Stickmen

Genre
Pays
Nouvelle Zélande (2001)
Date de sortie
lundi 9 décembre 2002
Durée
93 Min
Réalisateur
Producteurs
Stick Films (Michelle Turner)
Scénaristes
Nick Ward
Compositeur
House of Downtown & divers
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Allemand
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Christophe Bonnet
Editeur
H2F
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
93 min
Nb Dvd
1


Jack (Robbie Magasiva), Thomas (Paolo Rotondo) et Wayne (Scott Wills) sont les 'Stickmen', trois potes à la vie à la mort, pour qui rien ne vaut une partie de billard avec une bonne bière... Leur repaire ?... Le bar de Dave (John Leigh), où ils traînent en attendant de trouver un vrai boulot et la fille de leur rêve. Mais Dave a des dettes auprès de Daddy (Enrico Mammarella) , le chef d'un gang local et, pour le rembourser, il a inscrit les 'Stickmen' dans un tournoi de billard clandestin où sont engagées les meilleures équipes de la ville : les "Men in black", les "Bankers", les "Farmers".... Pourront-ils sauver Dave tout en draguant les filles ? Peut-être, mais cela ne va pas être facile !
L'histoire se déroule dans le milieu underground de Wellington (Nouvelle Zélande) avec des protagonistes qui se cherchent sans pour autant être en marge de la société. A partir de ce constat, il faut accepter les quelques poncifs que véhicule le scénario : les jeunes boivent de la bière, parlent crûment et ne pensent qu'aux filles et au billard. Mais ces traits de caractère "schématiques" ne virent pas pour autant à la caricature : Hamish Rothwell a évité ce piège.  Il a choisi des acteurs à la fois généreux et enthousiastes, leur jeu s'en ressent avec bonheur. Il n'y a pas de rôles secondaires, chacun intervient à part égale dans l'histoire avec ses caractéristiques propres. Jack est le coureur de jupons, Wayne le déjanté de service (ne pas manquer la scène lorsqu'il ravage son appartement avec la queue de billard, sous "l'emprise de l'alcool", hilarant !) et Scott le coeur d'artichaut. Sara (Anne Nordhaus) et Karen (Simone Kessell) leur donnent la réplique avec brio,  la première se laissant aller à ses penchants sentimentaux alors que la seconde use de ses atouts de femme fatale. Il ne faut pas oublier Lulu (Luanne Gordon) la call girl qui se révèle aussi drôle qu'attachante voire pathétique. Dave nous gratifie de quelques répliques succulentes et d'une scène forte lorsqu'il se fait raser par Daddy ...Justement, le chef de gang (Enrico Mammarella) me semble avoir été gommé, il bénéficie de surcroît d'un doublage orripilant qui lui fait perdre le peu de crédibilité qu'on aurait pu lui accorder. Finalement, la palette des personnages est bien plus variée que j'aurais imaginé, le jeu et la réalisation parcourent plusieurs registres, on ne se lasse pas.
Si le fond est présent, la forme n'a pas été négligée pour autant. La photo est superbe, la musique omniprésente, variée et en accord parfait avec les images. Hamish Rothwell a un bagage technique étoffé, issu des travaux pour des spots publicitaires et des clips vidéo, il sait aller à l'essentiel et il le prouve avec Stickmen. Le montage donne un rythme soutenu à ce film avec l'excellente idée de présenter l'oeuvre sous forme de chapitres. Pour ce faire,  Holden (Kirk Torrance) officie comme narrateur en intervenant au début de chaque chapitre, dans une pièce noire dont l'éclairage tient en une simple lampe, debout devant une table de billard. Sur un ton posé, il clame des propos d'ordre "philosophique" apportant ainsi une touche un peu irréelle. Le procédé n'est pas nouveau mais terriblement réussi et efficace.
Donc, si on passe outre les mauvais jeux de mots, dont la queue de billard est à l'origine, on découvre un film attachant, mené tambours battants, dont la seule faiblesse (scénario ténu) est largement compensée par la fraîcheur de la réalisation et de l'interprétation, le tout avec une maîtrise technique évidente.
Le DVD bénéficie d'une production de qualité (menus, traitement audio et vidéo) hormis les suppléments qui n'ont rien d'exceptionnel. Quoi qu'il en soit, ce DVD procure du plaisir: n'est-ce pas l'essentiel?
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
La photo de ce film n'est pas conventionnelle. Le réalisateur, dans sa recherche artistique, a donné à l'image un côté excessif : les blancs et les lumières sont très poussés, les noirs profonds et les couleurs saturées. Le résultat surprend mais, il faut bien le dire, colle parfaitement  au sujet et à l'esprit du film. Sur quelques scènes, une dominante verte (peut-être un rappel "subliminal" du tapis de billard ?) m'a un peu gêné. L'ensemble reste d'une excellente tenue.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Allemand
5.1
Un seul format sonore a été retenu, le Dolby Digital 5.1 (VO et VF). Le traitement audio est l'un des points forts de ce DVD, il ne souffre d'aucun défaut majeur. Les détails (boules qui s'entrechoquent sur le tapis) sont reproduits avec précision et réalisme. Les enceintes sont employées avec opportunité, le caisson de graves y compris. Les deux pistes sont assez similaires en ce qui concerne le rendu sonore. Toutefois, la VO se distingue par une meilleure dynamique mais rien de vraiment significatif.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
24 min
Boitier
Amaray
Dès les premières secondes on constate qu'il s'agit d'une production soignée. Les différents menus sont agrémentés de quelques animations et de la musique du thème principal. Leur graphisme, aussi réussi que coloré, permet une bonne lisibilité, ce n'est pas toujours le cas. On peut accéder à : Le film
Chapitrage
Versions : choix du format audio ou sélection du commentaire du réalisateur et du scénariste (VO sous-titrée en Français)
Bonus :
- Making of de 24 minutes en Dolby Digital 2.0 (VO malheureusement non sous-titrée). Le réalisateur, le scénariste, les principaux acteurs et quelques membres de l'équipe interviennent avec un bonne volonté évidente mais sans réel contenu. On retient que les acteurs et actrices ne se prennent pas au sérieux et débordent d'énergie.
- Bandes annonces de :
Stickmen  (1min30 - VF - DD 2.0)
Emprise  (52 sec - VF - DD 2.0)
Four days  (1min34 - VF - DD 2.0)
Les pingouins à la rescousse  (2min13 - VF - DD 2.0)

Enfin, au chapitre des suppléments, il faut inclure le commentaire audio (VO sous-titrée Français) de Nick Ward (scénariste) et Hamish Rothwell (réalisateur). Les deux compères interviennent sur un ton informel, font preuve de beaucoup d'humour et nous livrent quelques secrets truculents. Ainsi, la scène dans le taxi, sans chauffeur puisqu'il se restaure dans le bar d'à côté,  relève de ce registre mais était aussi une exigence financière qui permettait au réalisateur d'éviter de tourner en roulant, ce qui s'avérait plus coûteux.

 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage