The Big Lebowski - Edition spéciale (RE-Masterisée)

Genre
Pays
USA (1998)
Date de sortie
mercredi 5 avril 2006
Durée
110 Min
Réalisateur
Producteurs
Ethan Coen
Scénaristes
Joel et Ethan Coen
Compositeur
Carter Burwell
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Sylvain Fossey
Editeur
Edition
Special Edition EP
Label
Zone
2
Durée Film
110 min
Nb Dvd
1


Synopsis:
Jeff Lebowski, prénommé le Dude, est un paresseux qui passe son temps à boire des coups avec son copain Walter et à jouer au bowling. Un jour deux malfrats le passent à tabac et pissent sur son tapis. Il semblerait qu'un certain Jackie Treehorn veuille récupérer une somme d'argent que lui doit la femme de Jeff. Seulement Lebowski n'est pas marié... C'est une méprise, le Lebowski recherché est un millionnaire de Pasadena ce qui entraîne le Dude en quête d'un dédommagement auprès de son richissime homonyme...

 

Le film :

 

On ne présente plus LE film culte des frères Coen, The Big Lebowski. Comment faire une critique sur un tel film et comment ne pas se poser des questions du genre :

Qui est  vraiment Jeff Lebowski ? Quel est le but de cette histoire ? Où est passé l’argent ? Il y a-t-il vraiment un petit Lebowski en route ? Est ce vraiment ça la logique des choses ? Et bien d’autres …

 

Qui est  vraiment Jeff Lebowski ?

 

Jeff Lebowski ou le Dude n’est pas un héro, quoi que… C’est un mec parmi tant d’autre qui habite une sorte de bungalow sur Venice Beach. Ce n’est pas un feignant comme on pourrait l’imaginer, pas le glandeur de première mais comme il le dit lui-même c’est un pacifiste. Habillé de façon plus que cool, écoutant de journée de la musique folk américaine, arpentant des sandalettes en plastique ce gars est resté bloqué dans son monde pacifique genre hippie, un gars qui ne demande rien à personne, qui a choisie sa façon de vivre, celle qu’il lui correspond, il a décidé de faire ce qu’il aime avec ses potes. Ses centres d’intérêt, fumer de l’herbe, jouer au bowling et surtout boire des White Russian. La devise du Dude, Carpe Diem !

 

Phrases cultes :

 

‘’Un tapis qui donnait de la cohésion à la pièce…’’

‘’Avec des amis comme ça pas besoin d’ennemis…’’

 

Les personnages secondaires :

 

Walter :

 

Le meilleur ami du Dude, individualiste de première, qui a toujours raison, qui vit dans le passé et qui n’arrête pas de faire des amalgames entre guerre du Viet-Nam et religion. Ce n’est pas un mauvais gars mais c’est le bourrin de service qui applique les règles à la ligne et sort même un pistolet en pleine partie de bowling à cause d’un pied qui a mordu la ligne. On peut dire que cette histoire prend de l’ampleur à cause de lui car c’est lui qui fait monter la sauce et entraîne tout le monde dans sa ‘’folie’’ avec le parallèle entre l’histoire du tapis du Dude et le millionnaire Jeffrey Lebowski.

 

Phrase culte :

‘’Aujourd’hui c’est shabbat, je n’utilise pas de voiture, je ne conduit pas, je ne fais rien, même pas allumer le four…’’

‘’Ta mordu la ligne tu te met 0 smoky !’’

 

Donny :

 

Danny en VF, pourquoi ce changement bizarre, mec effacé, un des potes de Bowling du Dude qui n’arrive jamais à placer un mot à cause d’un Walter grande gueule qui lui coupe sans cesse la parole. On ne sait pas grand-chose sur lui voir quasiment rien car il ne dit pratiquement rien et finira par mourir d’une balle perdue lors de l’affrontement avec les nihilistes allemands.

 

Le millionnaire, Jeff Lebowski :

 

Vétéran handicapé qui n’est pas du tout millionnaire. Il jongle entre œuvres caritatives et magouilles financières. Il décide d’employer le Dude pour réaliser la transaction entre sa femme et le million de dollars de rançon que demande les nihilistes allemands mais tout ceci n’est qu’une mascarade pour récupérer l’argent quoi que on ne sera jamais...

 

Maud Lebowski :

 

Fille de Jeff Lebowski, le millionnaire et artiste féministe qui fait de la peinture nu. Elle souhaite récupérer le million de dollar que Jeffrey a perdu et lui propose de prendre 10%

Les nihilistes allemands :

Une histoire de disque vinyle ou de film porno et encore on ne sait pas vraiment d’où ils viennent, accompagné d’un animal amphibien, ils essayent de faire croire qu’ils ont kidnappés la femme du millionnaire et demandent une rançon d’un million de dollars.

Mais qu’en tirer d’un film comme ça ?

C’est vrai ça, l’histoire part de rien et pourtant elle est vraiment bien travaillée mais que retenir d’un tel film ? A la base c’est une pure comédie qui représente des personnages fort en caricature où l’on montre un petit groupe d’ami qui part à la recherche de la vérité sur une histoire de tapis souillé par un chinois.  Ce film se  transforme en véritable film d’action et on se prend très vite au jeu. Les scènes sont déjantées, les dialogues sont géniaux et fusent de tous les cotés pour un film finalement percutant et surtout intelligent qui nous montre la société américaine sous son véritable visage où la devise est chacun pour soi et soyer heureux comme ça sans rien demander à personne. On voit donc le personnage du Dude qui ne se moque pas de la société mais qui essaye de trouver sa place et essaye de comprendre pourquoi on en est arrivé là. Finalement c’est peut être lui qui a raison, pourquoi se prendre la tête, ce la couler douce c’est peut être ça le bonheur tout simplement et pas besoin de chercher plus loin…

Coté technique, cette édition nous propose une image nettoyer pour notre plus grand plaisir, les pistes audio sont d’excellentes qualité par contre on reste sur sa faim avec des bonus assez limités, dommage.

En conclusion, ce film est culte car les dialogues sont percutants, on retient des phrases qui sont devenus des classiques. Le jeu des acteurs est vraiment parfait, l’ambiance décalée en fait un film unique et après le visionnage du film on se pose des questions. La scène du rêve psychédélique est vraiment réussie sur fond de clip musical, c’est vraiment bien pensé. Ce film peut paraître idiot où l’on n’apprend rien, même comme un film où l’on raconte les péripéties d’un crétin feignant mais il n’en rien, c’est une pure satire de la société américaine, une vraie réussite de la part des frères Coen qui peut se comparer au White Russian, simple mais efficace.

Anecdotes :

En version originale le mot fuck est mentionné plus de 280 fois ce qui n’est pas du tout la représentation de la VF où on peut les compter sur les doigts de la main et cela donne beaucoup moins de cohérence par rapport à l’état d’esprit du film en général.

La recette du White Russian :

3cl de Kahlua

3cl de Vodka

3cl de lait

 

Le tout frappé au shaker avec de la glace pillé et servi dans un verre à whisky, un vrai délice, à consommer bien sur avec modération…
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


La qualité de cette édition remasterisée est vraiment excellente et on prend tout de suite un vrai plaisir  à suivre l’histoire du Duke. Le master est propre et bien nettoyé de toutes les imperfections des versions précédentes. Les couleurs sont belles, un peu sombre sur les arrières plans mais rien de choquant, la compression excellente, la définition de l’image quasiment parfaite. Que dire un film culte avec une image propre, une remasterisation réussie.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


Au menu on retrouve des pistes Dolby Digital 5.1 dans quatre langues différentes. Ces pistes sont d’excellente qualité avec une voix centrale prédominante qui donne toute son ampleur au dialogue du film, une stéréo claire qui met en avant la musique du film et des effets Surround bien présent. Des pistes aussi agréables à écouter en version française qu’en version originale.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
35 min
Boitier
Amaray


Cette édition malgré ces qualités pêche un peu sur les bonus avec au menu :





Introduction de Mortimer Young (5min) :
Voilà un petit bonus sympa qui reste dans l’esprit du film, décalé. Mortimer Young nous parle de la restauration d’un grand film sur ton de documentaire historique. Ce bonus aurait pu être mis en avant en présentation du DVD juste avant les menus.  

 

Making of (25min) :

 

Comme son nom l’indique voici donc le making of de ce film avec une interview des frères Coen qui nous livre quelques anecdotes et leur choix au niveau du casting et également l'intervention des acteurs principaux.  Ce making of était à la base destiné à la télévision et on remarquera quelques coupures. On n’apprend pas beaucoup de chose mais on sent que les deux frères prennent plaisir à parler de leur film et de leur état d’esprit à l’époque.

 

Et pour finir nous avons le droit à une galerie de photographies de Jeff Bridges (3min), clichés pris sur le vif au cours du tournage du film.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage