Yanks

Titre Original
Yanks
Pays
USA (1979)
Date de sortie
mercredi 5 janvier 2005
Durée
139 Min
Réalisateur
Producteurs
Joseph Janni, Lester Persky
Scénaristes
Colin Welland, Walter Bernstein
Compositeur
Richard Rodney Bennett
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Arnaud Herpin
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
139 min
Nb Dvd
1


Matt (Richard Gere) et Danny ( Chick Vennera) arrivent avec leur unité dans un petit village anglais en 1943. N’ayant manifestement pas grand-chose à faire, ceux-ci n’ont qu’une préoccupation : sortir avec des anglaises. Mais pour réussir, il leur faudra aller au-delà des préjugés et l’animosité d’une population envers ceux qu’il considère comme un envahisseur.

 

Mélo évoquant les histoires d’amour entre les Gi’s (Yanks) et les anglaises pendant les préparatifs du Débarquement, Yanks est surtout un film ennuyeux et plat.

 

Commençons par le moins pénible, la réalisation. Il s’agit ici quand même de John Schlesinger, réalisateur oscarisé pour le film culte Macadam Cowboy. Il nous livre une réalisation sobre évitant d’en rajouter, ce qui permet au film de ne pas sombrer dans le summum du ridicule et du pathos.

 

Car ce qui plombe véritablement le film, c’est son histoire, naïve et niaise, signée Colin Welland (à noter que ce dernier fait l’acteur dans Les Chiens de Paille de Sam Peckinpah), aidé par Walter Bernstein pour le scénario (scénariste non crédité du mythique Les 7 Mercenaires). Le scénario évite soigneusement tout rebondissement : l’histoire est totalement plate, sans véritable enjeu ou alors tellement convenu qu’on accroche pas du tout. Le comble est que l’on a réellement du mal à se croire pendant la deuxième Guerre Mondiale (pour exemple, il faut attendre plus d’1h20 pour voir les soldats s’entraîner ; tout le début du film voit les soldats sortir, faire des promenades, boire, danser). Le film aurait pu être intéressant, mais le scénario ne fait que survoler les thèmes qui auraient permis d’enrichir l’intensité dramatique du film, comme celui de la culpabilité de ces hommes ou femmes qui sont par ailleurs déjà engagés avec une femme restée à  la maison ou un homme parti au front. On est même surpris de voir, de manière réussie, évoqué le racisme existant au sein de l’armée et de la société américaine.

 

Enfin, pour couronner le tout, les acteurs ne semblent faire aucun effort (mais cela était-il possible avec une telle histoire ?). Richard Gere n’a pas encore revêtu le bon uniforme pour devenir une star. Il lui faudra attendre 3 ans et Officier et Gentleman. Son jeu est fidèle à ce que l’on peut attendre de lui ; clignement des yeux pour être mystérieux et charmant (ce qui il faut le dire est très réussi mademoiselles) et immobilité inexpressive (et malheureusement il faut le dire là aussi c’est réussi). Mais les autres acteurs ne semblent pas non plus concernés par ce film, mis à part Vanessa Redgrave reste fidèle à ce qu’elle sait faire. A noter, la participation de William Devane qui se rendra célèbre plus tard dans la série Côte Ouest.

 

Au diapason, la musique de Richard Rodney Bennett se révèle également insupportable dans les moments romantiques (j’ai même du ressortir mes disques de Clayderman pour me réconcilier avec la musique) ou ridicule lorsqu’on entend la fanfare militaire gaie et pimpante alors qu’il faut rappeler que l’on ait quand même dans une des périodes les plus sombres du XXe siècle et que le film se veut réaliste. Quant à la photographie légèrement brumeuse de Dick Bush, si on est gentil, on peut dire que c’est pour rester fidèle au climat anglais ou si on est méchant on peut dire que c’est pour ressembler aux séries du type Les Feux de l’Amour (et oui ayant une grand-mère il m’est arrivé de voir quelques épisodes) ce qui souligne bien l’intention du film.

 

Au final, ce film est vraiment à éviter ou alors vous pouvez l’offrir à votre petite amie si vous ne savez pas comment la quitter. Ne vous inquiétez pas la rupture sera rapide.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Aucun effort de fait à ce niveau. L’image reste celle d’un film de 1979. La qualité est juste légèrement supérieure à celle d’une VHS. Aucune amélioration apportée lors du pressage en Dvd.

 

Il y a beaucoup de grains.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0


Aucun effort également de fait. Beaucoup de souffle, ce qui se révèle parfois très désagréable. La piste anglaise est à conseiller, car plus claire que la piste française.

 

Très moyen au niveau de la spatialisation, de la dynamique et du surround.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Aucun supplément. Même pas un accès aux scènes.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
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Filmographies
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