Casanova

Genre
Pays
USA (2005)
Date de sortie
mercredi 20 septembre 2006
Durée
108 Min
Réalisateur
Producteurs
Touchstone Pictures et The Mark Gordon Company
Scénaristes
Kimberly Simi et Jeffrey Hatcher
Compositeur
Alexandre Desplat
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Oui
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
108 min
Nb Dvd
1


Giacomo Casanova (1725-1798), le plus célèbre des amants que l’histoire ait connu. Un personnage, qui inspira bon nombre de réalisateurs Italiens (Fellini, 76, Comencini, 69), mais aussi Français (J. Boyer, 46) ou Américains (S. Wood, 45). Cette fois çi les Studios Disney  se lancent dans l’aventure pour notre plus grande inquiétude certainement. Et c’est au réalisateur Suédois Lasse Hallström (Ma vie de chien, 88, Le Chocolat, 01), que revient la dure tâche d’adapter la nouvelle aventure de ce séducteur hors pair, tout en respectant le cahier des charges particulièrement restrictif du studio. Et c’est certainement là que le bas blesse, car le réalisateur, tout en réécrivant l’histoire de Casanova, nous offre un personnage qui se retrouve être plus proche de Valmont que de l’amant de Venise. Il n’aime plus les femmes pour le bonheur de les séduire et de leur apporter du plaisir, mais pour les humilier et leur voler leur vertu. Hors si ce portrait correspond à Valmont, il n’en était rien pour Casanova.

Et voilà la légende affublée d’une sorte de mission imposée par la papauté qui consiste à trouver une femme avant la fin du carnaval. Et bien évidemment ce dernier, au moment de prendre son engagement, croise le regard dévastateur d’une belle créature qui mettra en péril son engagement. Le résumé ne manque pas de naïveté et l’ensemble est, somme toute, traité avec beaucoup de légèreté.

Lasse Halström, ne s’embarrasse pas, pour le moins que l’on puisse dire des détails historiques qui entoure le personnage mythique de Casanova. Au contraire, il parvient à utiliser le mythe pour créer sa propre vision de la légende. Ainsi de même que Valmont, Casanova se fixe des défis, il n’est plus l’amateur de vertueuses jeunes filles, mais plutôt une sorte d’abject prédateur. De plus, le jeune vénitien, n’est plus celui dont les mots touche le coeur des femmes, mais plutôt celui dont la voix les pousse à l’orgasme. On le comprendra donc très vite, le "Casanova' de Lasse Hallström ne rejoindra pas le panthéon des biographies historiques, mais plutôt celui des vulgarisations des mythes. Seule Venise bénéficie d’un traitement de faveur, le réalisateur, ayant dès l’origine du projet décidé de tourner les extérieurs directement sur place. Donnant d’un coup un volume particulièrement impressionnant, et un atmosphère forcément réaliste. Un vrai régal pour les yeux ! Une attention dont Casanova, n’aura pas bénéficié.

Et pourtant si le bas blesse, concernant la véracité de l’histoire de l’amant Vénitien, l’ensemble ne manque pas d’intérêt et se révèle même être une belle histoire d’amour. Où l’on voit un enfant devenu adulte attendre inlassablement le retour de sa mère (on n’est pas loin du mythe d’Œdipe), et qui pour cela ne cesse de fuir l’amour, jusqu’à ce que celui ci le rattrape. Heath Ledger (The Patriot, 00, Le secret de Brokeback Mountain, 06), devient le choix idéal de ce film léger, dans lequel sa performance ne fera pas date dans sa carrière, mais ne fera certainement pas ombrage. Ce film est aussi l’occasion de retrouver un Jeremy Irons (Callas Forever, 02, Kingdom of Heaven, 05), cabotin à souhait, même si l’on regrette une fois encore que l’ambition ne soit toujours pas à la hauteur de son talent (Mais heureusement, on est encore loin de  la piètre prestation de « Donjons et Dragons »). Côté féminin l’ensemble ne manque pas non plus d’intérêt et l’on tombe vite sous le charme brut de la belle Sienna Miller (Irrésistible Alfie, 04) et sous celui plus coquin de la douce Natalie Dormer, que l’on découvre pour la première fois à l’écran.En conclusion, un agréable divertissement qui, même s’il ne respecte pas la réalité historique de Casanova, n’y fait pas atteinte et l’utilise sous une forme un peu plus hollywoodienne et naïve. Rien de grave en soit, à conseiller pour la famille certainement.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


On le sait chez Disney, la plupart des Dvd sont particulièrement bien travaillé, c’est encore le cas avec « Casanova », dont les extérieurs tourné à Venise même, sont merveilleusement mis en valeur, très peu de grains sur les scènes un peu sombre et des couleurs éclatantes, c’est une vrai réussite.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Un 5.1 un peu faiblard, qui aurait mérité un peu plus de dynamique. Certains dialogues devenant un peu faibles par rapport à la musique d’un carnaval bien présente.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray


De bien beaux bonus dans cette édition. Un Making off, où l’on s’aperçoit qu’effectivement Venise était plus au centre des préoccupations que son légendaire personnage. Un très beau documentaire sur les costumes, ainsi qu’un autre sur les aperçus de Venise. Puis une scène rallongée, et enfin les commentaires audio du réalisateur qui tendent à nous expliquer ses choix dans la réalisation de ce film.

 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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Multi-angle
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Bonus Cachés
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