Toys

L'histoire

 

Kenneth Zevo (Donald O'Connor) a créé une usine de jouets absolument extraordinaires, tout y respire la joie de vivre, les employés sont bien traités, ils travaillent en musique, ils bénéficient d'une superbe fête de fin d'année avec arrivée du Père Noël et distribution de beaux cadeaux.

 

Malheureusement Kenneth, sur le point de mourir, confie son usine à son frère, général à la retraite, Leland Zevo (Michael Gambon), en espérant que celui-ci parviendra à maintenir ses deux enfants, Leslie (Robin Williams) et Alsatia (Joan Cusack), à l’écart des problèmes de gestions. Mais Leland n'est pas très content de reprendre l'entreprise familiale. Nostalgique de ses années passées dans l’armée au Vietnam, il va rapidement essayer d'orienter la fabrication vers des jouets militaires.

 

Leslie va s’opposer à lui et voyant qu’il ne parvient à rien de façon pacifique, Leland décide de transformer secrètement son entreprise en une fabrique de nouveaux matériels militaires ultra perfectionnés et miniaturisés dirigés par des jeunes enfants pour les guerres du futur.

 

Lorsque Leslie se rend compte de la situation, il fera tout pour rendre à son héritage l'aspect qu'il avait au temps de son père.

 

Autour du film

 

Barry Levinson (Rain Man, Good Morning Vietnam) aurait trouve l'idée de TOYS dans un journal relatant un épisode de la guerre froide durant lequel des espions soviétiques auraient reconstitué les plans d'un sous-marin nucléaire américain d'après des maquettes en plastique vendues dans les magasins de jouets.

 

Pour son casting, il fait à nouveau appel à Robin Williams, avec qui il avait tourné « Good Morning Vietnam ». « Toys » bénéficie d’un budget assez énorme concédé par la Fox : 80 millions de dollars ! Malheureusement le film sera un véritable flop en salle et sera très vite retiré de la projection. Les gains aux Etats-Unis ne seront que de 21 millions de dollars et le film n’a guère fait mieux dans les autres pays.

 

Les acteurs font pourtant de leur mieux et le film est servit par la très belle musique de Hans Zimmer. Cette musique colle bien aux scènes et aux ambiances et apporte réellement un plus à cette histoire.

 

Critiques subjective

 

Esthétiquement très particulier, ce film surprendra et ne laissera personne indifférent. On aime ou on déteste l'ambiance tout à fait spéciale avec ses paysages très colorés, ses grandes landes avec ses herbes hautes qui donnent un aspect totalement surréaliste. Les personnages sont caricaturés à l'extrême et de prime abord, le manichéisme tient une grande place dans l'histoire du film.

 

Mais en regardant de plus près, c'est surtout l’histoire touchante de ce jeune homme, qui ne veut pas grandir, admirablement campé par un Robbin Williams en pleine forme, et qui va être forcé par les événements de prendre ses responsabilités et de passer réellement à l'âge adulte.

 

Les personnages caricaturaux sont également placés dans des situations surréalistes avec des décors complètements fous dans cette usine de jouet. On regrette un peu que cette ambiance onirique et très intéressante soit un peu gâchée par une réalisation qui n'est pas toujours au top.

 

Les effets « spéciaux » que le réalisateur a voulu rajouter avec des mouvements de caméra confus, des angles de vues pas toujours idéals et des ralentis mal venus, viennent gâcher d’autres effets visuels très réussis, comme ce couloir ondulé où se promène le général et Leslie en auto-tamponneuse, ou les effets d’apparitions en trompe l’œil du fils du général.

 

Sans ces défauts, « Toys » aurait pu devenir un film culte. Il reste un bon film à regarder en famille.

La qualité de l'image est extrêmement bonne. Les couleurs sont vives est éclatantes et cela est particulièrement important en regard de l’ambiance que cherche à dégager le réalisateur. On ne remarque aucun défaut sur cette image, pas d'artefacts de compression et aucun autre problème apparent.

 

 La photographie particulièrement soignée et des décors en trompe-l’œil très réussi, sont pour beaucoup dans cette ambiance de mondes enfantins véhiculés par le film. Dans l'ensemble, les effets spéciaux sont de bonne qualité et s'intègrent parfaitement film, mise à part dans la scène de « combat » final sur l’avion-jouet.

Le DVD offre plusieurs pistes sonores et en particulier une piste dolby digital 5.1 en version originale anglaise et une piste en dolby digitale 2.0 surround en français.

 

La spécialisation de la piste originale anglaise est extrêmement bonne avec de nombreux effets arrière et une musique très enveloppante. La dynamique de cette piste est également très bonne et parvient pleinement à nous plonger dans ce monde merveilleux du jouet qui tourne légèrement au cauchemar vers la fin du film.

 

 La piste française n'a pas eu les mêmes faveurs que la piste anglaise, cela se ressent en particulier au niveau de la dynamique. Malgré un traitement surround de cette piste, les effets arrières sont assez peu présents et on se reportera donc de préférence vers la piste originale avec un sous-titrage approprié.

Les menus du DVD sont simples et le packaging est assez classique.

 

 Ce DVD n’offre aucun bonus.