Charlie et la chocolaterie

Genre
Pays
Etats-Unis (2005)
Date de sortie
mercredi 8 février 2006
Durée
115 Min
Réalisateur
Producteurs
Richard D. Zanuck
Scénaristes
John August (basé sur le livre de Roald Dahl)
Compositeur
Danny Elfman
Format
Dvd 9
Site Internet
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
115 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Le petit Charlie Bucket (Freddie Highmore) vit une vie misérable à l’ombre de l’immense chocolaterie de Willy Wonka (Johnny Depp) que personne n’a vu depuis prés de 15 ans. Son grand-père Joe (David Kelly) lui raconte l’histoire de ce génie de la confiserie chez qui il travaillait vingt ans plus tôt. Créateur d’un véritable château en chocolat, Willy était au sommet de son art quand il a renvoyé tous les employés de son usine après avoir constaté que ses secrets de fabrication avaient été volés par des concurrents déloyaux renseignés par des salariés indélicats.

Peu de temps après, des affiches commencent à orner tous les murs de la ville : cinq tickets d’or ont été mis dans les tablettes de chocolat Wonka. Celui qui trouvera l’un de ses tickets pourra visiter l’usine et l’un des cinq chanceux aura même un cadeau spécial. Charlie aimerait bien avoir un ticket, mais ses parents sont tellement pauvres qu’ils ne peuvent pas acheter ce chocolat…

A propos du film

« Charlie et la chocolaterie » de Tim Burton est le second film adapté du roman pour enfant de Roald Dahl. Cet écrivain britannique s’est illustré par ses récits fantastiques atypiques où personne n’est tout noir ou tout blanc. Ses livres ont été nombreux à être adaptés au grand écran et ce fut donc le cas de celui-ci qui fit l’objet d’une première réalisation en 1971 par Mel Stuart, qui a essentiellement réalisé des films pour la télévision. Cette comédie musicale, intitulée « Willy Wonka & the Chocolate Factory », s’était inspiré assez librement du roman et avait été remarquée par ses belles chansons écrites par Anthony Newley et surtout par le rôle titre joué par Gene Wilder.

Pour Tim Burton, adapter ce roman à l’écran était presque un passage obligé, tant l’univers du livre était proche de la ‘folie’ de ses réalisations passées, de « Edward aux Mains d’Argent », où il collaborait déjà avec Johnny Depp (on retrouve d’ailleurs un clin d’œil à ce film au moment de l’inauguration de la chocolaterie) à « Mars Attacks » ou à « Beetlejuice ». C’est d’ailleurs la quatrième fois que le réalisateur engage Johnny Depp dans un rôle qui était pratiquement écrit pour lui.

Deux autres personnages sont essentiels dans ce film : les Oompa-Loompas et Charlie. Les Oompa-Loompas sont tous joués par une seule personne : l’acteur de petite taille Deep Roy. Obligé d’incarner tout le personnel de l’usine, ce dernier a du apprendre à danser, à chanter, à faire de l’alpinisme, à jouer des instruments de musique… Pour le rôle titre du film, c’est Johnny Depp qui a recommandé à Tim Burton d’engager Freddie Highmore qu’il avait côtoyé sur le tournage de « Neverland » et qu’on a également vu dans « Deux frères » de Jean-Jacques Annaud. Enfin, Tim Burton n’a pas oublié de confier un rôle à sa femme Helena Bonham Carter qui incarne ici la mère de Charlie.

Pour rendre son délire visuel crédible, Tim Burton a fait reconstituer les décors de la chocolaterie sur un immense plateau qui comportait une vraie cascade de chocolat et la rivière qui va avec. Mais au lieu du chocolat c’est près d’un million de litres d’un savant mélange de peinture qui été utilisé. Par contre, une grande partie des friandises du décor étaient vraies et les barres de chocolat ont été fournies par Nestlé.

Dernier élément essentiel du film, la musique est une création de Danny Elfmann, qui a maintenant pris l’habitude de travailler avec Tim Burton depuis « Pee-wee's Big Adventure » en 1985. Le compositeur nous gratifie ici d’une musique symphonique où l‘on reconnaît immédiatement sa ‘patte’, mais aussi des chansons du film pour lesquelles c’est lui qui interprète les multiples voix des chœurs !

Critique subjective

Une fois de plus Tim Burton nous épate avec son style particulier qui mélange humour, dépaysement, magie, fantaisie et retour à l’enfance. Il parvient à faire ressortir toute la richesse du livre Roald Dahl et à faire de ce conte éminemment moral un vrai moment de plaisir pour le spectateur. Ce très beau film est servi par une interprétation époustouflante de vérité et de candeur du jeune Freddie Highmore qui a assurément de l’avenir dans le 7ème art. Il est épaulé par un Johnny Depp qui s’affirme de film en films comme l’un des meilleurs acteurs de sa génération. Visuellement le film est une réussite complète qui enchantera toute la famille ! Un DVD à ne pas manquer mais pour le visionnage duquel il faudra impérativement prévoir une réserve de chocolat tant le long-métrage vous donnera envie de vous immerger dans ses douceurs avec tous vos sens !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Le premier DVD est entièrement consacré au film, avec des bonus minimaux. C’est le gage d’une compression qui limite au maximum tout artefact. L’image présentée à tout pour enchanter le regard, avec une superbe définition globale et des couleurs éclatantes qui flattent la rétine. Si le film est proposé au format 1.85 pour remplir l’image d’un téléviseur 16/9ème, la virtuosité graphique de Tim Burton ne donnera sa pleine mesure que sur de très grands écrans pour lesquels le DVD constituera un étalon de mesure pour le rendu des couleurs ! C’est particulièrement vrai lors de l’entrée dans la grande salle de la chocolaterie, où le vert éclatant du gazon parsemé de bonbons multicolores permet d’apprécier la bonne séparation des teintes.

L’œil exercé notera tout de même que la perfection absolue n’est pas atteinte, essentiellement du fait d’un très léger fourmillement perceptible sur quelques fonds unis en haute lumière lors de la scène dans la salle des noisettes ou dans la salle de télévision.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


Le DVD est proposé avec deux pistes sonores en Dolby Digital 5.1 anglaise ou française. La première bonne surprise vient des doublages français d’excellente qualité qui permettent aux francophones de profiter du film aussi bien que les anglophones. Ces deux pistes utilisent exactement les mêmes sons d’ambiance qui sont un modèle de spatialisation accompagnés d’une dynamique parfaitement équilibrée. De temps à autre on a droit à des effets surround particulièrement marqués (comme lors de l’attaque des écureuils) mais les enceintes arrières fonctionnent également, de façon plus discrète, durant l’ensemble du film. Enfin, le caisson de basse est à la fête, sans excès, mais on veillera quand même à son volume pour ne pas se fâcher avec ses voisins !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
120 min
Boitier
Amaray


Ce coffret collector édité par Warner contient deux disques. Le premier DVD débute sur une superbe interface qui reprend le cheminement d’une plaquette de chocolat dans l’usine. Il contient le film, son chapitrage, sa bande annonce ainsi qu’une publicité pour la bande originale du film. Les véritables suppléments sont donc entièrement reportés sur le second DVD qui est découpé en deux parties principales, liées entre elles par de superbes menus qui reprennent les décors et les acteurs du film :

Bonus
Cette partie des suppléments est dédiée à la réalisation du film à travers quelques-uns de ses aspects les plus inhabituels

L’attaque des écureuils (10 minutes – VOST)
Dans ce documentaire nous suivons l’équipe des dresseurs d’écureuils qui, aidée par Tim Burton, explique comment s’est passé le dressage des écureuils pour le film. On voit également le tournage de la séquence de l’attaque de ces rongeurs ainsi que la réalisation des copies informatiques et en poupée de ces animaux.

Fantastique M. Dahl (17 minutes – VOST)
Ce documentaire est une biographie de l’écrivain anglais Roald Dahl, auteur du livre qui a servi de base à « Charly et la Chocolaterie ». Ses petits-enfants et d’autres membres de son entourage reviennent sur sa jeunesse et sa façon d’écrire… Pas franchement passionnant, ce documentaire a tout de même le mérite de donner une idée sur l’état d’esprit de l’auteur qui est bien retranscrit dans ce film par le réalisateur.

Devenir un Oompa-Loompa (8 minutes – VOST)
Ici la production revient sur l’un des éléments les plus importants du film : les Oompa-Loompas, qui ne sont qu’une seule personne : l’acteur de petite taille Deep Roy. Tim Burton avait décidé que tous les Oompa-Loompas seraient strictement identiques. Il a donc fallu que l’acteur endosse tous les rôles de sa ‘tribu’ et que l’ensemble soit intégré au film grâce au compositing informatique et avec l’aide de quelques marionnettes. Un document vraiment très intéressant pour les amateurs d’effets spéciaux.

Un Savoureux mélange
Cette dernière section des ‘Bonus’ est elle-même subdivisée en plusieurs parties et se consacre essentiellement à la réalisation du film:
Charlie et la Chocolaterie : rêves de chocolat (6 minutes – VOST)
Tim Burton présente l’univers de Roald Dahl et explique comment il a voulu adapter son livre en lui étant le plus fidèle possible, tout en y intégrant un peu de son propre univers.

Différents visages, différents parfums (10 minutes – VOST)
Ce second document revient en détail sur le casting des différents acteurs du film. Cela ressemble un peu à de l’auto congratulation par certains côtés, mais l’origine de certains acteurs est intéressante.

Charlie et la Chocolaterie : de doux sons (7 minutes – VOST)
Cette partie du Making of est constacrée aux chansons et à la musique du film composées par Danny Elfman.

Le créateur du chocolat (6 minutes - VOST)
Ici Tim Burton et les autres membres de l’équipe reviennent sur la création des décors et des costumes du film. C’est l’un des documents les plus intéressants pour comprendre tout le travail qu’il y a derrière la caméra.

Sous l’emballage (7 minutes – VOST)
Cette dernière partie revient sur les effets spéciaux qui ne sont pas traités spécifiquement ailleurs sur le DVD.

DVD-ROM
La partie DVD-ROM du disque est uniquement destinée aux machines fonctionnant sous Windows et non compatible avec Macintosh. En dehors du lecteur ‘Interactual Vidéo’ et des liens vers les sites Internet de l’éditeur et du producteur, on y trouve une démonstration du jeu vidéo « Charlie et la Chocolaterie ».

Activités

Dans cette deuxième partie du DVD, les différentes sections sont consacrées principalement aux enfants :

La danse des Oompa-Loompas

Les enfants peuvent ici apprendre les pas de danse des Oompas-Loompas, mais aussi jouer avec eux en sélectionnant la bonne série de directions sur la télécommande du lecteur DVD.

La mauvaise noix

Dans ce jeu il faudra aider les écureuils à mettre les noix pourries à la poubelle, sans gâcher de bonnes noix.

La machine à inventions

Dans la salle des inventions il est possible de mélanger deux à deux douze ingrédients bizarres pour en tirer un bonbon qui sera goûté par un Oompas-Loompas qui devra en subir les effets variés.

A la recherche du Ticket d’Or

Dans ce jeu il faudra aider les cinq enfants à trouver leurs tickets d’or à travers cinq séries de trois épreuves. Ce jeu assez long est récompensé par la chanson ‘Auguste Gloop’ en version de pré-animation (images de synthèse sans textures).

Un mot sur les suppléments

On saluera l’éditeur qui en donne ici pour tous les goûts. Les parents apprécieront les différents documentaires qui constituent un intéressant Making Of, tandis que les enfants auront amplement de quoi jouer avec les nombreux bonus qui leurs sont réservés.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage