Prey

Genre
Pays
U.S.A (2006)
Date de sortie
vendredi 14 juillet 2006
Durée
600 Min
Plateforme
Xbox360
Informations
Complémentaires
Disponible sur PC et Xbox 360 (version testée)
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
600 min
Nb Dvd
1


 

Longtemps annoncé, nous n'espérions plus voir un jour arriver Prey sur PC et encore bien moins sur consoles! Dévellopé par Human Head Studios, et édité par 2K Games, nous allons voir ensemble ce que vaut finalement ce titre qui fut l'un des chocs majeur de l'E3 2005. Alors Prey ne sera-t-il qu'un FPS de plus, ou apportera-t-il une brise fraîche et légère par ses chaudes journées d'été? Prey-parez vous, notre test complet est dans les lignes qui suivent.




L' Histoire


Tommy, un mécanicien coincé dans une réserve indienne rêve d'une vie meilleure. Ilaimerait partir à la découverte du monde, loin de sa famille et de ses racines. La vie de Tommy va être complèytement bouleverée, le jour où il est contraint de réveiller des pouvoirs spirituels longtemps oubliés. Enlevé par un inquiétant vaisseau placé en orbite autour de la Terre, il se lance dans une incroyable aventure pour tenter de sauver sa vie, de celle de Jen et de la planète toute entière.



Prey-pare toi à un choc visage pâle


Tout d'abord, il est bon de rappeler que Prey(La Proie) est un de ces jeux que nous n'espérions plus voir arriver tellement les années s'écoulaient sans ne toujours rien voir arriver...En effet, le jeu est en dévellopement depuis la deuxième moitié des années 1990 et pour la petite histoire devait venir concurrencer le règne de Quake premier du nom... La question principale que l'on pouvait se poser était de savoir si un titre en développement depuis tant d'années ne risquaient pas de peiner face aux productions actuelles dans le domaine du First Person Shooter (Far Cry, F.E.A.R), et si les innovations d'antan allaient être remisent au goût du jour ou totalement retravaillées. Le jeu commence dans un bar situé en plein coeur d'une réserve indienne, et oui, le personnage incarné n'est pas un visage pâle venut marcher sur les terres des ancêtres, mais d'un indien Cherokee (pas le 4*4... oui je sors...) refusant l'héritage spirituel donné par ses ancêtres. Premier constat, la partie graphique utilisant le moteur de Doom 3 est une réussite totale, en présentant la meilleure utilisation à ce jour, que ce soit sur PC ou Xbox 360 (version testée) les deux versions étant parfaitement identiques de ce point de vue. Quelques minutes plus tard, Tommy, sa copine Jen et son grand-père sont enlevés dans d'étranges circonstances et atterissent dans un lieu qui dépassent littéralement leur imagination. Car force est de reconnaître que l'une des qualités majeurs du titre est sans aucun doute son scénario, qui s'impose dores et déjà comme un incontournable, un des plus accrocheur de ces dernières années. Ce n'est pas tant l'histoire en elle-même qui est fascinante, mais son déroulement qui ne cesse d'étonner le joueur; l'histoire basique aux premiers abords s'étoffe petit à petit et devient de plus en plus complexe,lui faisant se poser de nombreuses questions ne trouvant de réponses qu' à la fin du jeu. Pour le moment, Prey à de son côté une partie graphique irréprochable, et un scénario brillant mais comme ous le savons tous, ceci ne suffit pas à faire d'un jeu un bon titre et encore moins un incontournable. Penchons-nous donc un petit peu plus sur le cas de Prey.




E.T versus Cherokee


 

Concernant la maniabilité du titre, rien à redire les déplacements aux sticks analogiques sont amples et précis, le gestionnaire d'armes disponible via les gâchettes gauche/droite tout est fait ici pour aider le joueur et non le freiner. Ce mot d'ordre étant plus généralement assimilable au jeu tout entier. Qualité ou défaut? Difficile d'en juger, mais de notre côté nous considérons ceci comme une vertue et non un défaut préjudiciable au titre. En effet, le personnage ne meurt jamais ou presque dirons-nous; une fois la barre de vie à zéro, Tommy se retrouve dans un monde spirituel ou il devra abattre des esprits de couleurs rouge (vie) et bleu (esprit) et reprend la partie là ou l' a quitté. Tommy à la capacité de sortir de son envellope charnelle, pour aller débloquer des portes, atteindre des endroits physiquement innacessibles ou abattre plus facilement des ennemis; l'écran à cet instant arborant une couleur bleu prédominante, la "zen touch". Concernant les ennemis d'ailleurs, disons que ceux-ci donnent parfois du fil à retordre, mais sont loin d'être un frein à votre progression bien loin de là, leur intelligence étant oscillatoire, et la diversité du type d'ennemis très restreint...et c'est bien dommage. Le reproche que nous formulerions également à Prey est le même que nous formulions pour Doom 3 (tiens donc) ou encore F.E.A.R, le joueur à l'impression d'enchaîner les couloirs; bien qu'à l'inverse de ses prédecesseurs les environnements sont beaucoup plus variés, et que quelques petites idées innovantes font leur apparition. Effectivement, pour palier à ce défaut, les dévelloppeurs ont conçut des niveau défiant toutes les lois de la gravité, Tommy pouvant ainsi se déplacer n'importe ou dans les niveaux lorsque des tapis adhésifs sont disponibles, attention donc à ne pas manger trop lourdement avant une partie de Prey...le système en tout cas est franchement épatant. La seconde innovation vient des portails interdimensionnels dans le plus pur style Stargate, qui à première vue ne ressemblent à rien du tout, mais qui constituent de véritables passerelles entre les niveaux, renouvellant ainsi leur architecture de manières drastique. Ceux-ci emmènent le joueur dans des endroits pour le moins innatendus, et dans des positions pour le moins inconfortables ! Concernant son armement, Tommy se retrouve avec des armes d'un autre monde c'est le cas de le dire; bras-sulfateur, fusil équipé d'un oeil infrarouge (un vrai !), grenade d'élevage etc, c'est notre estomac qui en prend définitivement un coup... Prey propose également de piloter un véhicule, une navette qui redonne un second souffle au titre mais qui à le défaut de devenir beaucoup trop mis en avant lors des dernières heures de jeu...



Prey à un totem en béton armé


 

Nous avions beaucoup de craintes face à un jeu en dévellopement depuis tant d'années, mais le constat final est largement positif. Doté d'une réalisation impressionnante, d'un scénario magistral et d'innovations pour le moins convaincantes, ce titre est l'évènement majeur de cet été 2006 sur PC et Xbox 360. Un peu court en solo, puisque affichant une durée de vie d'approximativement 8-9 heures, Prey n'en demeure pas néanmoins un excellent titre qui utilise savamment chaque minute pour passionner le joueur au sein de son récit et de son univers haut combien fantastique.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 720p
Format Cinéma
1.85:1


Prey en HD, une merveille

La réalisation est de haute volée, aussi bien sur PC que Xbox 360. Utilisant le moteur graphique de Doom 3, Prey est le jeu en tirant le plus partie (beaucoup plus que Quake 4 par exemple...). Sur PC une configuration solide est requise, nous avons d'ailleurs noté quelques problèmes sur certains modèles de cartes graphiques ATI -un comble pour un jeu optimisé pour la marque- affichant de sévères ralentissements. Sur Xbox 360 l'utilisation d'une télévision HD est encore plus recommandé qu'à l'habitude, jouer sur une télévision standard faisant cette fois énormément perdre en qualité; au pire branchez votre console avec un câble vidéo avancé livré dans le pack Premium. L'architecture des niveaux aurait put poser un soucis si les tapis anti-gravitationnels et les portails interdimensionnels apportant un souffle d'innovation dans un type de jeu qui à malheureusement pour habitude d'enchaîner les couloirs... La modélisation d' ensemble frise la perfection, bump-mapping, effets d'éclairages et filtres toutes les technologies graphiques actuelles sont misent à profit dans Prey et à l'écran le constat est largement convaincant.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1


Les joies du son multicanal

La bande-originale de Prey est dans l'ensemble très convaincante, même si nous regrettons amplement sa mise en retrait par rapport aux bruits des balles (enfin de ces choses), tellement celle-ci force le respect. Doublé en anglais, et sous-titré en français, mieux vaut être anglophone pour saisir toutes les subtilités des dialogues, la traduction étant assez oscillatoire et gâchant en quelque sorte les phases de dialogues. Branché sur un ampli 5.1, la prestance de la piste Dolby Digital impose son règne et immerge le joueur au sein de cette aventure unique de manière optimale, un conseil jouez à volume modéré vous risqueriez de vous fâcher avec votre voisinage.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
En multijoueur Prey parvient à suffisament retenir l'attention pour en justifier sa création, mais sur le long terme il sera difficile de savoir si Prey tiendra la longueur ou pas, les serveurs n'étant actuellement pas surchargés...
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage