In américa

Synopsis
Après la perte tragique de leur fils, Johnny et Sarah décident de quitter l'Irlande accompagnés de leurs deux fillettes. En quête d'une vie nouvelle, ils s'installent à New York où leur rencontre avec un artiste tourmenté changera leur existence à jamais.
Le réalisateur
Jim Sheridan est né en 1949. Il est réalisateur, acteur, producteur et scénariste. Il commence très jeune à jouer dans un théâtre fondée par son père. Après des études à Dublin, il devient directeur du « Projets Art Centre de Dublin » puis de l’Irish Arts Center pendant plusieurs années. Ensuite, il réalise principalement des drames psychologiques. Il aime raconter l’histoire de son pays. Il accomplit « My Left Foot » qui est nommé 5 fois aux oscars et remporte l’Ours d’Or. Il produit en autre « Bloody Sunday » et « Agnès Brown ». En 2002, il conçoit son cinquième long-métrage «  In America ». Un film autobiographique dans lequel il a réellement vécu certains événements comme par exemple lorsqu’il a débarqué aux Etats-Unis avec sa famille sans un sou en poche...
Le couple
Le père « Patty Considine », abonné au second rôle dans « Hypnotic » et « Last Resort », se révèle dans In America. Il n’est pas toujours dans le ton peut être parce que le réalisateur a eu du mal à se confondre en lui. C’est l’histoire d’un homme qui se bat pour sauver sa famille sans argent. Il passe des castings sans succès, il travaille la nuit comme chauffeur de taxi. Il tente d’oublier tout ce qui c’est passé avant leur arriver à New York sans pouvoir  arriver à faire le deuil du passé. Tandis que sa femme qui semble plus réaliste redonne joie et sourire à ses deux filles.
Le peintre fou
Le comédien Djiran Houson né à Berlin vient habiter à Paris à l’âge de 13 ans. Il devient mannequin chez « Muggler » puis apparait dans des vidéos de Madonna et Janet Jackson. Il joue alors dans de grands films comme « Stargate », « Amistad » et « Gladiateur ». A cause de son physique, il est d’ailleurs cantonné aux films d’action.  Jim Sheridan lui permet de changer de registre en jouant un peintre fou qui crie et peint avec son sang. Le personnage se révèle être drôle, fragile et sensible. Il va servir de tampon dans la solidité du couple et apporter de la magie. Les deux jeunes filles  excellent dans leur rôle et vont également servir de pilier. Elles sont bouleversantes et magnifiques. L’une ne quitte jamais sa caméra comme pour ne rien oublier...
Conclusion
Les événements s’enchaînent très bien. Des indices présents dans le film aident à comprendre ce qui ce passe. La magie opère à la fin du film comme pour oublier la tristesse du début. Les symboles comme l’amour, la famille et l’amitié sont  mis en valeur comme pour nous rassurer de ce qui peut arriver de plus tragique. Un film bouleversant par son réalisme et ses phrases chocs.

Les images sont parfois magnifiques (vol des pigeons dans l’appartement, découverte de Manhattan)... Sheridan joue avec les lumières, les couleurs, les objets et les éléments naturels. Il a réussi à capter la beauté de la vie en toute simplicité. On notera juste un manque de profondeur de les noirs.

Bien que très performante, la piste française est aspirée par la version originale. Il y a beaucoup plus de peps sur toutes les enceintes. Les surrounds sont plus détaillés.

Commentaire du réalisateur Jim Sheridan (1 h 40)
Le commentaire est en anglais sous-titré (français. Jim présente les acteurs et explique pourquoi il a choisi l’histoire d’une famille irlandaise qui débarque en Amérique. Il explique le pourquoi des scènes tournées au caméscope.
Scènes inédites (avec ou sans le commentaire du réalisateur)
Johnny répare le fusible
Le Star Spangled Banner
C’est Frankie
Bottes
Y a-t-il des oiseaux en Afrique ?
I shall be redeemed
La fin originale
On regrette que ces scènes ne soient disponibles qu’en anglais.

Documentaire : Le Making Of « In America » en anglais
Interviews des acteurs principaux, les moments forts et les parties de rigolades entre acteurs hors du tournage. Un making of intéressant mais qui comporte quelques clichés.