Magnum : Saison 1

Titre Original
Magnum p.i.
Genre
Pays
Etats-Unis (2005)
Date de sortie
mercredi 2 février 2005
Durée
810 Min
Réalisateur
Producteurs
Dopnald P. Bellisario, Chris Abbott
Scénaristes
Donald P. Bellisario, Glen A. Larson
Compositeur
Pete Carpenter
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
810 min
Nb Dvd
6


Avant-propos :

Signalons que la saison 1 de la série Magnum s’étale sur 18 épisodes d’environ 45 minutes chacun. Par conséquent, l’intégralité de la première saison atteint les 13 / 14 heures. Les titres des épisodes (en version originale) sont les suivants :

# 01 : Don’t eat the snow in Hawaii (I)
# 02 : Don’t eat the snow in Hawaii (II)
# 03 : China doll
# 04: Thank heaven for little girls, and big ones too
# 05 : No need to know
# 06 : Skin deep
# 07 : Never again, never again
# 08 : The ugliest dog in Hawaii
# 09 : Missing in action
# 10 : Lest we forget
# 11 : The curse of the king kamehameha club
# 12 : Thicker than blood
# 13 : All roads lead to Floyd
# 14 : Adelaide
# 15 : Don’t say goodbye
# 16 : The black orchid
# 17 : J. "Digger" Doyle
# 18 : Beauty knows no pain

L'histoire :

Ancien militaire, Thomas Magnum est devenu détective privé à Hawaï et mène l’enquête pour des clients ou ses amis.

Critique subjective :

Après douze années de bons et loyaux services, la série Hawaï police d’Etat s’interrompt définitivement en 1980. C’est donc dans l’optique de rentabiliser toute une structure de production qu’est mise en chantier une série plus « légère » permettant d’exploiter elle aussi les décors paradisiaques de l’archipel d’Hawaï. Ce sera Magnum p.i. (pour private investigator), en quelque sorte une version funky d’Hawaï five-o dans laquelle la rigueur du policier Steve McGarrett cèdera sa place à la cool attitude d’un détective privé : Magnum. Produite et diffusée par la chaîne américaine CBS, la série sera tournée de 1980 à 1988 ; elle connaîtra les honneurs de 8 saisons mais également de téléfilms ainsi que quelques crossover avec d’autres séries du moment. En France Magnum sera diffusé sur Antenne 2 à partir de 1981.

Vétéran du Vietnam et ancien lieutenant de la US Navy, Thomas Sullivan Magnum III a tourné le dos à l’armée et s’est reconverti en détective privé. Accessoirement, et en échange d’une mise à disposition du quartier des invités, Magnum doit aussi assurer la sécurité de la propriété hawaïenne de l’écrivain Robin Masters (voix d’Orson Welles), une demeure qui est placée sous la surveillance d’Higgins. Malin, Magnum n’est pas pour autant un personnage manichéen car il est parfois dépassé par les évènements ou même mené en bateau. Au-delà d’une attitude décontractée (imputable aux litres de bière qu’il sirote ?) qui fait tout son charme, Magnum, c’est aussi un look inoubliable, aussi bien physique (cheveux en bataille, pilosité du torse hyper-développée et bien sûr la moustache sans laquelle le personnage ne serait pas ce qu’il est) que vestimentaire (jeans moulants, shorts, casquettes variées et impressionnante collection de chemises à fleurs arborées avec un inimitable panache). Indéniablement, l’une des forces de la série sera d’instaurer une proximité entre le personnage principal et le public via l’emploi de la voix-of, un procédé qui a fait ses preuves au petit écran (MacGyver, Mike Hammer, Code quantum, ...). Si la série Magnum a fait connaître Tom Selleck dans le rôle titre, elle l’a aussi fait passer à côté d’une grande carrière cinématographique. Premier choix de Steven Spielberg et George Lucas pour camper l’aventurier Indiana Jones, Tom Selleck, contractuellement lié à la chaîne CBS, ne put donc revêtir le célèbre chapeau d’Indy et manier le fouet au grand écran. Depuis lors, la filmographie de Selleck se résume à beaucoup de télévision et un peu de cinéma (surtout un rôle dans In & out en 1997). Acteur talentueux, le comédien, aujourd’hui âgé de 60 ans (!), n’a assurément pas eu la carrière qu’il méritait.

