Elektra

Genre
Pays
USA (2005)
Date de sortie
mercredi 14 septembre 2005
Durée
90 Min
Réalisateur
Producteurs
Mark Steven Johnson, Gary Foster et Avi Arad
Scénaristes
Zak Penn, Raven Metzner et Stu Zicherman
Compositeur
Christophe Beck
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Arabe
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1


Depuis plusieurs années maintenant, Hollywood s’est trouvé un nouvel Eldorado : Les comics Marvel.  Donc après les excellents X-Men, le génialissime Spider-Man, et beaucoup d’autres personnages fantastiques aux pouvoirs phénoménaux et aux problèmes psychologiques frisant la schizophrénie, voici qu’arrive Elektra égérie de Dardevil et icône tragique signé de la main de Franck Miller, à qui l’on doit notamment Sin City.

Mais en fait qui est Elektra ? Et bien d’abord vous prenez Lara Croft pour son endurance aux coups et ses parfaites connaissances des techniques de combat, puis vous prenez Catwoman, pour le latex et le côté légendaire, vous mélangez les deux dans un shaker et vous obtenez Elektra, une jeune guerrière aussi légendaire que pulpeuse et aussi parfaite en machine à tuer et en séduction que Sharon Stone dans « Basic Instinct ». Hors donc là, pas de Sharon Stone, mais une Jennifer Garner surgonflée, dont le sourire est aussi rare que les cheveux sur la tête de Kojak.

Apparu pour la première fois dans Daredevil, déjà sous les traits de Jennifer Garner, Elektra commença à intéresser les dirigeants de la Fox et de Regency qui décelèrent un potentiel énorme. Et il est vrai que l’ambiguïté et l’attirance que dégage ce personnage ne pouvait laisser personne vraiment indifférent. Personne, à part le réalisateur, Rob Bowman (X-Files le film (98), Le règne du feu (01)) qui reconnaît ne pas être un fan de la première heure de cette plantureuse héroïne. Pour la réalisation d’un film sur Elektra, avouez que ça commence mal !

Donc pour rentrer dans le vif du sujet, il est quand même de bon ton d’avouer qu’esthétiquement le personnage est une réussite. Dès la première apparition l’effet est saisissant, on ressent comme une certaine accélération cardiaque et une sorte d’afflux sanguin, qui tant à nous prouver que Jennifer Garner ne nous laisse pas complètement indifférent, pour un peu que l’on soit adolescent en pleine puberté, je n’ose imaginer le type de ravage que la belle peut provoquer. Enfin telle Catwoman, le costume est juste  au corps, la démarche féline, et le regard perçant.

Seulement voilà, comme on a put s’en rendre compte avec Lara Croft et Catwoman, tout cela ne suffit pas pour faire d’un film une réussite. Alors après s’être ressaisi à l’aide d’une douche froide, on commence à regarder le reste. Et l’on commence par découvrir un casting alléchant comme la présence de Terence Stamp (L'anglais (98) Star Wars Episode 1 (99),ou encore de Goran Visnjic (oui, oui le Dr Kovac d’"Urgence"), puis un esthétique impressionnant tant sur les personnages, comme Tatoo l’un des méchants (l’acteur Chris Ackerman qui dû se plier quotidiennement à plus de six heures de maquillage) qui doit ses  pouvoirs aux animaux tatouées sur son corps, que sur les décors comme le dojo où s’entraîne Elektra. Tout y est, c’est beau, c’est fort, des fois c’est chaud, mais c’est surtout fatiguant et plat.

Fatiguant parce qu’après un début prometteur, avec une scène d’ouverture qui fait penser à "Léon"de Luc Besson, on assiste à un ensemble de scènes plus ennuyeuses les unes que les autres où l’héroïne hésite entre le bien et le mal, où elle plonge magnifiquement, nage merveilleusement bien et après quelques hallucinations sort de l’eau superbement mouillé, pour rentrer chez elle et méditer sur le bien fondé de son travail, qui je le rappelle au passage est tueuse professionnelle. Tout cela pour nous montrer qu’être Elektra, moralement c’est pas facile.

Ensuite on rentre dans le vif du sujet, les méchants arrivent, et là c’est autre chose. Ils ne sont pas simples. Il y a donc Tatoo (Chris Ackerman), l’homme au tatouages magiques, puis Typhoid Mary (Natassia Mathe), on imagine d’ailleurs rien qu’au nom qu’il ne fait pas bon se faire souffler dans le nez par cette dame, sous peine de mourir dans d’atroces souffrances, puis Stone (Bob Sapp), une sorte de molosse de 2 mètres de haut et 180 Kg dont le corps est aussi résistant que l’acier et enfin Kinkou (Edson Ribeiro), un équilibriste redoutable. Tout ce petit monde dirigé par Kirigi (Will Yun Lee), un guerrier sauvage, dont les capacités de combats sont semblables à celles d’Elektra. Ce qui nous vaut les plus beaux moments du film avec des effets spéciaux saisissants, et des combats particulièrement bien chorégraphiés. Mais c’est aussi ce qui nous vaut l’envie de nous lever et d’éteindre le Dvd. Car les méchants sont éliminés à une vitesse vertigineuse, avec des moyens frisant le ridicule, comme Stone qui meurt écrasé par un arbre…

Et finalement, on s’aperçoit bien vite que tout le film répond à ce critère, une succession de scènes plus fades les unes que les autres orchestrées par un réalisateur qui semble avoir accepter le projet afin de remplir son frigo. Et ce qui est dommage dans tout ça, c’est que le personnage et son histoire, avec la dualité psychologique et morale qui les forme,  sont suffisamment riche pour en faire un film aussi bien pensé que Spider-man ou encore X-men. Simplement, il fallait s’y intéresser un peu plus. Alors évidemment on ne peut s’empêcher de penser que l’échec commercial de ce film, ne soit qu’une suite logique a un si grand manque de rigueur de la part du réalisateur.

En conclusion, un film très beau esthétiquement parlant, mais totalement raté dans sa réalisation et dans son approche du personnage. Rob Bowman est présenté comme le spécialiste du genre, espérons qu’on en trouve un autre.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
De très bonne qualité, elle tient ses promesses face à un film dont l’esthétique était autant travaillé. La scène d’ouverture profite parfaitement de cette qualité, oscillant entre les zones d’ombres et le rouge du costume merveilleusement bien porté par la comédienne.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
1.0
Français
5.1
Anglais
5.1


Des pistes 5.1 en Français et Anglais et DTS en Français efficace, au point de vous coller au canapé lors des scènes de combat. Pour vous en convaincre, la scène d'ouverture suffit. On peut dire que de ce point là c’est une réussite.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray


Des scènes coupées, dont une avec Ben Affleck, pour faire

un clin d’œil à Daredevil, on a d’ailleurs du mal à comprendre pourquoi elle ne fut pas intégrée à l’ensemble. Un making off complet et très promotionnel sans grand intérêt. Par contre une très complète interwiew du créateur d’Elektra, Frank Miller, , qui nous offre enfin une approche plus psychologique du personnage et les inspirations qui l’ont fait naître. 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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