Le seigneur des anneaux : Le Retour du Roi - Edition Prestige

Titre Original
The lord of the ring : Return of the King
Genre
Pays
USA, Nouvelle Zélande (2003)
Date de sortie
jeudi 17 juin 2004
Durée
192 Min
Réalisateur
Producteurs
Peter Jackson, Barrie M. Osborne, Frances Walsh
Scénaristes
Peter Jackson, Frances Walsh, Philippa Boyens
Compositeur
Howard Shore
Format
Dvd 9
Site Internet
Informations
Complémentaires
A force de rallonges budgétaires (débloquées au vu de la grande qualité des images tournées) la production (New-Line) a finalement alloué au Seigneur des anneaux un budget total de 350 millions de dollars (on peut y ajouter 150 millions pour la publicité pour les trois épisodes). Le retour sur investissement est tout simplement colossal : un total de plus de 2900 millions de dollars réalisé en salles et dans le monde pour les trois épisodes ! Si l'on rajoute les produits dérivés, les partenariats, les ventes pour les diffusions télévisées et pour le satellite et bien-sûr les ventes en DVD, on peut aisément multiplier ce chiffre par quatre voir cinq ! Tout cela sans parler du prestige énorme et de la crédibilité que la saga a apporté à New-Line.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
192 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

La bataille du gouffre de Helm a sonné le glas de la tyrannie de Saroumanne. Cependant, un adversaire bien plus puissant menace : Sauron en personne. Aragorn, Gimli et Legolas épaulent Théoden et son armée dans l'ultime bataille de la terre du milieu dans l'espoir de détourner suffisamment l'attention de Sauron pour permettre à Frodon, toujours accompagné de Sam et de Gollum, d'arriver jusqu'à la montagne du destin pour y jeter l'anneau de pouvoir et mettre ainsi un point définitif à la guerre et à Sauron.

 

 

Critique subjective

 

Petit retour en arrière : 1987, sortie d'un petit film gore Néo-Zélandais. Un jeune réalisateur, Peter Jackson, déboule à Cannes avec une copie du film qui lui a prit quatre années de sa vie sous le bras. Un film au titre évocateur : Bad Taste (littéralement : mauvais goût). Cette histoire d'extra-terrestres amateurs d'hamburgers à la viande humaine et buveurs de vomi (!) n'attire pas grand monde, et ceux qui on la chance de le découvrir sont partagés entre enthousiasme et dégoût (nombreux sont ceux qui prédisent alors à Peter Jackson un avenir cinématographique proche du néant, à peu près les mêmes qui le couvrent de lauriers aujourd'hui).

Son film suivant, Meet the Feebles, sorte de Muppet Show version trash (un peu comme si Miss Piggy se faisait une ligne de coke tout en se faisant défoncer par un Kermit shooté à l'acide), est salué pour son humour trash mais ne déchaîne pas vraiment les passions d'un point de vue général. Il reste limité au milieu finalement assez restreint des amateurs de ciné bis. Il faudra attendre un troisième film et un sommet de gore (jamais égalé depuis et à faire passer des Re-animator et autres Evil Dead 2 pour des adaptations ciné des Teletubbies) pour que le cinéaste se fasse enfin un nom. Très vite, Braindead devient une oeuvre culte, même au délà des amateurs habituels de gore et offre presque instantanément ce même statut aux deux films précédemment cités (aujourd'hui, presque tout le monde affirme pourtant avoir adoré Bad Taste et les Feebles dès la première vision et trouvé un incroyable talent et potentiel à son réalisateur.....). Une histoire simple (une bestiole porteuse d'une sorte de rage transforme tous ceux qu'elle mord en zombie assoiffé de sang) des situations drôles (un prêtre adepte du Kung-Fu, des zombies et un héros gaffeurs.....) et le succès est enfin au rendez-vous.

Que fait Peter Jackson après ça ? Les amateurs de gore attendent un autre sommet de mauvais goût alors que le cinéaste livre un film intimiste et touchant sur l'histoire vraie de deux jeunes filles amoureuses et complices du meurtre de la mère de l'une d'entre elle. Heavently Creatures est LE film qui consacre Peter Jackson en tant que cinéaste à part entière et lui donne une immense crédibilité à tous les niveaux. Même s'il n'est toujours pas un réalisateur d'importance pour les grands studios, il est désormais reconnu par ses pairs à une grande échelle et connaît même les honneurs d'une nomination aux oscars pour son scénario. Après ce film (qui présente pour la première fois à l'écran Kate Winslet) Peter Jackson se prépare de suite pour le suivant, destiné avant tout à se faire un nom auprès des studios les plus importants, à obtenir un beau succès, et enfin réaliser son rêve : diriger SA version de King Kong.

Fantômes contre fantômes ne démérite pas. Au contraire, il s'agit d'une excellente comédie fantastique, dans la veine humoristique d'un Ghostbuster. Rien d'étonnant là-dedans, le producteur en est Robert Zemekis. Si ce film (qui nous permet de retrouver Michael J. Fox) n'est pas un franc succès, il permet de démontrer le savoir faire de Jackson, et ce avec un budget plutôt faible. Ce semi-échec a pourtant prouvé que Jackson peut diriger un film à effets spéciaux complexes, et lui permet malgré tout de lancer la production de King Kong. C'est pourtant en pleine pré-production qu'il doit abandonner le film, soudain lâché par des studios trop peureux de s'opposer à Godzilla et à Mon ami Joe.

Sur le papier, on peut alors se dire que malgré son talent, Jackson n'a sûrement pas fini de devoir faire ses preuves au niveau commercial (il n'a toujours aucun succès commercial à son actif). Pourtant, par un véritable tour de force, de culot, et un bon coup de poker, il arrive à recevoir l'aval pour réaliser un vieux rêve, un film d'héoric fantasy. Pour cela il développe, à l'aide de son équipe, une bande demo parait-il renversante qui à elle seule ou presque lui permet d'obtenir la direction du film.

A l'époque de Braindead il voulait, selon ses propres dires, "réaliser un film dans le style du Seigneur des anneaux". Et bien le projet qu'il est alors en passe de concrétiser est le Seigneur des anneaux lui-même ! De plus il ne réalisera non pas un, mais trois films, un pour chaque tome du livre. Après un tournage d'un an et demi, et une longue post-production, le premier tome : "La communauté de l'anneau" sort sur les écrans du monde entier. L'engouement est planétaire, le succès est immense. Idem pour le second opus : "Les deux tours", et même plus encore. Les studios, qui avant rechignaient à financer un Jackson ambitieux, lui mangent à présent dans la main (refoulé à l'époque pour son projet de King Kong, il le réalise aujourd'hui avec un chèque de 20 millions de dollars en bonus !). Noël 2003 sort le troisième et dernier opus du Seigneur des anneaux, le multi-oscasiré (11 !) et encore plus rentable "Retour du Roi".

 

Le Retour du Roi, troisième et dernier volet du Seigneur des anneaux clôt la saga en beauté. Le troisième épisode de la série épique de Jackson est effet en tout point réussie et sa consécration, tant publique que professionnelle, est amplement méritée. Pourquoi ? Tout simplement parce que jamais Peter Jackson ne s'est laissé prendre par le succès ou l'effet de mode que provoquait son film, (contrairement à deux frères bien connus qui après un premier épisode excellent ont livré deux parodies de leur propre film.....). La raison en est simple : tout le film a été pensé en un seul scénario, tourné en une seule fois (ou presque), et prenait ses fondations sur une base solide : le roman de Tolkien. L'adaptation, difficile (mais pas impossible comme cela avait été clamé), est maîtrisée de bout en bout dans ce film où chaque protagoniste a ses moments de gloire, de doute, d'héroïsme qui lui est propre, sans que le récit ne s'en trouve à aucun moments déséquilibré. Il n' y a pas UN héros dans le film qui surpasse tous les autres. Ils forment un tout, un groupe.

L'impression la plus forte qui se dégage du film est une grande authenticité. Malgré le fait que cet univers sort tout droit de l'esprit de J.R.R. Tolkien, une impression de réalité, comme si l'on assistait à un film de reconstitution historique est présente. Chaque détail sonne vrai, du plus important au plus insignifiant. Ce n'est d'ailleurs pas une chose étonnante, quand on connaît le travail colosal accomplit par Richard Taylor et son équipe qui ont largement contribué au succès des films et sont en tout cas directement responsables de leur grande crédibilité.

Le seigneur des anneaux est autant un véritable effort de groupe qu'un film d'un seul homme. Plus que dans la plupart des autres films, Peter Jackson fut obligé de déléguer (tout en contrôlant) de nombreux aspects du film (sans quoi le tournage aurait certainement été deux fois plus long). Ainsi, de nombreuses équipes de tournage travaillaient en même temps, et, quand dans la plupart des films les équipes secondaires sont chargées des plans de coupes, ici elles ont eu la responsabilité de scènes entières. L' homogénéité est pourtant au rendez-vous, et on croirait sans peine que Peter Jackson à tout tourné lui-même. La réalisation est exemplaire et montre d'un grand savoir-faire alternant des scènes d'acteurs (où le dialogue prédomine) aux scènes d'actions incroyables dénuées de plans "m'as tu vu" gratuits, mais remplis de plans spectaculaires justifiés.

L'action, qui prend tout de même une large place dans le film, offre un spectacle jamais vu à l'écran dans des batailles gigantesques. Ces dernières sont un modèle de variété et de rythme. Le clou de film, à ce niveau, la fameuse bataille du champ du Pelennor, est horizontale (à la différence de la bataille du gouffre de Helm qui, elle, était verticale). Pour se différencier du final du précédent opus, en plus d'être différentes au niveau de la gestion de l'espace, celle-ci se présente aussi organisée que la précédente l'était peu.

Le scénario, encore une fois, est un véritable modèle de construction. Tout comme pour les Deux tours, nous suivons le parcours de plusieurs groupes de protagonistes séparés, et, tout comme les Deux tours, le résultat fait preuve d'un grand équilibre. Peter Jackson et ses co-scénaristes ont également apporté quelques changements au récit de Tolkien. Ceux-ci sont soit le bienvenu, soit ne changent véritablement rien au fond du récit, mis à part peut-être la fin (attention, si vous n'avez pas encore vu le film, ne lisez pas le paragraphe suivant).

Le Retour du Roi est un film plus désespéré qu'il n'y parait. Ici il n'y a en effet rien à sauver, les protagonistes vont simplement tenter de conserver le monde tel qu'il est, le mal y étant déjà fait. Ce sentiment est confirmé à la fin du film, avec le destin de Frodon, définitivement marqué par son périple, et la porte ouverte à un avenir incertain pour les hobbits et les autres peuples devant l'inéluctablilité du règne prochain du monde des hommes. C'est donc dans un constat doux/amer que Jackson termine sa trilogie, cependant bien moins prononcé que dans le livre. Le livre présentait en effet beaucoup plus clairement un tournant dans la terre du milieu. Une victoire, certes, mais aussi la fin d'un âge, celui où vivaient les protagonistes. Nos hobbits revenaient également dans une comté proche de la ruine où il furent obligé de se battre à nouveau (et tuer), versant le sang sur leurs propres terres.

Autre point important qui se révèle une grande réussite : les acteurs. Les acteurs n'incarnent pas, ils sont. Difficile à présent de relire le Seigneur des anneaux sans avoir en tête Viggo Mortensen pour Aragorn par exemple. Difficile pour ces derniers également de ressortir de l'image que le film a façonné pour eux. A ce titre, on regrettera la non-présence de Christopher Lee, génial interprète de Saroumanne, dont la seule scène du film à été coupée au montage par Jackson. Gageons que cette dernière trouvera sa place dans la version longue du film, qui, d'après les premiers échos, devrait prolonger le métrage de 45 minutes environ. En attendant cette édition ultime, cette version cinéma du Retour du Roi fait figure du plus parfait des palliatifs.

 

 

En conclusion

Réussite magistrale, Le Seigneur des anneaux est sans doutes promis à une bonne place dans l'histoire du cinéma. Rarement l'alchimie entre spectacle, épopée, divertissement, beauté plastique et véritable fond scénaristique n'a été aussi bonne, un film-référence.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


Une image très satisfaisante en regard de la durée du métrage et au niveau des précédentes éditions à très peu de choses près. Bon nombre de films pourtant moins long ne peuvent se vanter d'une image d'une telle qualité. Les couleurs sont éclatantes et la définition est tout aussi exemplaire. La précision de l'image se révèle proche de la perfection, les moindres détails sautent aux yeux, la copie est tout bonnement magnifique.

Petit bémol cependant. Le film est donc long (3h12) et l'éditeur a apparemment tenu malgré tout à ce qu'il soit présenté, pour sa version cinéma, sur un seul DVD. Il en résulte une compression accusant de très légers (mais réels) défauts par moments, les scènes sombres et les grands plans d'ensemble étant ceux qui en souffrent réellement (par exemple la scène où Gollum parle à son reflet dans l'eau). Rien de catastrophique cependant, ces légers défauts passant dans 95 pour cent des cas inaperçus au cours d'un visionnage normal (c'est à dire en n'ayant pas le nez collé à 5 centimètres du téléviseur). A noter également un grain parfois trop prononcé, principalement visible, encore une fois, au cours des scènes les plus sombres (par exemple l'entrée de la grotte d'Arachné).

Pas de quoi au final justifier du retrait d'un point entier mais vous pouvez considérer qu'il s'agit là d'un 5 -.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


Si l'image régresse (un peu) par rapport aux deux parties précédentes, le son lui reste toujours aussi performant. L'ambiance est parfaitement retranscrite sur les 5 canaux, le caisson de basse étant, lui aussi, toujours utilisé à bon escient (à cent lieux des effets gratuits d'une autre série à épisodes sortie la même année.....). La bataille des champs du Pelennor est tout simplement grandiose à ce niveau, pour un peu on s'y croirait. Les effets fusent de toutes parts sans que l'on ait une seule fois la sensation que certains d'entre eux sont là uniquement pour faire du remplissage. C'est un sentiment de puissance et d'homogénéité qui se dégage au final. La musique, enfin, est tout simplement magnifiée par une utilisation intelligente des canaux.

Deux pistes sont disponibles, française et anglaise en 5.1. Mais le meilleur reste à venir, la piste DTS est réservée à la version longue qui sortira en novembre, qui, si elle suit le chemin des deux précédentes, n'aura rien de commerciale et offrira un véritable gain de qualité.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
145 min
Boitier
Amaray


Malheureusement il n'y a pas de quoi sauter au plafond avec ce disque intégralement consacré aux suppléments. Le contenu est souvent, ou purement promotionnel, ou dénué d'un grand intérêt. Il est plus qu'évident que les meilleurs bonus sont encore une fois réservés à la version longue du film qui sortira courant novembre. Malgré tout, quelques suppléments arrivent à sortir du lot et à accrocher notre intérêt pour mieux nous faire patienter en attendant mieux.

 



- La quête accomplie : la vision d'un metteur en scène : retour sur l'ensemble du projet, l'implication des acteurs, la "communauté" sur et hors tournage, le tout agrémenté d'interviews du réalisateur, des acteurs, de quelques importants collaborateurs et de quelques images du tournage..... bref, pour ceux qui auraient déjà vu d'autres bonus sur les autres éditions, il ne s'agit ici en grande partie que de redite (22.58).

 

- L'itinéraire d'un réalisateur : filmer le Retour du Roi : plus centré sur le Retour du Roi, ce court making-of tombe souvent dans le piège de la congratulation mutuelle (chose d'ailleurs assez courante dans tous les suppléments du Seigneur des anneaux toutes éditions confondues). On passe sur les différents aspects de la conception (musique, décors, costumes, tournage, la communauté des acteurs : encore.....) de manière très rapide et forcément peu complète. De nombreux interviews ainsi que des extraits du film viendront à nouveau entrecouper le documentaire (27.11).

 

- National Geographic : Le Seigneur des anneaux : le Retour du Roi : noyau dur de cette édition, un documentaire d'une cinquantaine de minutes sur les relations du Seigneur des anneaux à l'histoire et à son environnement comme par exemple le rapprochement de Aragorn avec William Wallace. Le documentaire contient un grand nombre d'extraits du film et on pourra même visionner l'une des futures nouvelles scènes de la version longue où Gimli et Legolas participent à un concours de boisson. Le documentaire peut-être vu en narration anglaise ou française (chose assez rare pour être signalée) (51.30).

 

- Les featurettes : six courts reportages thématiques provenant d'Internet. Trop succincts, ils ne laissent pas le temps d'explorer le sujet de manière complète.

* La destinée d'Aragorn (3.25)

* Minas Tirith : Capitale du Gondor  (3.11)

* La bataille des champs du Pelennor (2.14)

* Sam le brave  (4.32)

* Eowyn : Dame blanche du Rohan (3.41)

* Les doublures numériques des chevaux (4.34)

 

- Les films-annonces : les 2 bandes-annonces du film à voir en VF ou en VO.

 

- Les spots-TV : 13 spots réservés à la publicité télé (donc invisibles en France).

 

- Le film-annonce de la Trilogie de l'Anneau : supplément intéressant, une longue bande-annonce du Seigneur des anneaux comme s'il avait été présenté en un seul et unique film. Elle présente bien-sûr des images des trois volets de la trilogie tout en préservant le mystère (6.22).

 

- De l'imaginaire à l'image : court documentaire portant sur la transposition les dessins de Howe et de Lee du papier à l'image, l'occasion d'entendre John Howe s'exprimer dans un français parfait (3.09).

 

- La présentation du jeu vidéo : La bataille pour la terre du milieu continue : visible en narration française ou anglaise ce docu-promo (en fait plus une bande-annonce qu'autre chose) présente le jeu de Electronic arts (3.03). 





Une impression mitigée se dégage donc des suppléments de cette éditon. Non pas qu'ils ne sont pas intéressants, mais il se dégagent une nette impression de promo et que l'éditeur conserve la quasi-totalité de ses cartouches pour la version longue. On reste donc sur notre faim, frustré de passer sans cesse à côté de reportages plus complets.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage