L'empreinte de la mort

Titre Original
Wake of death
Genre
Pays
Etats-Unis (2005)
Date de sortie
mardi 9 août 2005
Durée
87 Min
Réalisateur
Producteurs
Donald A. Barton, Karinne Behr
Scénaristes
Mick Davis, Laurent Fellous, Philippe Martinez
Compositeur
Guy Farley
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
87 min
Nb Dvd
1


L'histoire :

Sa femme tuée par un chef de la mafia chinoise, Ben Archer n’a plus qu’une seule idée en tête : se faire justice lui-même.

Critique subjective :

Promu pape de la philosophie aware par une campagne d’humiliation médiatique consistant à l’exhiber comme une bête de foire sur les plateaux télévisés, Jean-Claude Van Damme est considéré par beaucoup comme un has been tout juste bon à faire du direct to video et à amuser les foules. Au moins sur le plan professionnel, Van Damme vaut mieux que l'image qu'il peut renvoyer à certains et s’est même grandement bonifié avec l’âge, prenant de la bouteille à l’ombre des quolibets. Cela, un réalisateur comme Ringo Lam l’a bien compris et Philippe Martinez encore plus puisqu’il a offert la tête d’affiche de L’empreinte de la mort (Wake of death) au karatéka belge.
Histoire de vengeance lambda amassant les clichés, le scénario du film est loin d’être son principal intérêt. Homme de main travaillant pour des propriétaires de clubs issus du milieu marseillais, Ben Archer (Jean-Claude Van Damme) voit son existence basculer lorsqu’un mafieux chinois, Sun Quan (Simon Yam), tue sa femme Cynthia. Dès lors, la vendetta deviendra la seule force motrice d’un Archer bien déterminé à régler l’affaire dans le sang.
Si on ne doutait pas des capacités physiques de Van Damme, on pouvait raisonnablement émettre de grosses réserves dans un autre registre : le jeu d’acteur. Après avoir laissé entrevoir certaines capacités en la matière l’espace d’une brève apparition dans Narco, Van Damme s’avère encore plus surprenant dans L’empreinte de la mort. A quarante cinq ans, il affiche une vraie gueule, un visage buriné, comme sculpté par les coups et les affres de la drogue. Depuis des premiers dialogues aux résonances autobiographiques, Jean-Claude Van Damme fait montre d’une intensité inattendue (cf. sa première scène avec la petite fille), qu’il s’agisse de jouer l’affliction ou la fureur.
Loin d’être à la hauteur du jeu de l’acteur belge, la réalisation de Wake of death laisse beaucoup à désirer. Essayant parfois de s’inscrire dans la veine du film d’action hongkongais, la mise en scène de Philippe Martinez enchaîne partis pris visuels assez douteux et aligne les poncifs du cinéma d’action hollywoodien. On relèvera particulièrement un surdécoupage qui, conjugué à une photographie trop sombre, nuit grandement à la lisibilité du métrage. Dans le même ordre d’idées, les scènes d’action auraient mérité de plus amples développements quand, a contrario, le début du film aurait gagné en concision. Restent quand même quelques petits gunfights relativement sympathiques et l’emploi d’une violence assez graphique puisque le film ne mégote jamais sur l’hémoglobine (notamment lors d’une scène de torture à la perceuse).

Verdict :
Au final, L’empreinte de la mort vaut avant tout le coup d’oeil pour un Van Damme métamorphosé qui, habité par son rôle, gagne ses galons d’acteur à part entière. Reste à espérer que le comédien se verra offrir l’occasion de poursuivre dans cette voie.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Mises à part d’infimes imperfections compressives sur lesquelles il serait mesquin de s’appesantir, cette édition tient du sans faute au niveau visuel. En effet, la définition est particulièrement précise, le master propre et les couleurs idéalement restituées à l’écran. Le travail accompli par l’éditeur mérite d’autant plus de louanges que le métrage possède une photographie très sombre que l’on peut imaginer ardue à retranscrire.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Français
2.0
Français
5.1
Sur les quatre pistes présentées (VO en DD 5.1 et VF en DD 2.0, 5.1 et DTS), deux sortent véritablement du lot : la version anglaise en 5.1 et la version française en DTS. Amples, puissantes et précises, elles assurent un indéniable confort d‘écoute, notamment au cours de scènes d’actions où le dynamisme est de rigueur. On notera que les doublages français ne sont pas toujours des plus opportuns. On aurait notamment aimé que Van Damme se double lui-même, ce qui aurait rendu justice à son interprétation.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
57 min
Boitier
Amaray


- Making-of (11 minutes) : un supplément dans lequel Philippe Martinez évoque principalement le scénario du film, sa collaboration avec Jean-Claude Van Damme, les personnages et les cascades.

- Profession cascadeur (26 minutes) : un bonus intéressant dans la mesure où il donne la parole à ces hommes de l’ombre et notamment au plus grand nom de la profession, Rémy Julienne.

- Scènes commentées par le réalisateur (14 minutes) : gouailleur au possible, Philippe Martinez ne dit pas que des choses vraies (notamment au niveau des influences de son film et de l’écriture du scénario) mais dispense toutefois quelques informations intéressantes.

- Film-annonce (1 minute).

- Bandes-annonces (5 minutes) : les bandes-annonces de Champion et Narco.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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