Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
141 min
Nb Dvd
1
Peter Gabriel
Peter Gabriel est né le 13 février 1950 à Londres (Grande Bretagne). Dés ses 11 ans il commence à écrire des chansons. Il effectue ses études à l’école Charterhouse dans le Surrey. C’est là qu’il rencontre Tony Banks, Mike Rutherford et Anthony Phillips. Ensemble ils fondent le groupe Genesis et sortent leur premier single, « The Silent Sun », en 1968. Malheureusement pour le groupe (ou heureusement ?), Anthony Phillips tomba gravement malade et le groupe dû chercher un nouveau batteur. Ils engagent Steve Hackett et Phil Collins.
Peter Gabriel reste avec le groupe jusqu’en 1975. Ses compagnons n’acceptent pas toujours ses tenues extravagantes en scène et trouvent que ses chansons ont des textes souvent trop obscurs. Seul Phil Collins soutiendra Peter avant que celui-ci ne décide de voler de ses propres ailes. Par la suite, Phil Collins restera ami avec Peter Gabriel et sera même batteur sur certains de ses premiers albums.
En 1977, Peter Gabriel sort son premier album solo, « Peter Gabriel 1 ». Le succès est mitigé, malgré les bons résultats du single « Solsbury Hill ». Son second album, « Peter Gabriel 2 », sorti en 1978 a encore moins de succès. Mais l’artiste n’est pas troublé par les réactions du public et continue à écrire. Le succès va arriver avec son troisième album, « Peter Gabriel 3 ». Ses rythmes et instrumentations innovants vont le propulser sur le devant de la scène mondiale. D’autant que le chanteur devient engagé avec « Biko », une chanson qui dénonce l’apartheid en Afrique du Sud. Peter Gabriel continue depuis à soutenir de nombreuses causes humanitaires.
En 1982 il sort « Security » (ou Peter Gabriel 4) dont le succès est énorme, avec des chansons comme « Shock the Monkey » où le chanteur surprend avec un clip vidéo très surréaliste. Avec l’argent amassé par la vente de ses disques et ses concerts, Peter Gabriel crée le festival WOMAD (World of Music, Arts and Dance) qui a pour but de faire connaître les musiciens et les musiques des pays émergents. En 1984 il créé la musique du film « Birdy », d’Alan Parker, qui restera dans les annales en lui apportant le Grand Prix du jury au festival de Cannes.
En 1985, Peter Gabriel fonde son label, « Real World » et l’année suivante il sort son cinquième album, « So ». Avec des tubes comme « Sledgehammer », « Don’t give up » (avec kate Bush) ou « In your eyes », l’album est rapidement dans le top dix des ventes mondiales. Les années suivantes verront la sortie de l’album « Passion » (1988), musique de « La dernière tentation du Christ » de Martin Scorsese et la participation de Peter Gabriel à plusieurs tournées pour Amnesty International.
En 1992 sort « US », un album très attendu après une attente de six ans depuis l’album précédent. Peter Gabriel a du faire face à des problèmes familiaux et cela se ressent avec des chansons plus tristes et plus travaillées que dans l’album précédent. Seule la chanson « Steam » aura véritablement du succès. En 1994 il sort le double album live « Secret World Live ». Les années suivantes, l’artiste se lance dans le développement multimédia et sort le CD-Rom Xplora. Contacté en 1997 par les responsables du Dôme du Millénaire, à Londres, Peter Gabriel crée le spectacle pour le passage à l’an 2000. La musique de ce spectacle sera publiée dans l’album « Ovo ». En 2003 sort son dernier album « Up ».
Play : The Vidéos
Pour cette compilation des clips de Peter Gabriel, l’artiste ne voulait pas « juste » faire une simple compilation. Un gros travail a donc été effectué dans deux domaines majeurs : le son et l’image. Au niveau du son, Peter a fait appel à son vieil ami et co-producteur Daniel Lanois (dont les albums solo sont très intéressants, en particulier « Acadie » sorti en 1989), à Richard Chappell et Paul Grady. Ceux-ci apportent un mixage complètement nouveau sur un grand nombre de clips, avec un succès certain sur « Big Time » où ils introduisent un spectaculaire « effet tournant ».
Certains de ces effets existaient déjà, en particulier pour les morceaux extraits de l’album « Up » qui est disponible en SACD avec un mixage en 5.1. C’est Tom Lord Alge qui a effectué ce mixage. Ce dernier n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà travaillé avec Sarah McLachlan, Marilyn Manson, Oasis, U2 ou The Rolling Stones !
L’image de certains clips a également été retravaillée pour offrir un nouveau montage. C’est le cas sur les clips « Games Without Frontiers », « In Your Eyes », « Solsbury Hill » et « Washing the Water ».
Dans le menu principal il est possible d’activer une petite introduction pour chacun des clips. Dans cette introduction, Peter Gabriel présente en général ses motivations pour l’écriture de la musique ou donne des détails sur la création du clip.
Les clips présentés sont les suivants :
- Father, Son
- Sledghammer (nouveaux effets surround)
- Blood of Eden (réenregistrement des cœurs ethniques et effets surround)
- Games Without Frontiers (nouveau mixage surround)
- I Don’t Remember
- Big Time (nouvelle orchestration et effets surround)
- Lovetown (nouveaux effets surround)
- Red Rain
- In Your Eyes (Nouveaux effets de batterie en surround)
- Don’t Give Up (nouvelle intro et très bel effet avec Peter à l’avant et Kate sur les surround)
- The Barry Williams Show
- Washing the Water (version 2003)
- Biko (version concert enregistré en 1987 avec des images du film « Cry Freedom »)
- Kiss That Frog (nouvel arrangement sur toutes les pistes)
- Mercy Street
- Growing Up (version proche du SACD « Up »)
- Shaking The Tree (version 1990)
- Shock the Monkey
- Steam
- The Drop
- Zaar (de l’album « Passion)
- Solsbury Hill
- Digging In The Dirt (nouveaux arrangements)
Critique subjective
Les nouvelles versions des chansons présentées et les magnifiques effets surround justifient pleinement l’achat de ce DVD de Peter Gabriel pour tous ceux qui aiment cet artiste. La qualité sonore est réellement au rendez-vous et l’artiste anglais nous démontre une fois de plus (après le SACD « Up ») que le 5.1 est l’avenir de la musique !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
La qualité de l’ensemble est très variable. Entre les premiers clips en 4/3 qui semblent un peu « bricolés » (shock the monkey) et les dernières productions très sophistiquées (parfois en 16/9) comme « Growing Up », il y a un monde. Peter Gabriel nous démontre toutefois que l’imagination est la seule limite et qu’on arrive à des effets visuels intéressants, même avec peu de moyens. Il reste que certains clips sont de véritables œuvres d’anthologie, comme « Sledghammer » ou « Digging in the Dirt » dont les effets visuels n’ont pas pris une ride.
Au niveau de la qualité d’image, il n’y a pas de problème de compression et les couleurs sont parfois superbes (comme dans « Shaking the Tree »). Elles soulignent parfaitement les musiques et donnent une vision complète de l’œuvre de l’artiste qu’est Peter Gabriel.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Le DVD nous offre deux types de pistes : une stéréo en Dolby Digital 2.0 et une version spatialisée en Dolby Digital 5.1 ou DTS 5.1 (plein débit !). Souvent ces deux types de pistes ne dévoilent pas la même musique !
La piste stéréo nous donne les versions originales des clips, avec des musiques qui ressemblent à celles des albums. Les pistes surround nous offrent un mixage complètement nouveau sur la plupart des morceaux du DVD. Ces effets sont superbes et donnent véritablement une nouvelle ampleur à ces, déjà, très belles musiques. Il est à noter que la piste Dolby Digital 5.1 a tendance à forcer un peu trop sur les basses. On préférera donc la piste DTS 5.1 plein débit, qui offre un équilibre parfait et qui permet d’apprécier ces nouvelles compositions dans les meilleures conditions possibles de dynamique, de spatialisation et d’effet surround.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Le DVD est proposé dans une pochette cartonnée dont le dessin imite si parfaitement des bâtons de pâte à modeler qu’on s’y laisse facilement prendre ! Il contient également un livret qui détaille les musiciens et les techniciens ayant participés sur chaque clip.
En plus des introductions que l’on peut activer pour chaque morceau, l’éditeur nous propose une option pour se composer la propre « play list » en choisissant l’ordre dans lequel on veut regarder les clips.
La section Bonus comprend trois clips supplémentaires :
- Games Without Frontiers : une version qui aurait du se trouver sur le DVD « Growing Up Live »
- Modern Love
- The Nest That Sailed The Sky : du spectacle Ovo
Enfin, nous pouvons regarder trois bandes annonces : « Growing Up Live, A family Portrait », « Growing up live DVD» et « Secret World Live DVD ».
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage