne envie de tomber amoureux, faut voir... ;) Bref cela se prend pas au sérieux, et c'est ça le bonheur de ce film...
 
 
 
 
Conclusion.
 
N'y allons pas par 4 chemins, cette comédie romantique vous enlevera n'importe quel coup de cafard tant elle est kitch, délirante et sans limite dans les décors, les costumes et le rose. Bref, à ne pas prendre au sérieux pour passer un bon moment avec le sourire de C. Block surtout si vous êtes en plus fan de ces comédies américaines des années 60. Messieurs, ne nous laissons pas faire ! résistons à Barbara Novak ! ;)

Toute rose et acidulée comme un bonbon.

Attention les yeux.... fuyez si vous êtes allergique au rose et toute couleurs acidulées issues des années 60 parce que la c'est un festival ! Plus sérieusement les 55 (superbes) décors "style sixties" reconstitués pour le film sont rendus à merveille : les couleurs sont éclatantes, chaudes et  vives, d'une trés grande finesse et luminosité. On en prend plein les mirettes. Considérant qu'il n'y a pas de problème de compression visible (ok, les scènes d'action ne sont pas légion dans le film) , on obtient quelque chose d'assez remarquable.

Ca swing et ca fait Wizz...

La musique, ou plus exactement la bande son du film réalisée sur mesure et aux petits oignons  par le talentueux Marc Shaiman, voila bien un élément marquant de ce film : chaque petit clignement d'oeil ou tic du visage est souligné par un effet sonore renforçant l'ambiance assez "cartoons" du film. Et au vu de la place omniprésente qu'elle joue dans le film, on est heureux de voir que les pistes proposées la retranscrivent et immergent bien le spectateur dans l'ambiance.

A défaut d'effets surrounds (c'est pas matrix, on est d'accord), on hérite d'une trés bonne spatialisation de la musique toute en finesse et subilité, un vrai régal. Les dialogues sont clairs et trés audibles en VO comme en VF. Les voix françaises collent bien à leurs personnages et ne dénaturent pas l'oeuvre original (petite réserve toutefois sur la voix de E. McGregor).

Au niveau technique global (dynamique, spatialisation), pas de différence entre le VF et la VO, mais toujours une nette préférence à la VO en ce qui nous concerne (question de choix personnel).

 

Menus : De jolis menus animés/sonorisés bien dans le style du film. Maniables et lisibles.

Bonus : une floppée de bonus pour ce dvd : certains inintéressants, d'autres trés instructifs (en particulier la séquence des documentaires), à boire et à manger donc.

Le commentaire audio (VOST) : un commentaire classique mais agréable à suivre par le réalisateur.

Le clip vidéo "Here's to love" (3:34 vo) : du générique de fin où McGregor et Zellweger chantent en duo sur un plateau TV. Attention les yeux sur la compression de la robe rouge pétard de Renée avec le fond bleu fluo derriere... houla... (le lecteur en faisait clignoter l'image)
5 scènes coupées (3:50 , VOST , Vo commentée) : 5 scènes qui n'apportent pas grand chose.

Guess My name (1:12 VOST) : séquence en noir et blanc extraite du film ou B. Novak attaque en direct à la télé Catcher Block.

Essai de costumes (1:04) : séquence où l'on voit les personnages du film se dandiner pour des essais visuels des costumes. gentillet.

Bétisier (6:36 VOST) : Extraits de scènes ratées et éclats de rire, gentil mais sans plus.

Témoignages (0:36 VOST) : séquence en noir et blanc extraite du film où l'on voit les femmes expliquer pourquoi elles achètent le livre de Barbara.

Spot promo  (0:30 VO) : pour le cd de la bande originale du film.

Les documentaires Bye Bye Love (BBL)  (VOST).

Sur le plateau de BBL  (2:41) : explications des effets spéciaux (ville, décors) pour reconstruire un new york comme dans les films des années 60. Trés intéressant.

Créer le monde de BBL (3:08) : explications sur la création et le design des vrais décors en studio. Trés bien.

Les costumes de BBL  (2:35) : itou, explications sur les recherches de look, design et  tissu des années 60 pour les costumes : trés bien.

BBL, le son qui swingue (2:54) :  Tout sur la composition de la chouette bande son du film par M. Shaiman et son orchestre philharmonique. Excellent.

En route avec Tony Randall (2:00) : un acteur de 82 ans qui jouait à l'époque dans les comédies pastichées par BBL et qui joue dans BBL. Amusant clin d'oeil.

La séquence en mosaique (3:07) : Explication sur la réalisation de la séquence un peu osée ou Barbara et Zip/Catcher se parlent avec les écrans séparés en deux et les poses douteuses.  Trés bien.

Making of du film (VOST - 12:36) : complet et trés agréable à suivre bien qu'un peu rapide.

Conclusion : une comédie romantique généreuse en tout (décors, costumes, sentiments, acteurs, délire, kitsch) et parodiant à merveille celles des années 60, associée à un dvd généreux aussi en tous domaines : son, image, bonus. Bref, c'est du sans risque et c'est trés efficace.