Envy

Genre
Pays
USA (2004)
Date de sortie
mercredi 2 février 2005
Durée
99 Min
Réalisateur
Producteurs
Barry Levinson, Paula Weinstein
Scénaristes
Steve Adams
Compositeur
Mark Mothersbaugh
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Non
Non
Non
Espagnol
Non
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
99 min
Nb Dvd
1


L'histoire

Tim et Nick sont les meilleurs amis du monde. Ils partagent tout, ils sont voisins et travaillent même ensemble dans une usine qui produit du papier de verre. Tout se passe bien jusqu'au jour où Nick à une idée : inventer le vaporisateur à crotte de chien. Aussi sec, il propose à Tim de devenir son associé et de financer le projet avec lui, ce dernier refuse jugeant le projet irréaliste. Nick finance donc le tout et l'invention deviens un succès incroyable faisant de son géniteur un multi-milionnaire. Très vite, l'envie et la jalousie se mèleront à la culpabilité pour Tim.

 

Critique subjective

Envy est l'un des flop les plus retentissants de l'année aux USA (année plutôt bien fournie en la matière d'ailleurs). Le film, qui réunit pourtant les deux comiques phares du moment, Ben Stiller et Jack Black, s'est complètement gaufré au box-office en ne rapportant que 13 millions de dollars (le reste du monde n'en réalisant que 1, beaucoup de pays ayant abandonné l'idée de le distribuer en salles). En méritait-il tant ? Certainement pas, même si le film n'est en rien un modèle de comédie, c'est certain.

D'où vient le problème ? Alors qu'habituellement la simple présence de Ben Stiller suffit à rameuter un large groupe de fans, il n'en a rien été ici. La raison en est simple, l'interprétation n'a que pu suciter un mauvais bouche à oreille. Ben stiller semble véritablement s'emmerder sec alors que Jack Black se donne beaucoup plus (cela dit il avait largement plus à prouver à ce moment de sa carrière). Les deux personnages sont sensés être les meilleurs amis du monde mais rien ne transparait à l'écran si ce n'est l'exaspération de Stiller. En effet, celui-ci semble ne pas supporter son ami dès le début du film, avant même que le conflit n'éclate... Problème de scénario ou d'interprétation ? Problème de rythme aussi, le film part un peu dans tous les sens et n'a pas de vraie ligne directrice. Si le sujet du film est l'envie, et bien c'est râté. Tim est bien envieux de son ami et voisin, mais cela ne constitue en rien le nerf central du film, cet aspect est largement noyé sous une tonne de scènes inutiles, de sous-intrigues sans intérêts et de gags même pas drôles qui nous éloignent sans cesse du postulat de départ.

Enfin, le défaut le plus important vient du capital comique du film, très faible. Une comédie qui n'est pas drôle... y'aurait pas comme un couc là ? Non pas que Envy soit sinistre (quoi que...), mais son ton décalé lui fait énormément de mal. Il tient en fait plus de l'ironie que de la véritable comédie, malheureusement, la maitraise de l'ironie n'est pas forcément donnée à tout le monde. Il semble évident que Barry Levinson n'a pas tenté de faire un film purement comique capitalisant sur le potentiel de ses interprètes à l'instar d'un Zoolander par exemple. Il en résulte un film bancal dont on ne saisit pas vraiment les ambitions et le but.

Heureusement, le film conserve quelques bons moments qui arracherons au spectateur un sourire ou deux. La plupart du temps, cela va se dérouler devant les improvisations de Jack Black ou les apparitions du J-man, personnage improbable campé par un Christopher Walken en roue libre (et dont la vf, pas terrible par ailleurs, bénéficie du même doubleur que le génial Bender dans la non moins géniale série Futurama).

 

En conclusion

Ni vraiment sympathique ni vraiment un vrai navet, Envy est un film assez insondable dont le but et l'utilité échappent un peu.. Reste un film parfois amusant, parfois navrant et souvent déroutant qui tient sur une poignée de scènes à peine, les autres étant totalement inutiles...
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image qui assure le minimum syndical, voir même plus. Les couleurs on beau être un peu trop sombres, elles sont très nettes, la définition est au rendez-vous et la netteté tout à fait acceptable. On n'est bien sùr pas au niveau des plus grosses productions, Envy n'étant qu'un petit film qui s'est planté au box-office, mais il reste tout à fait satisfaisant.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Espagnol
5.1
Italien
5.1
Si on excepte la musique (insipide, hormis une chanson-titre amusante), les bandes-sons de Envy sont correctes, compte tenu des conditions. Si les basses ne sont que rarement utilisées la spatialisation est bonne, même si elle laisse les surrounds un peu trop de côté. On regrettera par contre que les doubleurs français soient tout aussi motivés que les acteurs du film.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Alors là... rien. Pas le moindre suplément à l'horizon. C'est d'autant plus dommage que le zone 1 en disposait. Reste une poignée de bandes-annonces plus ou moins intéressantes, pas de quoi rattraper le coup en somme.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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Filmographies
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