Bad Santa

Titre Original
Bad santa
Genre
Pays
Etats-Unis (2003)
Date de sortie
mardi 24 mai 2005
Durée
96 Min
Réalisateur
Producteurs
Ethan Coen, Joel Coen, Bob Weinstein, Harvey Weinstein
Scénaristes
Glenn Ficarra, John Requa
Compositeur
David Kitay
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
96 min
Nb Dvd
1


L'histoire :

Un faux père Noël de centre commercial se révèle être un vrai voleur qui, une fois la nuit tombée, perce les coffres-forts des grandes surfaces qui l’embauchent, aidé dans cette tâche peu louable par son acolyte de petite taille.

Critique subjective :

Nanti d’une caution artistico-commerciale très appréciable (le film est produit par les frères Coen), Bad santa marque le passage du cinéaste Terry Zwigoff (Crumb, Ghost world) à un cinéma plus mainstream.
Prenant pour personnage principal un père Noël de centre commercial qui se réclamerait plus du père fouettard dans la mesure où il accumule les vices en tout genre (du style déchet humain, le « bad santa » est un alcoolique confirmé, un voleur spécialisé dans l’ouverture de coffres, un homme sale, vulgaire et fornicateur comme pas deux), Bad santa comporte quelques séquences comiques bien senties (le défilé d’enfants sur les genoux du faux père Noël peu enjoué, la négociation pour le partage du futur butin, ...) et critique vigoureusement les nombreux travers de l’Amérique d’aujourd’hui (société de consommation poussée à l’extrême, obésité galopante, puritanisme exacerbé, recours aux procès à tout va, ...). Le gros bémol, car bémol il y a, réside dans le fait que le métrage soit tout de même gentillet, voire même un peu moralisateur sur les bords et ce depuis une présentation en voix-off qui justifie les exactions du personnage principal (il a eu une enfance difficile) jusqu’à un climax émouvant mais presque « disneyien » (avec des gros guillemets) dans l’esprit, un comble. Relativement sage, Bad santa manque donc d’une bonne dose de subversion supplémentaire (on se met à rêver du même film réalisé par John Waters ou Kevin Smith) même s’il parvient à s’imposer comme un conte de Noël pour adultes. Fort heureusement, un casting solide et une mise en scène de qualité tirent le film vers le haut et lui permettent de garder la tête hors de l’eau pendant plus d’une heure trente.
Avec juste ce qu’il faut de cabotinage, la distribution de Bad santa est emmenée par un Billy Bob Thornton dont la nonchalance naturelle est totalement adaptée au rôle titre, celui du faux père Noël gouailleur et asocial qui va pourtant finir par se lier d’amitié avec Thurman, un enfant obèse et taciturne persécuté par ses camarades. Autour de Thornton gravitent quelques seconds couteaux forts sympathiques comme le nain Tony Cox (Willow, Beetlejuice), Bernie Mac (le Bosley remplaçant de Charlie’s angels 2) ou encore le regretté John Ritter (Sling blade, Terror tract), un comédien disparu en 2003 et qui tournait ici l’un de ses derniers films, un métrage qui lui est d’ailleurs dédié.
Pour son troisième long-métrage après Crumb (saisissant documentaire consacré au dessinateur Robert Crumb et à sa famille aliénée) et Ghost world (l’un des plus beaux films sur le passage à l’âge adulte), Terry Zwigoff signe une réalisation classique qui magnifie des visuels très colorés (probable réminiscence de son amour immodéré pour la bande dessinée), soutenue par une bande originale plaisante même si elle brasse des standards hyper connus.


Verdict :

En exploitant son excellent pitch (un père Noël trash) de façon encore un peu trop politiquement correcte, Bad santa laisse donc un goût de déception puisque étant regardable (le film réussit sans peine à divertir) mais à moitié raté.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité d’image vierge de tout défaut. Pas la moindre imperfection de pellicule n’est à déplorer, la définition est des plus pointues et les couleurs sont admirablement saturées (ce qui n’est pas rien au vu de l’univers extrêmement coloré du métrage). Même constat au niveau de la compression car le pressage est sans la moindre anicroche. C’est donc Noël avant l’heure avec une qualité vidéo d’excellente tenue.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Un son de très bonne facture. L’ensemble est clair, dynamique et précis. Les canaux surrounds sont bien sollicités même si le film, une comédie, ne fait pas franchement la part belle à l’action. Voix des acteurs (version originale fortement conseillée pour bénéficier du timbre rugueux de Billy Bob Thornton), effets sonores et bande originale sont parfaitement dosés entre eux.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
26 min
Boitier
Digipack


 
  • Bêtisier (4 minutes) : un supplément d’intérêt très relatif.


 
  • Scènes supplémentaires (9 minutes) : une poignée de scènes coupées ou écourtées au montage dont certaines (une minorité) valent le détour (celle du coaching des pères Noël tout particulièrement).


 
  • Documentaire (9 minutes) : « documentaire », un bien grand mot pour cette bande promotionnelle sans grand intérêt.


 
  • Films annonces (4 minutes) : les bandes-annonces des films FBI fausses blondes infiltrées (un titre que votre serviteur s’engage solennellement à ne jamais regarder de sa vie) et Suspect zero.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage