American party

Titre Original
Van Wilder
Genre
Pays
Allemagne - USA (2002)
Date de sortie
mercredi 23 juin 2004
Durée
89 Min
Réalisateur
Producteurs
Myriad Pictures - Tapestry Films - In-Motion AG - WMF V
Scénaristes
Brent Goldberg - David Wagner
Compositeur
David Nessim Lawrence
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Christophe Bonnet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
89 min
Nb Dvd
1


L'histoire :
Van Wilder (Ryan Reynolds) est un éternel étudiant à l'université de Coolidge puisqu'il y entame sa septième année sans avoir décroché le moindre diplôme. Au grand dam de son père (et de ses fonds), Van aime la fête au point de devenir incontournable sur le campus pour l'organisation de ce type d'événements. Vénéré par tous, considéré comme une légende, il va être le sujet principal des articles de Gwen Pearson (Tara Reid), une jeune et séduisante journaliste.

La critique :
Becker Walt réalise avec American Party son premier film, qui a précédé Buying the cow (2002) alors que Crash and Burn devrait arriver en 2005. Ainsi, à 35 ans, sa carrière ne fait que commencer avec une orientation marquée vers la comédie.
Le sujet du film est on ne peut plus simple : Van Wilder "fournit les meufs et organise la teuf" au sein (c'est le cas de le dire) du milieu estudiantin de l'université de Coolidge. Vient s'y greffer la jeune journaliste, Gwen, une superbe blonde (personne n'est parfait !) déjà dotée d'un boyfriend carabin de surcroît. Sans être madame Soleil, on peut donc prévoir des rivalités masculines qui donneront naissance à des coups tordus, très souvent en-dessous de la ceinture. Avec une aussi mince histoire (mais c'est bien le type de film qui le veut), il fallait bien noircir la pellicule avec des gags et dialogues prétendument hilarants. Et c'est bien là que le bât blesse, les farces, aussi nombreuses soient-elles, pèchent par leur manque d'originalité et leur aspect largement prévisible. Pour aggraver le tout, la volonté systématique de forcer le trait donne naissance à un OVNI : Oeuvre Vulgaire Nullement Irrésistible.
Le rythme est mené tambour battant, quelques scènes arrivent à nous arracher un début d'esquisse de sourire, alors que les autres, en majorité, nous incitent à nous pincer pour vérifier que nous ne sommes pas en train de cauchemarder ( comme la stripteaseuse dont les problèmes intestinaux réveilleront votre caisson de grave, ou encore quelque répliques scatologiques qui ne vous seront pas rapportées au cas où vous mangeriez au moment de la lecture de ces lignes).
Au milieu de ce feu d'artifice de blagues douteuses, on note des acteurs très à l'aise dans cet univers, il faut dire que la plupart d'entre eux a des antécédents dans ce genre de comédie, à l'image d'une Tara Reid déjà vue dans American Pie 1 & 2.


En conclusion :
Incontestablement, il vous faudra être très très bon public pour rire au cours de ce film ou alors avoir abusé de susbtances illicites susceptibles de vous faire perdre la raison ... Si la deuxième partie est "moins pire" que le reste, elle ne parvient quand même pas à sortir le film des profondeurs abyssales dans lesquelles il s'engouffre, tout seul, il faut bien le dire ! 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une belle image qui offre des couleurs à la fois vives et nuancées. La définition reste bonne tout au long du film, aucun défaut de compression visible, seules les scènes de nuit manquent un peu de lisibilité, mais l'ensemble est très agréable à regarder.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


Le Dolby Digital 5.1 concerne les deux versions. Le traitement audio offre une restitution riche en détails, très dynamique avec une utilisation judicieuse des enceintes surround. La musique trouve sa place sans empiéter sur les autres informations sonores, l'ensemble n'est jamais agressif et aucun sentiment de fatigue auditive n'est à noter à la fin du film. VO et VF bénéficient des mêmes qualités, le reste est une question de goût ...

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
51 min
Boitier
Amaray


Les menus, animés et sonorisés, ont une touche très fun, très colorée, comme on pouvait s'y attendre. A la fois bien dessinés et d'une navigation aisée, ils nous proposent :

- Le film : lancement du programme principal.
- Les langues : choix de l'une des deux versions disponibles avec sous-titrage imposé pour la VO. Comme très souvent (trop souvent !), le format audio n'est pas clairement indiqué (5.1 sans autre précision).
- Les chapitres : vignettes animées avec titres des séquences et numérotation. Superbe mise en scène de cette section dont la lisibilité est un peu diminuée par la petitesse des vignettes.
- Les suppléments :
Les scènes coupées (la légende du campus, conversation en Japonais, une idée lumineuse, un assistant glouton, Gwen, gros coup de fatigue, en mauvaise posture, un drôle de rêve,  exercice de motivation) : 9 minutes en DD 2.0 et VO sous-titrée. Une image de qualité moyenne et un choix hétérogène duquel émergent une interview délirante d'un Van Wilder très âgé et la prestation d'un trio connoté homo probablement écarté pour ne pas froisser cette communauté.
Les prises de vues rejetées (entraînement en Japonais, un assistant de poids, contortionniste, le bêtisier, une bonne prise, fesses à l'air, ça brûle !) : 12 min en DD 2.0 et VO sous-titrée. Peu d'intérêt, un numéro de contortionniste surprenant, un bêtisier à peine drôle et une interminable séquence de défécation dans une poubelle en parfaite contradiction avec la formule "les meilleures sont les plus courtes".
Les interviews des acteurs (le cas Van Wilder, face aux épreuves, les charmes de Van, pour conclure) :  20 min en DD 2.O et VO sous titrée issues d'une émission de la chaîne Comedy Central et présentée par Roger Rose. Le montage offre quelques images du film et des interventions des principaux protogonistes qui continuent d'interpréter leurs personnages. La dérision, la vulgarité et l'absence de tout contenu digne de ce nom ne peuvent que vous amener à zapper rapidement. Les quelques tentatives d'intellectualisation des rôles sont pathétiques, même au 8ième degré ...La seule chose qui fait franchement rire c'est lorsque les mots crus sont bipés et les images osées mosaïquées ... le comble de l'hypocrisie mais aussi une censure qui est en grande partie à l'origine de l'existence de ce genre de comédie.
Le videoclip de Sugarcult (2min25 - DD 2.0) : une section sympathique !
Les bandes annonces : en VF et VO ST on peut visualiser American Party (1min14), Chasseurs de primes (2min02), Dumb & Dumberer (1min39), Cheaters (1min20) et Amours suspectes (2min23). A noter qu'il faut choisir le film puis valider la version pour lancer la bande annonce.
Lien internet : présentation du lien web du site officiel du film.

L'interactivité est relativement conséquente et proposée sous un habillage plutôt réussi. Malheureusement, elle est aussi dénuée d'intérêt que le film auquel elle se réfère, pas de miracle donc ...
 
 
 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage