Venom

Titre Original
Venom
Genre
Pays
Etats-Unis (2005)
Date de sortie
mercredi 20 septembre 2006
Durée
83 Min
Réalisateur
Producteurs
Kevin Williamson, Harvey Weinstein, Bob Weinstein
Scénaristes
Flint Dille
Compositeur
John Debney, James L. Venable
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
83 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Dans une petite ville de Louisiane, des jeunes gens vont être traqués par un être maléfique dont l’existence est liée à la religion vaudou.

Critique subjective

Sous genre ultra codifié du cinéma d’horreur, le slasher est apparu en 1978 avec Halloween de John Carpenter. Après une période faste dans les années quatre-vingt, le genre, engoncé dans ses quelques règles immuables, a rapidement montré ses limites. Il « renaît » en 1996 avec Scream, que réalise Wes Craven d’après un script de Kevin Williamson. Williamson, un nom honnit par l’amateur de cinéma horrifique, et pour cause. Non content de planter un couteau dans le dos du slasher (avec le scénario de Scream donc), ce triste sire a également émasculé tout le cinéma d’horreur. Le genre a presque mis une décade pour s’en relever. Dix longues années pour évacuer un second degré référentiel et renouer avec une coloration résolument plus âpre. Passons. Aujourd’hui usé jusqu’à la corde, le slasher connaît pourtant régulièrement de nouveaux avatars. C’est le cas avec Venom, un titre produit (notamment) par Kevin Williamson et mis en boîte par Jim Gillespie, réalisateur à qui l’on doit un Souviens-toi l’été dernier qui, en 1997, surfait clairement sur le succès de Scream. La boucle est bouclée.

Sur fond de mythologie vaudou, Venom oppose des teenagers (le casting est du genre poulettes poumonées et minets gominés) à un boogeyman singulier puisqu’il s’agit d’un routier mort-vivant habité par de mauvaises âmes ! Surpuissant, ce bad guy d’outre tombe montre une nette préférence pour le pied de biche lorsqu’il est question d’occire de l’adolescent. N’apportant rien de nouveau au genre, Venom possède toutefois quelques bonnes idées visuelles, comme le fait d’avoir situé l’action dans les bayous de Louisiane, un décor fantasmagorique ici relativement bien exploité (on pense surtout à la séquence nocturne dans le marécage). S’il y a bien quelque chose à sauver dans le film, c’est sa superbe photographie (très sombre) qui magnifie un environnement naturel déjà saisissant. Sans être transcendante, la réalisation de Gillespie n’est pas honteuse, et l’on relève même quelques plans sympathiques, hélas souvent desservis par un montage grossier.

Verdict

Convenu (on devine d’emblée quels sont les personnages qui vont passer de vie à trépas), Venom constitue un slasher plutôt mauvais ; en tout cas certainement pas le titre qui renouvellera le genre.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Le pressage DVD de Venom n’a pas dû être tâche aisée tant le métrage affiche des visuels extrêmement sombres. L’éditeur s’en sort pourtant haut la main avec une photographie obscure respectée à la lettre et une compression qui ne s’invite jamais à l’écran. Le reste est aussi de très bonne tenue avec une colorimétrie optimale et un piqué pointu.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Deux pistes Dolby Digital 5.1 de qualité mais manquant un peu d’ampleur. On regrette que l’ensemble ne soit pas un peu plus enveloppant et les canaux surrounds davantage sollicités. On se consolera avec une clarté indéniable, une bonne spatialisation et une dynamique réjouissante. Doublages français pas très heureux.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Amaray


 

- Cauchemar vaudou Making of (9 minutes) : Le producteur Kevin Williamson et les acteurs évoquent les origines du film, le vaudou et les conditions de tournage. Un supplément d’intérêt très relatif dans lequel n’intervient jamais le réalisateur !

- Comparaison du film au story-board (5 minutes) : Quatre séquences sont passées au crible dans ce bonus à réserver aux amateurs.

- Bouts d’essai des acteurs (6 minutes) : Six extraits de casting inintéressants.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
bouts d'essais des acteurs