King Kong (VL de Luxe)

Genre
Pays
Nouvelle-Zélande/USA (2005)
Date de sortie
mardi 28 novembre 2006
Durée
192 Min
Réalisateur
Producteurs
Jan Blenkin, Carolynne Cunningham, Peter Jackson, Fran Walsh
Scénaristes
Frances Walsh, Pilippa Boyens, Peter Jackson
Compositeur
James Newton Howard
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Le coffret est disponible en deux versions, simple ou avec statuette (représentant Kong).
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Allemand
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Director's cut
Label
Zone
2
Durée Film
192 min
Nb Dvd
3


L'histoire

Venant juste d'apprendre qu'il est remercié par la production le cinéaste Carl Denham embarque en catastrophe sur le navire qu'il loue avec toute son équipe et Ann Darrow, une actrice au chômage qu'il vient juste de découvrir, vers le lieu de son tournage dans l'espoir de ramener des images tellement saisissantes qu'il en regagnera la confiance de ses employeurs. Sa destination, Skull Island, se révèlera être le dernier lieu inexplorée de la terre, une jungle menaçante peuplée de dinosaures et surtout d'un singe géant à qui les indigènes de l'île vont offrir une Ann fraîchement kidnappée en sacrifice. Mais les réactions du roi Kong sont imprévisibles...

 

Peter Jackson et les versions longues

Peter Jackson est un cinéaste hors pair. Mais avant ça, il est aussi un spectateur averti. Il est même l'un des rares dans le métier qui connaisse et comprenne vraiment le support DVD. Il n'y a pour se le prouver qu'à regarder les différentes éditons de ses films où aucun supplément ne se répète et où l'aspect technique est toujours amélioré. Mais Jackson est également un amateur des versions longues et autres director's cut. C'est bien simple, mis à part ses trois premiers films (Bad taste, Braindead, Meet the Feebles... à quand des éditions DVD elles aussi chargées en bonus ?) tous ses opus y ont eu droit. A partir de là on peut classer ses films en version longue en deux catégories : celles qui enrichissent le film en profondeur et celles qui n'ont pour seule vocation que de prolonger le spectacle au maximum. King Kong version longue est à classer dans cette seconde catégorie.

En effet, contrairement à Créatures célestes ou à la trilogie du Seigneur des anneaux, les séquences supplémentaires, à l'instar de Fantômes contre fantômes, ne font qu'ajouter au spectacle (enrichissant le film de plusieurs scènes d'action) sans pour autant en approfondir le propos et encore moins explorer de nouvelles pistes. Ce montage est donc plus un "director's fun cut", comme Jackson aime à l'appeler, qu'autre chose.

Dit comme cela, c'est décevant. N'importe quel fan s'attendait, après le Seigneur des anneaux et ses bons trois quarts d'heures supplémentaires par film, à un ajout plus conséquent que ces douze petites minutes. Mais on ne juge pas un livre à sa couverture... petit tour d'horizon des différents ajouts de cette version "définitive". 

 

 

Les ajouts de la version longue

L'attaque du tricératops : il faut attendre plus de 70 minutes avant de voir la première scène inédite de cette version longue. Celle-ci, à défaut d'être conséquente (une petite minute) est specatculaire et permet d'agrandir le bestiaire du film tout en renforçant l'aspect de certains personnages de manière subtile. On sent en effet déjà l'acteur du film de Dehnam depassé par les évènements et à deux doigts de prendre ses jambes à son coup et le cinéaste lui-même, impitoyable, préférant filmer la scène que de porter secours à ses compagnons d'aventure. La scène apporte également un avantage considérable, celui d'introduire les dinosaures pour la première fois du film à la grande surprise des personnages ce qui a pour effet de mieux faire accepter leur manque d'étonnement lors de la scène suivante qui, elle, était la première incluant des créatures préhistoriques dans la version cinéma. Pour le coup, maintenant, tout semble logique et on se rend compte que malgré ce qui a été dit Jackson dû faire des coupes dans son film pour des raisons de durée. Le commentaire audio ne fait d'ailleurs pas de mystères là-dessus, c'est bien cette version longue qui est la favorite du réalisateur.

Le montage du radeau : minuscule ajout introduisant la scène inédite suivante où Jack et Lumpy commencent l'assemblage d'un radeau de fortune.

La scène du radeau : indiscutablement le gros morceau de cette version longue. Cette longue scène (5.30) présente nombre de plans dont avait fait la promesse la première bande-annonce (et finalement non intégrés dans le film) et présente enfin une partie du bestiaire de l'île jusqu'alors inconnue : les monstres aquatiques. On a ainsi droit un clone de Nessie venant attaquer l'un des radeau en le renversant ainsi que l'équipage se trouvant dessus et les pourchassant sur et sous l'eau. Bien impuissant devant la taille de la bête ils finissent par atteindre la plage avant que l'un d'eux se fasse finalement croquer ce qui perturbe fortement les protagonistes à l'exception de Carl Denham qui en profite, ici encore, pour tourner une séquence de son film renforçant d'autant plus (un peu trop peut-être) l'aspect égoïste et sans émotions de son personnage.

L'autruche : encore une courte séquence ici présentant le groupe passant devant une autruche géante touchée par des balles perdues et achevée par Lumpy.

La fosse aux insectes : une séquence rallongée de quelques micro-scènes. On retiendra donc Jimmy rendant un dernier hommage à celui qui fut son mentor ainsi que Denham commencant sérieusement à perdre pied avec la réalité.

Aux abords de l'île : une autre séquence rallongée de quelques plans. Ici ils se situent après la première tentative de capture de Kong et montrent ce dernier sautant de roches en roches pour atteindre les abords de l'île.

Le taxi : encore une séquence ralongée avec l'intégration de plans de poursuite encore Kong et le taxi conduit par Jack.

Les soldats : dernier ajout, mais aussi le plus drôle. Dans cette courte séquence quelques soldats dans un camion reçoivent l'ordre d'un supérieur de tuer la bête. Celui-ci n'aura même pas le temps de finir son speech que le camion se fera envoyer 30 mètres plus loin par le singe géant qui déboule soudain.

 

 

Ce qu'apporte la version longue

Au regard de l'histoire, des personnages ou du fond même du film cette version longue n'apporte que peu de choses, ce n'est d'ailleurs pas son but. Le but est ici de rassasier les fans purs et durs, ceux qui en veulent toujours plus, et de contenter mieux encore les nouveaux spectateurs avec une version plus riche du film en terme de spectacle. Car il n'y a ici que l'aspect spectaculaire du film qui est vraiment enrichit et c'est très bien comme ça. 12 minutes seulement, certes, mais une tonne de créatures supplémentaires, une superbe séquence de 6 minutes impliquant des monstres sous-marins (qui pour le coup manque vraiment quand on revoie la version courte) et encore plus d'action pour un film qui n'en manquait déjà pas. Si vous êtes fans et à l'affût de la moindre image inédite de King Kong cette édition est un must-have. Par contre si vous vous attendez à voir un autre film, comme ce fut le cas avec les versions longues du Seigneur des anneaux, l'achat est nettement moins indispensable.

 

 

Critique subjective

Inutile d'y aller par quatre chemins (de toutes façons vous devez sûrement lire la note avant l'avis redactionnel donc vous étes déjà au courrant) ce King Kong version 2005 est une grande réussite. Non seulement il permet de prendre la mesure (si besoin était) de la médiocrité absolue de la version de John Guillermin réalisée en 1976 mais se paye en prime de luxe de surpasser son modèle, l'original de 1933. Jackson en a simplement récupéré l'essence, une partie du style, mais lui a donné vie, apporté de l'épaisseur à des personnages qui en avaient bien besoin, choisi des acteurs s'impliquant plus dans leurs rôles (l'un des défauts de l'original étant l'interprétation assez limite) et offert à Kong un nouveau statut de monstre sacré du cinéma en le modernisant (techniquement) tout en respectant le personnage d'origine (pour le traitement).

L'original de 1933 allait très vite dans le vif du sujet (il faut dire qu'il durait deux fois moins longtemps que le présent remake) et l'introduction des personnages était très succincte (voir même carrément absente dans le montage français). Peter Jackson prend son temps (le film dure 180 minutes, tout de même) attend 25 minutes avant de quitter New-York et une heure avant de provoquer la première apparition de Kong. Les personnages en sortent grandis, plus réalistes, plus humains, mieux définis. Ce sont sont simplement des gens ordinaires (quittant un New-York en pleine grande dépression) pour rejoindre un lieu et des créatures extraordinaires. Arrivés là, ils ne se comportent pas en héros, ou peu, mais tentent juste de survivre en territoire hostile sur Skull Island, dernier bastion inviolé de la planète.

Ces personnages sont en fait le fil rouge d'un film clairement séparé en trois parties (thématique déjà présente dans l'original mais pas ou très peu utilisé) : la première dans un New-York ravagé par la crise économique et la pauvreté, la seconde dans cette jungle située hors du temps, la troisième verra se rencontrer les deux premières, l'une prendra sa revanche, l'autre détruira l'étranger sans émotion et sans jamais tenter de le comprendre. C'est là tout le sujet de King Kong, auquel Jackson rajoute celui dit de "la belle et la bête". Dans l'original, si Kong est clairement épris de Ann, ce n'est pas un amour partagé, Ann se contentant de crier d'un bout à l'autre. Jackson a su faire évoluer cette relation. Dans le remake de 2005 Kong et Ann se ressemblent. Seuls, las, n'attendant plus rien de la vie et abandonnés par tous, leur rencontre va réveiller l'intérêt d'un Kong qui se contentait alors seulement de survivre sans autres buts précis. Il devient le protecteur d'une Ann qui n'a plus peur de lui. On ne parle évidement pas véritablement de sentiments amoureux dans le film entre Kong et Ann (ce qui serait de toutes façon mal perçu et assez ridicule à l'écran, imaginez des scènes romantiques entre une femme et un gorille de 9 mètres) mais d'intérêt réciproque où l'un trouve des choses à apprendre de l'autre.

Mais King Kong ce n'est pas que ça, c'est aussi (et surtout) un excellent divertissement et un très grand film d'action. Plus de 70 ans après la première version, Peter Jackson possède des moyens énormes qui permettent de concrétiser à peu près tout ce qu'il peut désirer à l'écran. Plastiquement, King Kong est un must. Le New-York du début du film est sidérant de réalisme ce qui permet de mieux trancher encore avec un Skull Island énorme, riche,  remplit de bestioles en tous genre. Des dinosaures aux oiseaux en passant par les insectes géants et aux créatures inventées pour l'occasion ce bestiaire est on ne peut plus riche et varié. Une végétation dense et une vie crédible, organique, véritable prouesse technique de Weta qui rend presque palpable cet univers inventé de toutes pièces. Au rayon des grandes scènes d'action on retiendra tout particulièrement donc un combat titanesque entre Kong et trois V-Rex (sans doute des cousins éloignés des T-Rex, ou alors juste une race imaginée par les équipes de Weta), la chute des personnages principaux dans une fosse remplie d'insectes dégoulinants et d'araignées géantes, l'arrivée du SS Venture sur l'île suite à une spectaculaire temête, une course poursuite entre dinosaures, la fuite de Kong dans les rues de New-York et bien sûr l'impressionnante scène finale au sommet de l'Empire State Building.

Jackson a un autre don, celui de bien s'entourer et d'avoir avec lui une équipe aussi motivée que bien choisie. C'est particulièrement vrai pour le casting, irréprochable comme tous ses films jusqu'à présent. Naomi Watts rend touchant le rôle de Ann Darrow et ne se limite pas à un cri (qu'elle utilise finalement assez peu), Adrien Brody et surtout Jack Black (qui imite plutôt bien Orson Welles) sont surprenants dans des rôles qui à prioris ne sont pas taillés pour eux, les seconds rôles n'ont de second que le nom tant leur traitement est digne des premiers rôles d'autres films du même type (le mérite en reviens à l'équipe aux commandes du scénario, identique à celle déjà à l'oeuvre sur Le seigneur des anneaux). L'équipe technique est à l'avenant, le film est une réussite tant sonore que visuelle. Certains ont reproché aux effets spéciaux de manquer de réalisme, c'est pourtant un aspect volontaire, celui de rendre Skull island loin de la réalité de la grande dépression présentée en début de film, de présenter un univers presque onirique. Il n'y a bien que les incrustations qui accusent parfois quelques défauts mais c'est bien peu de choses à reprocher pour un film de 3 heures bourré à ce point d'effets visuels en tout genres.

Au bout du compte, la persévérance de Peter Jackson à réaliser son rêve de gosse (il commença à tenter de remaker King Kong avec la caméra familiale dès ses neuf ans après l'avoir vu pour la première fois à la télévision) aura payé. King Kong se révèle en un très grand film aussi riche thématiquement que visuellement et offre à peu près tout ce qu'on est en droit d'attendre d'un grand film d'aventure.

 

 

En conclusion

Film somme, film de fan, film d'action, film romantique, film historique, film d'aventure... King Kong est tout ça à la fois et plus encore. Peter Jackson offre avec ce film un spectacle extrêmement généreux, riche comme 3 blockbusters, mais n'oublie pas pour autant ses personnages en cours de route. Le travail d'écriture admirable, la mise en scène très efficace, la richesse (visuelle et narrative) grande, l'ambiance très travaillée, le souffle épique présent tout au long du film... tout est là pour faire de ce King Kong version 2005 plus qu'une simple réussite, mais aussi le premier remake d'un grand classique qui réalise le tour de force de surpasser l'original sans pour autant lui faire de l'ombre. Brassant à la fois des thèmes identiques, voisins et complémentaires, Jackson livre une version plus grande d'un véritable mythe cinématographique où tout est démesuré pour le plaisir du spectateur.


 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


L'image de la première édition de King Kong frôlait déjà la perfection, celle-ci s'en rapproche encore plus. Si on peut regretter la séparation du film sur deux disques (une coupure se situant juste après la capture de Ann par Kong, relativement bien placée) on ne peut que constater l'évidence, l'image y a gagné. La définition s'en trouvé améliorée, même s'il s'agit le plus souvent de petits détails (sur lesquels il faut vraiment avoir l'oeil pour le remarquer), la compression s'en trouve également grandie.

Les couleurs, elles, gardent le même cachet que la précédente édition et restent identiques... c'est à dire excellentes.

Indiscutablement la meilleure image de King Kong (en attendant la version HD-DVD qui ne devrait d'ailleurs pas tarder).

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Allemand
5.1


Alors ok, malgré cette édition spéciale le film n'a toujours pas sa piste DTS, mais franchement, qu'importe. La piste 5.1 présente ici remplit tellement bien sa fonction qu'on ne se plaindra pas. La différence est ici par contre imperceptible avec l'ancienne édition, si différence il y a. Le résultat demeure tout aussi excellent que pour l'édition collector donc, reprenant les mêmes qualités : puissance, immersion, excellence du mixage et clarté. De l'excellent travail.

Le seul regret que l'on peut émettre concerne la présence superflue (pour nous français) d'une piste 5.1 allemande. En son absence le film aurait peut-être pu tenir sur un seul disque.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
380 min
Boitier
Amaray


On attendait cette version longue de King Kong pour la version rallongée du film mais aussi pour ses tout nouveaux suppléments. Non pas que les précédents étaient insuffisants (200 minutes sur le collector plus 210 autres sur le double DVD vendu à part contenant les Journaux de production) mais parce qu'on nous promettait de l'inédit et du lourd. Et c'est effectivement le cas. Avec ces 380 nouvelles minutes au total le fan possédant l'ensemble des éditions aura tout et même plus sur le film tant tous les aspects de la création du métrage sont couverts (et surtout complémentaires).

 

DVD 1 & 2

* Commentaire audio de Peter Jackson et Philippa Boyens : Peter Jackson et l'une de ses scénaristes reviennent sur l'ensemble de la création du film dans ce commentaire audio se situant dans la plus parfaite continuité de ceux du Seigneur des anneaux. Il s'agit donc d'un mix entre anecdotes, précisions techniques, intentions d'auteurs, explications des choix et humour. Comme toujours avec Peter Jackson le commentaire et très convivial et ne répète pas les informations contenue dans les documentaires.

 

DVD 1 Le film première partie

* Les scènes coupées : eh non, la version longue ne présente pas l'intégralité des scènes tournées pour King Kong. Même si Peter Jackson assure que cette version est bien la dernière il n'en reste pas moins 37.31 minutes sur la table de montage. Elles nous sont donc présentées ici. D'un intérêt variable, il s'agit avant tout de séquences dialoguées et/ou humoristiques souvent redondantes ou inutiles même si certaines auraient gagné à paraître dans le film. Chacune est présentée par une courte introduction du réalisateur qui explique le pourquoi de la coupe, l'ensemble des scènes est également introduit par Jackson pour une durée totale du module de 46.34.

* La huitième erreur du monde : sous ce titre se cache un énorme bêtisier de près de 19 minutes. Contrairement à beaucoup il ne lasse pas et se laisse regarder avec plaisir même si il s'agit plus souvent de mini-sketchs que de véritable bêtisier. Il a en tout cas le mérite de représenter la bonne humeur régnant sur le plateau (18.53).

* Le journal de la production (bonus caché) : un bonus caché très facile à trouver puisqu'il suffit de passer les rubriques en revue pour le retrouver coincé entre deux d'entre elles. Ce journal de production inédit est centré sur la maniaquerie de la plupart des acteurs du film à se regarder sur le combo après la prise pour vérifier la qualité de leur performance. Au bout de quelques minutes le journal vire au sketch (8.16)

* Une nuit dans le vaudeville : pour réaliser les plans de début du film présentant des scènes de Vaudeville il a fallu à l'équipe travailler d'arrache pied pour retrouver le cachet d'époque et arriver à des performances satisfaisantes. C'est ce qui nous est présenté ici ainsi que quelques numéros plus ou moins en intégralité (12.06)

* Hommage à King Kong : ici c'est d'un comparatif entre les versions de 1933 et de 2005 qu'il s'agit. On y retrouve explicitement les différentes références faites au film original dans le remake que ce soit au niveau de la mise en scène ou des dialogues (9.57)

 

DVD 2 Le film deuxième partie

* Prévisualisation des animatiques : quatre scènes présentées à leur stade de prévisualisation, à voir au choix avec ou sans musique. On a ainsi droit à l'arrivée sur l'île du crâne (4.21), la poursuite des brontosaures (6.35), la poursuite avec le T-Rex (9.53) et la bataille sur l'Empire State Building (9.29). Cette dernière séquence a droit à un traitement de faveur car elle peut être vue avec ou sans un comparatif avec la version du film (dont elle est très proche). La totalité du module accuse une durée de 30.18

* "Le présent" : une séquence sympathique, il s'agit d'un court métrage improvisé par l'équipe du film à l'occasion de l'anniversaire de Peter Jackson, il est introduit par ses instigateurs. On y voit les différents acteurs du film se voler (et s'entretuer) tout à tour pour un cadeau (sans doute déstiné à Jackson au final) (9.29)

* Bandes-annonces : ce module présente les trois bandes annonces du film : la première, bien connue car contenant de nombreux plans ne figurant pas dans le montage final (2.28), la seconde, la véritable bande-annonce cinéma (2.57) et enfin une bande annonce de promotion pour la nouvelle édition DVD du King Kong de 1933 et des journaux de production qui s'apparente plus à un petit making-of avec quelques images du film (2.42)

* Les objets collector de chez Weta : reportage mi-informatif, mi-promotionnel pour nous présenter les objets collector produits par Weta pour le marché des produits dérivés. On peut y remarquer qu'ils ont été conçus avec le même soin et visiblement la même passion que les accessoires et décors du film (5.19)

* Mémoire : scénarios de 1996 & 2005 : les deux versions de King Kong par Peter Jackson présentées en deux scripts très différents même si certains points communs subsistent, à consulter sur ordinateur via une interface ROM.

 

DVD 3 Les archives de King Kong

* Introduction de Peter Jackson : comme à son habitude, le réalisateur de Bad taste introduit lui-même son DVD de bonus en en expliquant le contenu. Pas vraiment utile mais sympathique (2.33)

* Recréer la huitième merveille du monde, le making-of de King Kong : la voilà donc, la pièce maîtresse de cette édition en terme de bonus. Ce making-of, proprement monstrueux en terme de durée (186.43), explore les moindres recoins de la production qui n'auraient pas encore été mis en lumière par les quelques 10 heures de reportages éparpillées dans les différentes éditions du film et des journaux de production. Découpé en 8 chapitres thématiques le making-of s'apparente ici plus à celui de l'édition 4 DVD de Fantômes contre fantômes qu'à celles du Seigneur des anneaux. Ici c'est Peter Jackson qui à le plus souvent la parole et qui sert de fil conducteur au récit (le reportage étant véritablement pensé comme un film). Contrairement à la multitude d'autres bonus, ici tout est informatif et la place laissée à l'humour est plus restreinte. Mais ce n'est pas pour autant que l'intérêt baisse, bien au contraire.

Les origines de King Kong présente, comme son nom l'indique, les débuts du projet. Même si l'histoire est archi connue (Jackson voit le film à 9 ans et rêve déjà de le remaker) il s'y livre ici lui-même avec une passion communicative nous laissant même voir nombre d'images de ses courts métrages de jeunesse. On y évoque ainsi également le premier projet de remake datant de 1996 (présentant des archives et études) et la façon dont il fut finalement coulé par Universal (16.37)

Pré-production 1ère partie, le retour de Kong où Jackson revient sur les conditions qui ont vu le retour du projet et, passé l'euphorie du départ, le début du travail à proprement parlé qui a commencé alors même que Le retour du roi n'était pas encore terminé. On y voit une partie du travail de pré-production, à savoir une excursion de l'équipe à L'Empire State Building, l'évocation de la rencontre avec Fay Wray, la tristesse et la déception qui ont entouré sa mort (elle devait jouer un petit rôle dans le film) et les premières animatiques (26.41)

Pré-production 2ème partie, compte à rebours du tournage prend logiquement la suite du reportage précédent en nous montrant l'arrivée des acteurs en Nouvelle-Zélande et leur préparation à leur rôle (15.36)

Le voyage du Venture est l'occasion de revenir sur l'ensemble du tournage ayant attrait au bateau du film, ce dernier ayant fait l'objet de recherches très poussées. On assiste ainsi à sa construction, au tournage des séquences et à la conceptualisation de sa doublure numérique (22.05)

Retour à l'île du crâne est bien sûr consacré à la partie du film se déroulant sur cet espace hors du temps qu'est Skull island. Sa conception, son design, la recherche des créatures, la composition de la faune et de la flore, sa construction, l'inspiration qu'a été le film original de 1933, le tournage, les effets spéciaux, les indigènes, le compositing... autant des points abordés dans cette section très instructive qui nous montre à quel point le moindre détail fut pensé et élaboré comme s'il était le plus important. La somme de travail présentée est tout bonnement impressionnante et équivaut à celle de bons nombre de films du même genre tout entier (qui à dit Jurassic park 3 ?) (30.03)

New-York, Nouvelle-Zélande est centré sur la partie du film se déroulant dans la ville de l'Empire State Building dont les scènes ont pourtant été tournées dans la patrie de Peter Jackson. Cet impressionnant travail de recherches historiques et de reconstitution nous est présenté ici en détail en insistant sur la volonté de coller à la réalité de l'époque (25.53)

La création de King Kong 1ère partie : conception et recherche s'attarde sur les nombreuses études préliminaires qu'aura nécessité l'effet spécial le plus important du film à savoir King Kong lui-même. A la fois inspiré de véritables gorilles et d'un chien au faciès particulier le Kong de départ subit plusieurs changements avant d'arriver à sa forme définitive. C'est ensuite le temps aux premiers essais numériques et au début de l'implication de Andy Serkis dans le personnage (21.31)

La création de King Kong 2ème partie : interprétation et animation nous fait véritablement prendre conscience du travail qu'a représenté la transposition de Kong à l'écran et de l'importance de son interprète qui fut bien plus qu'une simple présence lors des séances de motion capture. Présent sur le tournage (dans un accoutrement vraiment ridicule) il donne la réplique sans honte à des acteurs qui sont dubitatifs au début mais qui très vite ne peuvent se passer de ce retour vis-à-vis de leur propre interprétation. Vient ensuite le temps de la post-production et du véritable travail d'acteur qui a conduit le moindre geste, la moindre mimique et le moindre grognement de la bête à l'écran, puis enfin le travail purement technique et la conception même de Kong grâce à ces références (26.30)

Un long générique (5.12) conclu enfin cet énorme making-of.

Design conceptuel et galeries vidéo : Sous forme de vidéos présentants à la fois des photos et des animatiques, plusieurs aspects nous sont présentés : le King Kong de 1996, L'île Venture, L'île du crâne, New York et King Kong pour une durée totale de 41.20

 

Au final que dire si ce n'est que cette nouvelle édition de King Kong remplit pleinement son rôle et offre au spectateur plus que sa part de suppléments. Une interactivité exceptionnelle de part la quantité et la qualité du contenu. 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Deux scénarios de King Kong, celui de 1996 et celui de 2005, la version qui a servi au film