Résidant dans la même propriété, c’est Higgins (John Hillerman) qui constitue l’entourage le plus immédiat de Thomas Magnum. Vétéran de la seconde guerre mondiale ayant servi sous les drapeaux anglais, Higgins prend un malin plaisir à enquiquiner Magnum, que ce soit par le biais de menus chantages (concernant notamment l’utilisation de la Ferrari et du court de tennis de Robin Masters) ou en lançant ses deux dobermans, Zeus et Apollon, à ses trousses (excepté dans un unique épisode où les chiens se montrent bienveillants avec Magnum car Higgins a besoin de lui pour une partie de bridge). Au-delà des apparences, les taquineries entre Higgins et Magnum cachent un profond respect mutuel, une amitié que chacun se refuse obstinément à reconnaître. A Hawaï, Magnum côtoie aussi ses deux meilleurs amis et anciens frères d’armes au Vietnam : Rick (Larry Manetti), gérant du club King Kamehameha, et T.C. (Roger E. Mosley), pilote d’hélicoptère pour les touristes ... du moins quand Tom ne réquisitionne pas son appareil pour une enquête.

On le voit bien, le passé et les activités de tous les personnages importants de la série constituent des sources intarissables d’histoires qui vont du clairement comique au plus grave et ménagent leur lot de running gags : le véritable prénom de Rick (Orville), Magnum prenant toujours T.C. pour la bonne poire de service, les problèmes financiers de Magnum, sa tenue indécente et ses ardoises au club, ... Globalement, on peut observer que les personnages (récurrents ou non) sont fréquemment rattrapés par leur passé et que les intrigues, riches en rebondissements (les apparences sont souvent trompeuses), s’avèrent plus qu’honorables pour une série TV policière (les contraintes de durée sont parfaitement gérées). Plus généralement, Magnum p.i. cristallise deux obsessions des années 80 : l’argent (on le montre et on l’évoque beaucoup) et le souvenir de la guerre du Vietnam, toujours bien vivace dans les esprits.

Verdict :

Aussi sûrement que son générique (le thème « officiel » depuis le douzième épisode) est connu de plusieurs générations de téléspectateurs, le personnage de Magnum est devenu une véritable icône TV des années 80 et un nom important de l’histoire de la pop culture.  Si un film avec Tom Selleck fut prévu un temps, on parle désormais de George Clooney (bof) pour interpréter le détective moustachu au grand écran. Aujourd’hui comme naguère, visionner un épisode de Magnum procure un plaisir alchimique et permet de se changer les idées en partant en vacances sous le soleil d’Hawaï pour un peu plus de trois quarts d’heure. Culte.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Agée de 25 années, cette première saison de Magnum p.i. semble n’avoir fait l’objet d’aucune restauration (ou alors particulièrement inefficace) à l’occasion de son transfert sur support versatile. Malheureusement, l’image s’avère de bien piètre qualité sur presque tous les plans. La définition est largement perfectible, les couleurs manquent d’éclat et l’ensemble accuse un grain parfois fort prononcé. Seule la compression, relativement discrète, se révèle à peu près satisfaisante ; il va sans dire que c’est bien peu pour se consoler.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0
Force est de reconnaître que le son, s’il ne fait pas des merveilles, s’en tire infiniment mieux que l’image. Deux pistes vous attendent : version originale et version française en dolby digital 2.0. à partir de là, soit vous êtes nostalgique et diffusions françaises de la série et vous choisissez pour les bons vieux doublages de Magnum, soit vous faites le choix de découvrir la série sous un jour très différent en optant pour la V.O. Si les deux choix se respectent, il faut cependant savoir que la version originale possède beaucoup plus d’ampleur que son homologue française. Dans les deux cas, l’ensemble est relativement clair et assez dynamique mais ne casse pas des briques pour autant.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Coffret
Que nenni ! Une vraie déception, la série méritait mieux.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage