Le Transporteur

Titre Original
The Transporter
Genre
Pays
France (2002)
Date de sortie
mercredi 23 avril 2003
Durée
89 Min
Réalisateur
Producteurs
Luc Besson et Steven Chasman
Scénaristes
Luc Besson et Robert Mark Kamen
Compositeur
Stanley Clarke
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Le Transporteur a été produit pour un budget avoisinant les 21 millions de dollars, et rien qu'aux Etats-Unis il a rapporté 25 millions de dollars !
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Nicolas Polteau
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
89 min
Nb Dvd
1
Ex-membre des services secrets britanniques, Frank Martin (Jason Statham) vit sur la Côte d’azur et rassemble des fortunes avec un travail très bien payer : il transporte des paquets au contenu douteux, d'origine et de destinataire inconnu. Dans sa partie, il est le meilleur. Comme les autres, il obéit au code :
Règle N°1 : On ne pose aucune question
Règle N°2 : On ne doit en aucun cas ouvrir un colis
Règle N°3 : Si on enfreint une des deux premières règles, c’est la mort.
Pourtant, cette fois-ci, Franck a ouvert le sac posé dans son coffre, et a découvert une jeune femme, Lai (Shu Qi).
La situation va rapidement dégénérer et devenir très explosive...

Critique subjective
Le nouveau film estampillé Besson réconfortera (légèrement) les aficionados des premières oeuvres du réalisateur qui ont sans doute été déçus par ces dernières productions comme Yamakasi, Taxi 2 et 3... Réconfortera car force est de reconnaître que le résultat final du film est plus qu’honorable même si le succès en France n’a pas été au rendez-vous (environ 540 000 entrées). Tout d’abord, on remarque une parfaite maîtrise des scènes d’action et de combat grâce à l’apport de Corey Yuen. Ensuite, on dénote une réalisation impeccable. Enfin, on retrouve un casting international surprenant avec dans le rôle titre, Jason Statham, qui nous livre une extraordinaire performance physique. Mais tous ces éléments ne suffisent pas à combler certaines lacunes.
Le maître des arts martiaux...
Étant donné l'importance qu'ont les arts martiaux dans le développement de l'action, une partie de la direction du film a été confiée à Corey Yuen, un des meilleurs chorégraphes d'action au monde. Revenons brièvement sur la carrière internationale de ce maestro. Son premier travail aux Etats-Unis fut le réglage des scènes de combat pour l’arme fatale 4, puis il devint superviseur des combats d’arts martiaux sur le tournage de Roméo doit mourir, enfin sa consécration arriva en tant que réalisateur de la seconde équipe pour X-Men. Aujourd’hui, son travail est mondialement reconnu et tous les réalisateurs se l’arrachent pour sa précieuse collaboration. Dernièrement, on le retrouva sur Le Baiser mortel du dragon, The One, Hero et bien d’autres.
...avec un jeune français
L’autre partie de la réalisation (les dialogues, les scènes de comédie et les cascades) fut confiée à Louis Leterrier. Pour la plupart du public ce français est inconnu, pourtant, il a déjà fait ses classes en tant qu’assistant sur de nombreux « gros » films. Il commença sa carrière aux côtés de Jean-Pierre Jeunet pour Alien IV, puis par la suite il intègra l’équipe de Jeanne d’Arc et d’Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. Avec Le Transporteur, il passe un cap supplémentaire au niveau de la mise en scène. Il tourne actuellement son prochain film qui aura pour titre Danny the Dog (avec Jet Li et Morgan Freeman).
Jason contre les autres
Pour qu’un film soit efficace, le choix du casting est primordial. Sur ce point, les producteurs ne se sont pas trompés en recrutant Jason Statham. Remarqué dans l’excellent Snatch, l’acteur crève l’écran de par sa prestation physique, on pense tout de suite à un mélange de Jacky Chan, Jean-Claude Van Damme et Bruce Willis. Sa performance est d’autant plus gratifiante qu’il n’est pratiquement jamais doublé. Pour les seconds rôles, on retrouve la belle Shu Qi, découverte auparavant dans le sublime Millennium Mambo de Hou Hsiao Hsien. Elle inaugure son premier film hors de son continent natal. Malheureusement, la jeune taiwanaise n’arrive jamais à convaincre (faute d’apprentissage de l’anglais ?). N’oublions pas également François Berléand qui joue un commissaire (une sorte de Columbo comme il le dit) enquêtant sur la mystérieuse double vie de Frank Martin.
Les reproches
Plusieurs critiques peuvent être formulées à l’encontre du Transporteur. Pour commencer, le scénario co-écrit par Luc Besson et Robert Mark Kamen n’est pas très élaboré. Les rapports entre les personnages ne sont guère développés et certaines situations sont vraiment tirées par les cheveux ! Autre point de désenchantement, les chansons made in taxi qui dénature la musique du film (il faut croire en France, que le rap doit obligatoirement être associer à l’action !). Enfin dernier reproche, les quelques impensables scènes de cascade, en particulier celle de la voiture qui vole au-dessus d’un pont (avec peu d’élan) et atterrit tranquillement sur un camion (cf. 7’50’’).
Bilan
Le Transporteur est au final un pur divertissement où la prise de tête ne vous envahira pas. Les critiques ne manquent pas, notamment du côté du scénario qui s’avère assez léger. Par contre, les cascades sont spectaculaires (cf. explosion de la voiture de Franck), les combats sont superbement orchestrés et les acteurs jouent le jeu !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
L’image proposée sur le DVD est presque parfaite, seul de très légers défauts de compression apparaissent de temps en temps lors des scènes sombres (cf. 33’41’’). Le reste est remarquable ! Aucune marque de type griffure, point blanc n’est visible sur le master. Les couleurs sont vives avec des noirs profonds et des tons chauds. Par ailleurs, la définition est idéale avec des contours précis.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
6.1
Anglais
6.1
Deux pistes sont proposées sur le DVD : La VF Dolby Digital 5.1 EX et la VO Dolby Digital 5.1 EX. Que dire, sinon que durant la totalité du film toutes les enceintes sont mises à contribution. Les surrounds fonctionnent à plein régime, que ce soit pour les sifflements de balles, pour l’exploitation de la superbe musique orchestrée par Stanley Clarke ou pour les bruits ambiants. Le caisson de basses n’est pas en reste, sans tomber dans l’excès, il propose une dynamique impressionnante notamment lors des nombreuses explosions. Concernant les écarts entre les deux pistes, après plusieurs tests pour les identifier (heureusement on peut changer la piste à la volée), le résultat est sans appel : aucune différence !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
73 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Menus
Le DVD est composé de superbes menus animés en 5.1.
Bonus
· Commentaire audio du réalisateur, du monteur et du chef opérateur. Etant donné leur pays d’origine (la France !), les trois protagonistes nous livrent un commentaire en français. Le dialogue est fort intéressant avec des interventions fréquentes du réalisateur qui nous livre des anecdotes croustillantes (censure aux Etats-Unis, placement de produits avec les bières Tiger Beer...), des points de vue technique et félicite ses acteurs et ses techniciens. Les blancs sont rares donc l’ennui n’est pas de mise !
· Making of (34’41’’) en vf et vost. Le making of est composé d’interviews, d’extraits du film et des coulisses du tournage, le tout regroupé en six grandes parties dont la première a pour objet « les cascades ». Cette première partie s’attarde comme son nom l’indique sur les cascades de voiture (dans Nice) et de combat (coordonnées par Corey Yuen). La deuxième partie « Jason Statham », montre la préparation de l’acteur aux différentes chorégraphies pour les scènes de combat. La troisième section « François Berléand » dévoile la difficulté de notre french actor à tourner dans la langue de Shakespeare. La quatrième partie « Shu Qi » souligne les problèmes rencontrés par l’actrice taiwanaise pour tourner le film en anglais, et de plus, en France (avec des techniciens français). Un interprète chinois-anglais était présent sur le plateau pour éviter les malentendus. La cinquième partie « les effets spéciaux » divulgue les secrets de fabrication des différentes explosions (la voiture, la maison) et les effets numériques (avec le fameux écran vert). La dernière section « l’après-tournage » revient sur le montage et sur la réalisation de la musique. Un très bon making of !
· 4 scènes coupées (en vo). La première (6’11’’) s’intitule « Poursuite à Nice », elle est quasi-identique à celle du film, seul quelques plans sont différents. La deuxième scène (3’12’’) est « Meurtre à l’hopital », le début de cette scène est inédit, c’est l’arrivée du meurtrier à l’hopital. La troisième (3’25’’) est la « La rocket », elle dévoile les explosions et les images où doivent apparaître la rocket en post-production. La dernière scène (2’) est « Dans le bus », encore une fois, seul une toute petite partie des plans est différente à l’original ! Ces quatre scènes n’ont vraiment aucun intérêt informatif !
· Comparaison film / story-board en multi-angle (1’46’’). Trois angles sont disponibles pour la scène du parachutage sur le camion : le comparatif, le story-board seul et la scène seule. Ce supplément permet d’apprécier le travail effectué en amont du tournage, on remarque toutefois que le story-board n’est pas totalement fidèle au résultat final.
· Clip musical de Knoc-Turn’Al (3’30’’), galerie de photos et démo du jeu vidéo Splinter Cell (1’40’’).
· Bandes-annonces des films Europacorp (17mn) : Taxi 3, Le baiser mortel du dragon, Yamakasi, 15 août, Wasabi, Danse avec Mia Frye, Peau d’ange, Fanfan la tulipe, Michel Vaillant (teaser) et Moi César 10ans ½ 1m 39.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage