Danny the Dog

Genre
Pays
USA (2005)
Date de sortie
mercredi 3 août 2005
Durée
100 Min
Réalisateur
Compositeur
Massive Attack
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Yannick Evain
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
100 min
Nb Dvd
1


Bart a élevé Danny comme un chien, dressé pour tuer. A 30 ans, il ne connaît de la vie que son maître, la pièce dans laquelle il est resté reclus et les combats sanguinaires pour lesquels il est entraîné. Après un règlement de compte, Danny se retrouve seul, perdu. Sam, doux, humain, artiste, et sa belle fille mélomane le recueillent. A force d'amour, de patience et de gentillesse, Sam et Victoria vont défaire le long apprentissage de la violence qu'il a connue.

Danny The Dog est un film produit par Luc Besson au travers de sa société Europa Corps, heureusement il se démarque des autres films de la série Besson de par un mélange Drame/Action soutenu par un scénario plutôt original et des scènes d’action plus sombres et violentes qu’a l’accoutumée.

L’histoire, sans être d’une finesse fracassante, présente toute de même une bonne cohérence, et une fluidité appréciable dans son déroulement. Ici, les scènes de combats, contrairement la grosse majorité des films du genre ne sont pas juste des séquences démonstratives accolées les unes au autres. Les scènes d’action font partie intégrante de la progression du film, et des personnages.

Les scènes d’actions elles-mêmes, sont d’une efficacité totale, la sensation de rage et le déchainement de violence y sont très bien retranscrits. Le montage n’est pas épileptique, et laisse la place à de longues séquences volontairement plus sobres. Les scènes n’en sont que plus lisibles. A noter une scène de combat dans un espace très réduit, très impressionnant !

La photo du film est de qualité, au choix crade-sombre-grisâtre lors dès scènes de combats, soit bénéficiant d’une lumière plus douce et claire lors des plans avec Morgan Freeman. Elle sert parfaitement la narration du film.

Le jeu des acteurs est convainquant surtout M.Freeman et B.Hoskins, mais même Jet Li cette fois-ci sors plutôt bien son épine du jeu sans en faire des caisses. Tous ces aspects positifs sont à relativiser, on n’échappera pas aux défauts du genre, même si ils sont atténués ici : personnages secondaires caricaturaux, quelques raccourcis ou facilités dans la narration comme l’amnésie de Jet Li, ou la rencontre fortuite de celui-ci avec un acolyte de son ancien maître dans la deuxième partie du film, et les quelques traits d’humour parfois un peu lourdingues.

Danny The Dog est loin d’être un chef d’œuvre, mais est néanmoins un excellent divertissement. A déconseiller toutefois aux âmes sensibles.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
L’image est très soignée, la photo, les détails, la fluidité des mouvements en fait du très bon travail. Le master (récent) est impeccable. Seuls quelques légers fourmillements aux arrières plans sont parfois visibles. La couleur lors des scènes d’action lorgne vers une couleur verdâtre, rappelant Matrix, et devient plus douce lors des scènes plus dramatiques.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Anglais
5.1
La partie sonore bénéficie d’une version DTS 5.1 en VO qui côtoie deux pistes en dolby digital (VF 5.1 et VO 5.1). Les trois pistes sont de totales réussites techniques à tout point de vue, dynamique ravageuse, spatialisation, clarté et puissance. Sans surprise la piste DTS surclasse les deux autres sur la partie infrabasses et sur la précision sonore. La différence est assez saisissante lors des parties de piano classique, qui sont très nettement mieux définis en DTS. Les surrounds ne sont pas surexploités. La Bo de Massive Attack est très bien restituée, en multicanal, participant davantage à l’atmosphère du film, en utilisant peu de mélodies très identifiables.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


Le Dvd est présenté avec des menus animés et sonorisés, sobres et parfaitement dans l’atmosphère du film. Du côté de l’interactivité, on est un peu déçu, à par le making of, document le plus conséquent de l’ensemble, le reste est un peu léger.

Making of (36min VOST & VF)
Ce document s’attarde très peu sur la technique et se consacre davantage sur l’histoire et ses personnages. Avec en point de mire les interviews de louis Letterrier et de Jet Li. Qui s’expriment sur leur travail et leur motivations personnelles.

Scènes coupées (VO 2min)
Deux scènes dispensables, un tête a tête Li/Freeman qui n’aurait fait qu’alourdir le propos et une scène de combat supplémentaire.

Versions intégrales des scènes de combats (VO 10min )
Les versions rallongées des différentes scènes de combats, légèrement plus violente et sans la découpe des plans des scènes se déroulant en parrallèle.

Making of effets spéciaux (2min)
Court document qui montre en musique le travail 3D effectué sur les plans de l’interieur du piano. Sans commentaire supplémentaire.

Bêtisier (3min25)

Clip Baby Boy (3min)

Bande-annonce du fim
Bonus
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Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Versions intégrales des scènes de combats