SynopsisCal Jamison, psychiatre pour la police de profession, est muté à New York après le décès de sa femme. Il doit alors s’occuper d’une affaire sordide. Deux adolescents se sont immolés. Il se rapproche alors d’une secte qu’il croit à l’origine de ces deux décès.
Les envoûtésLe film met en avant l’acteur Martin Sheen. Après plusieurs rôles dans les années 70 (L’incident, La balade sauvage), Martin Sheen voit sa carrière cinématographique s’essouffler. Les années 80 arrivent à bon point et lui offrent quelques rôles intéressants. On l’aperçoit par exemple dans Dead Zone de Cronenberg en 1983. En parallèle, il participe à deux nombreux projets. En 1987 sort Wall Street d’Oliver Stone. Il apparaît alors pour la première fois à l’écran avec son fils Charlie. La même année sort « The Believers » (aka les Envoûtés).
Il y a eu beaucoup de films de ce type à la fin des 80’s. On prend un grand acteur, on le colle dans un scénario bancal, on mélange le tout et ça donne un film à suspens de série B (cf.
D’origine inconnue). « Les envoûtés » est un de cela. Malgré tout, il possède quelques effets spéciaux bien réussis (l’électrocution, les yeux révulsés...). De plus, le scénario peut paraître intéressant mais le film s’engouffre dans une morosité permanente au fil du temps. Dommage que les problèmes familiaux du personnage prennent le dessus. Il y avait tellement mieux à faire.
En conclusionNous ne savons pas trop à qui conseillez ce film... Peut etre, aux fans de Martin Sheen si cela existe.
Les couleurs sont belles et bien définies mais on notera la forte présence de fourmillements et de grains. Les contrastes sont bien gérés sur chaque scène (jour et nuit).
Point de remasterisation inutile ici. On conserve les pistes originales. Mention spéciale pour la VO, plus audible et plus percutante, mais sachez que le doublage français est bien effectué.