Les noces funèbres

Titre Original
Corpse bride
Genre
Pays
Usa (2004)
Date de sortie
jeudi 11 mai 2006
Durée
75 Min
Réalisateur
Producteurs
Tim Burton
Scénaristes
Caroline Thompson, John August, Pamela Pettler
Compositeur
Danny Elfman
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
75 min
Nb Dvd
1


Synopsis

Au XIXe siècle, dans un village d'Europe de l'est, Victor, un jeune homme, découvre le monde des morts après avoir épousé, sans le vouloir, le cadavre d'une mystérieuse mariée. Pendant son voyage, sa promise, Victoria l'attend désespérément dans le monde des vivants. Bien que la vie au Royaume des Morts s'avère beaucoup plus animée et joyeuse que sa véritable existence, Victor apprend que rien au monde, pas même la mort, ne pourra briser son amour pour sa femme...

Critique Subjective

Le monde de Tim Burton Burton s’est fait un nom avec une comédie bien déjantée portant le nom de Beetlejuice en 1988. Dans cette comédie d’horreur, il explore déjà les rapports entre les vivants et les morts et nous proposent une vision très colorée et administrative du royaume des morts. Amené à adapter Batman au cinéma , Burton reproduit un monde gothique nocturne où Batman est une passerelle entre le monde du jour et de la nuit. Il s’attaque aussi à l’animation traditionnelle avec des marionnettes avec L'Etrange Noël de M. Jack en 1994 où là aussi il explore un royaume des morts volant noël aux vivants.

Les noces funèbres

On le voit bien, ces productions précédentes tournent autour des mêmes obsessions liées à la mort. Les noces funèbres sont  à classer dans le genre gothique de Tim Burton tout comme  Edward aux mains d'argent (1990), Beetlejuice (1988), Sleepy Hollow  (1999). En tant que producteur il n’ apas oublié son passé d’animateur de dessin animé chez Disney et a su innover dans le genre de l’animation avec L'Etrange Noël de M. Jack, James et la peche géante ou celui qui nous intéresse aujourd’hui,Les noces funèbres réalisé avec Mike Johnson

Une machine référentielle

Pourquoi cette longue série de référence dans le paragraphe précédent ? Parce que la vision de la mort qui nous est donnée dans ce film est puisé au sein même du folklore morbide burtonien qui se fait référence à lui-même (la scène du repas de mariage et sa cheminée qui s’éclaire d’une lueur verdâtre renvoie à Beetlejuice, de même que le royaume des morts copié celui de L’étrange noel, les arbres torturés renvoie à Sleepy Hollow et ainsi de suite..) mais aussi au cinéma fantastique d’inspiration gothique (Christopher Lee prête sa voix au prêtre, le piano sur lequel joue Victor est un Harryhausen, célèbre animateur d’effet spéciaux des années 50, il est fait référence aussi  à Vincent Price qui jouait dans Edward aux mains d’argent, etc…)

Et donc ?

Dans le film, il est fait référence à un sortilège Ukrainienne, et c’est bien des pays de l’est que vient l’inspiration des Noces Funèbres. La production fait référence à une légende d’un prince russe marié à une morte. Au-delà de l’aspect gothique qui baigne ce chef d’œuvre d’animation, il faut insister sur trois aspects très important du film. Premièrement, la qualité absolument phénoménal de l’animation des marionnettes et de la réalisation, c’est bien simple on croirait assister à un film modélisé en 3d, quelle performance. Deuxièmement, l’histoire est touchante et les personnages bien dessinés psychologiquement et clairement identifiables dans leurs rôles dans l’histoire. De plus, il serait illusoire de croire que c’est un film pour enfant, cette parabole macabre sur les liens étroits entre l’amour, le goût de vivre et l’amour est destinée à un public mûr. En clair, le coté morbide de Tim Burton nous laisse penser que le monde coloré et joyeux des morts est plus tentant que le monde gris et triste des vivants. Troisièmement, la musique et toutes les parties chantées qui apportent une sacrée surprise et un plus indéniable.

Un dernier mot

En plus d’être un bijou d’animation, Les noces funèbres sont aussi une expérience de cinéma à nulle autre pareille.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


En tout point parfaite, elle contribue à cette illusion de la modélisation 3d. Les décors sont magnifiques et le DVD retranscrit parfaitement à la fois le ton gris du monde des vivants et l’aspect très coloré du monde des morts.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
6.1
Anglais
6.1


La bande sonore de Danny Elfman est d’une importance capitale dans ce film. En Dolby Digital Ex en Vf et en Vo, la bande son remplit continuellement l’espace avec ses bruitages et l’excellente répartition de la musique. C’est en Vo qu’il faut absolument découvrir ce film pour le travail immense des acteurs et pour la qualité des parties chantées bien supérieure à la Vf même si le choix des voix en français est judicieux.. Cerise sur le gâteau, la bande son isolée est accessible directement à la volée et en 5.1

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
65 min
Boitier
Amaray


Menu et interactivité

Menu animé et en musique dans l’esprit du film. Toutes les transitions sont animées
Suppléments:

- "Le souffle de vie des animateurs" (6’38) : Une animation hallucinante mouvement par mouvement, ce reportage nous montre l’envers du décor de ce travail dantesque.
- "Deux mondes, deux univers" (4’04) :
Petite présentation du monde des morts par le réalisateur, le scénariste et Tim Burton plus décalé que jamais. Un peu trop paraphrastique.
- "Trouver sa voix" (5’59) :
Tim Bruton renvoie l’ascenseur à ses amis qui ont bien voulu prêter leur voix sur un film à petit budget : Joanna Lumley (la Purdey des New Avengers) Johnny Depp, Christopher Lee, et bien d’autres, il suffit de consulter la fiche des acteurs présent.
- "Musique de noces" (74mns) :
la musique du film en piste audio séparée, en voilà une excellente idée.
Les marionnettes (6’33) : La création des marionnettes, on est bluffé par la précision et la taille des marionnettes.
Documentaire sur Danny Elfman, compositeur de la musique (4’56) :
Reportage très intéressant sur le processus créatif entre Tim Burton et Danny Elfman, dans ce film la musique est très importante puisqu’on est à la limite de la comédie musicale avec beaucoup de parties chantées
Entretien avec Tim Burton (3’39) : Ce documentaire est un peu mensonger puisqu’on y voit jamais Tim Burton, mais ce sont les autres qui en parlent le mieux. Hagiographie de Burton donc par les acteurs du film.
Making of : Les voix des personnages (7’36) :
en split screen, les acteurs au travail lors du doublage. Ce reportage fait un peu double emploi avec Trouver sa voix, l’autre documentaire sur le doublage.

Coulisses de l'animation (13’28) : Assez amusant en réalité de voir l’animation et le détail des marionnettes en accéléré. La technique du stop Motion (on prend une photo du personnage, puis on arrête la prise de vue pour modifier l’expression ou le mouvement et ainsi de suite, ce qui prend un temps phénoménal pour chaque seconde d’animation, composé de 25 stop motion)

Bande annonce originale
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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Bonus Cachés
Court Metrage