Le seigneur des anneaux : les deux tours (Edition spéciale - version longue)

Titre Original
The lords of the ring : the two towers
Genre
Pays
USA (2003)
Date de sortie
mardi 18 novembre 2003
Durée
224 Min
Réalisateur
Producteurs
Peter Jackson, Barrie M. Osborne, Tim Sanders, Fran Walsh
Scénaristes
Peter Jackson, Fran Walsh, Philippa Boyens
Compositeur
Howard Shore, Enya
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Le développement de l'histoire, la critique générale du film se trouvent sur la fiche critique de la version cinéma par ici.
La liste complète des bonus se trouve
par là.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Bruno Orru
Editeur
Edition
Edition spéciale
Label
Zone
2
Durée Film
224 min
Nb Dvd
4


L'Edition spéciale des Deux Tours permet de découvrir le film dans une version longue inédite,

accompagnée de nombreux suppléments sur le processus de création du film. Nous vous proposons de découvrir en détail le contenu de cette édition, disponible en coffret " simple " 4 DVD ou dans un superbe coffret avec une statuette de Gollum (5 DVD).



 

A qui s’adresse cette version longue ?





  1. A tous les fans de la littérature de Tolkien
  2. qui ne supportent pas les " oublis " de la version cinéma. La version longue (les plans additionnels et les séquences inédites sont mentionnées dans l’accès aux chapitres) apporte son lot de détails, parfois importants, pour une parfaite fluidité de l’histoire, apporte un relief approfondi sur certains personnages et renforce le lien entre certains évènements. Peter Jackson a parfaitement maîtrisé le montage cinéma, cette version longue n’apporte donc aucune révélation majeure ou indice sur le déroulement futur de la quête.



  3. Aux amateurs de sensations sonores.
  4. C’est en effet uniquement sur la version longue qu’une piste DTS est offerte, zone 1, zone 2 même combat sauf que chez nous c’est la VF qui l’emporte. Néanmoins, le vainqueur n’est pas toujours celui qu’on pense…



  5. A tous ceux qui adorent la partition sonore composée par Howard Shore.
  6. Cette version propose une refonte importante de la partition et présente de longues minutes inédites.



  7. A ceux qui n’ont pas voulu acheter la version cinéma sous prétexte que les bonus étaient inintéressants
  8. . Et bien, vous voilà servi car à l’instar des bonus du premier volet, les discussions, interviews, commentaires audio et autres petites surprises vous permettrons de tout savoir sur le tournage et ce qui se passait dans la tête des comédiens ou des multiples intervenants techniques. Par contre, vous n’aurez pas les suppléments de l’édition 2 DVD !



  9. A tous ceux qui souhaitent faire un superbe cadeau.
  10. Il est vrai que le coffret avec la statuette Gollum est séduisant, malgré la laideur du personnage statufié. Le plaisir sera sans aucun doute à la hauteur de la dépense (75€ - prix officiel !).



  11. A tous ceux qui ont acheté le premier volet et souhaitent continuer leur collection.
  12. Sans commentaires.





Est-il si important de se pencher sur cette version longue ?





Oui. Que ce soit pour se rapprocher de l’histoire écrite ou que ce soit pour apprécier un montage plus cohérent. Car Les deux tours version longue doit s’apprécier comme un long métrage d’un bloc (bien qu’un entracte abrupte soit imposé) et non pas comme une version de base agrémentée de scènes supplémentaires. C’est justement ce qui fait toute la force de Peter Jackson d’avoir su insuffler deux visions différentes pour une chute identique.



Admettons, mais il y a quoi de plus exactement dans cette version ?





La version longue est composée de plans additionnels qui complètent des scènes déjà présentes sur le montage cinéma et de séquences totalement inédites. Comme l'année dernière et pour préserver au mieux la qualité visuelle, le film (3h27 + 20 minutes de générique) est présenté sur deux DVD. La version longue additionne 42 minutes de scènes nouvelles et de plans additionnels ajoutées par Peter Jackson, incluant 200 nouveaux plans d'effets visuels et de nouvelles compositions musicales de Howard Shore. L'éditeur priviligie de nouveau la VF pour le mixage DTS. Nous on pense que c'est regrettable mais il paraît que vous êtes une majorité à préférer la VF.



C’est évidemment du coté de ces séquences que se trouvent les éléments les plus intéressants. Vous révéler la totalité et la signification profonde des ajouts n’a aucun sens mais sachez que de ces minutes supplémentaires nous en savons plus sur les relations qui lient Frodon et Sam, nous observons un traitement brutal envers Gollum qui est totalement occulté dans la version cinéma, nous revenons en flash-back avec Boromir et Faramir pour comprendre pourquoi ce dernier cherche à prouver sa valeur (le personnage devient soudainement plus attachant), nous apprécions la mission des Arbres d’en découdre avec les Orques, énervement plus compréhensible par l'ajout d'une séquence montrant Saroumane avec le chef des hommes sauvages et ordonnant la destruction de la forêt de Fangorn, coté chansons, la version longue laisse entendre SylveBarbe qui chante en hommage aux Ent-Femmes (anecdotique mais amusant) et durant les funérailles de Théodred, Eowyn chante une ode émouvante à son cousin...



Bien que la durée du film devient importante, ces ajouts n’alourdissent jamais la trame, au contraire elle l’a fluidifie, certaines ruptures de scénario semblant brusques dans la version cinéma pour ceux qui ont déjà lu le livre de Tolkien.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Rappelons à tout hasard que le film s’étale sur deux DVD pour respecter une qualité d’image optimale. Il est délicat de placer un commentaire différent de la version cinéma. Tant sur les textures, les couleurs, le détail et la fluidité de la compression ; c’est parfait ! Le piège aurait été de déceler des écarts d’étalonnage entre séquences initiales et nouvelles séquences. Bonne chance car la réunion est parfaite. Seule remarque, elle concerne la coupure " entracte " qui arrive soudainement, sans fondu au noir. Surprenant !


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
6.1
Français
6.1
Anglais
6.1


Même sanction sur le son que sur l’image. Le travail de mixage ne laisse trahir aucune différence de tonalité ou de niveau entre les séquences initiales et les ajouts.

Ces commentaires s’appliquent bien entendu à la piste Dolby Digital, la seule à être commune aux deux éditions... enfin pas tout à fait car du fait de l'intégration de séquences supplémentaires, certains éléments sonores ont été modifiés (niveau de certains effets surround et balance des dialogues (VO et VF). Passons alors que la piste DTS (VF) pour savourer une substance sonore un cran au dessus ? Et bien non ? Quelle surprise de réaliser que les deux pistes Dolby Digital VO / VF ont plus d’impact et de mordant que la piste DTS. Le réflexe est alors de trouver sur la piste DTS plus de détail, de texture… mais si différence il y a, elle est si ténue que rien de sert de préconiser avec certitude son écoute. Dans les deux cas, l'expérience est fantastique !



Le mixage Dolby Digital s’avère précis, fluide et d’une dynamique sans retenue.

Le niveau du LFE est calé aux petits oignons, il n’est pas nécessaire ici de pousser la machine ou au contraire de contenir le fleuve des graves. L’équilibre est parfait, permettant quand il le faut de donner de l’impact et de la lourdeur, sans abus. La répartition spatiale des trois pistes est exemplaire, tant sur les impressions d'ambiance que l'efficacité des effets ponctuels (niveau et cohérence avec l'action à l'image). Elle se doit d'être admise dans le cercle restreint des bandes sonores à retenir comme exemple d’intégration et d’ambiances ! Sur ce nouveau mixage les voix sont extrêmement découpées, trop sans doute amenant un léger coté artificiel moins flagrant sur la version cinéma.

 

Le matriçage EX/ES apporte à quelques occasions des effets sur le canal centre arrière mais rien d’extraordinaire en termes d’effets ponctuels. Les effets sont plutôt répartis au profit d'ambiances générales ; au lieu d'être propulsé dans l'histoire de temps en temps par des effets impressionnants mais sans réelle opportunitée visuelle (problème de l'adéquation de l'action à l'image et de son support sonore), on baigne dans des ambiances, souvent oppressantes d'ailleurs (les clameurs avant la bataille du gouffre de Helm est sans doute le meilleur exemple !). Le canal centre arrière est surtout utilisé pour stabiliser les ambiances, et c'est mieux ainsi. A déguster sans modération.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
360 min
Boitier
Amaray


La découpe des suppléments sur deux DVD est respectée

avec sur le premier des éléments portant principalement sur l’histoire et les personnages, le second permettant d’appréhender le tournage, la pré et post production et récolter de nombreuses anecdotes sur la vie de cette imposante armada. Ces DVD de suppléments semblent pour leur promoteurs indissociables du film comme le mentionne la sérigraphie sur le premier DVD de bonus " Troisième partie : l’aventure continue… ". Dont acte ! La liste complète des bonus et le visuel en haute-définition se trouvent dans un descriptif à part (http://www.dvdcritiques.com/news/news_visu.aspx?dvd=67) sachant que le coffret avec la statuette de Gollum renferme un cinquième DVD que l’éditeur n’a pas pu nous fournir.



Les documents, textes – images – vidéo sont nombreux.

A l’invite de Peter Jackson dans une courte introduction présentant le contenu des DVD bonus, le plus simple est sans doute de se rendre à l’index présent sur chacun des deux DVD Bonus. Ecrit sur de nombreuses pages d’un livre virtuel s’étalent les titres de l’ensemble des documents. C’est cet index qui permet de bien comprendre la structure du DVD et d’apprécier la logique de conception. La navigation semble simple alors même que le nombre de documents est faramineux ; une véritable performance qui donne goût à la découverte du contenu.



On peut distinguer trois catégories de documents.

1) Des textes, peu nombreux et surtout destinés à guider ou informer. 2) Des galeries d’images aux accès multiples. L’affichage en plein écran se réalise par choix dans des planches contact. Surprise ! Certaines sont agrémentées de commentaires audio, doublé en français (voix en superposition sur la VO). 3) Les vidéos avec des thématiques relatives au monde du Seigneur des anneaux (premier DVD) et sur le tournage du film au sens large (deuxième DVD). Il faut bien comprendre que ces documentaires s’inscrivent dans la continuité de ceux présents sur le coffret de la Communauté de l’Anneau. Leur structure est similaire et laisse la parole à de nombreux intervenants matérialisant autant de corps de métier nécessaires à la fabrication du film. L’un des éléments clefs est le personnage de Gollum, être virtuel dont le jeu à l’écran est doté d’une émotion constante. Près d’une heure de documents vidéo s’attachent au travail de Digital Workshop mais surtout à la prestation de Andy Serkis , véritable source d’inspiration des architectes virtuels et ayant permis par sa présence physique et d’acteur de parfaire le jeu des comédiens lors du tournage. Le document présentant simultanément le jeu de Andy Serkis et le résultat en images de synthèse est troublant par sa similitude physique et le respect du jeu de l’acteur.



Le rythme des documents vidéo est toujours soutenu sans que le montage semble oppressant.

Nous ne sommes pas dans la logique d’un clip et la volonté de rester à l’essentiel semble omniprésente. Pourtant chaque DVD intègre près de trois heures de documentation vidéo ! C’est l’une des constantes de ces documentaires ; les premières minutes abordent les thèmes par une vision généraliste pour s’enfoncer au fil des minutes dans une technicité passionnante mais qui peut rebuter si le sujet ne plait pas. Les indications ou autres anecdotes sont constantes et permettent de cerner avec précision les problématiques exposées et les conditions souvent difficiles de fabrication du film, à chaque étapes. A noter que ceux qui auront déjà parcouru les bonus de l’édition 2 DVD trouveront logiquement des redondances informatives.

 

Etant un amateur de musique et de d’environnement sonore, je ne saurais trop vons inviter à ne prendre le temps de visualiser les reportages sur ces thèmes. Savez-vous par exemple que le thème de Gondor est une véritable passerelle musicale vers Le retour du roi ? Le travail musical est disséqué avec de nombreuses informations très intéressantes pour comprendre comment est construite une partition sonore sur un film de cette ampleur. La méthodologie étant présentée, se greffent alors des problèmes de changement de montage, un plan qui disparaît ou apparaît et c’est la partition à changer ! Les problèmes de timing sont également très bien présentés et se recoupent avec un autre reportage sur la construction du film. Passionnant également, les indications méthodologiques de fabrication des séquences sonores. La bataille de Helm contient par exemple plus de 80 éléments sonores qui se superposent. Pour mieux illustrer les différentes composantes, l’éditeur propose d’ailleur une séquence d’une minute décomposée en huit pistes sonores. On peut passer de l’une à l’autre à volonté pour écouter les principales composantes (bruitages, voix, musique, effets sonores…).

Les thèmes se succèdent, les informations s’additionnent mais sans jamais ennuyer le spectateur. Les exposés sont denses mais intéressants. Il est par conséquent possible d’enchaîner les bonus sans jeter l’éponge. Au total il ressort de tous ces documents l’importance du rôle de Peter Jackson. L’homme est épaulé par de multiples spécialistes mais sa vision globale et du détail est tout bonnement époustouflante.

 

Les commentaires audio





Sur les deux DVD du film, quatre commentaires audio sont disponibles ! La liste complète des intervenant est disponible par là :http://www.dvdcritiques.com/news/news_visu.aspx?dvd=67.



C’est au cours du premier commentaire audio qui regroupe Peter Jackson et les scénaristes que les ajouts de la version longue sont les plus commentés

. Si les plans additionnels et les séquences inédites sont mentionnés dans l’accès aux chapitres, ce commentaire permet de savoir quels ont été les éléments déterminant le retrait de scènes prévues initialement pour la version cinéma. Ce commentaire apporte également de nombreux éléments de pré-production et post-production. Si certaines informations se recoupent avec les documentaires, un réel effort à été entrepris pour ne pas polluer les deux autres commentaires techniques. Peter Jackson se révèle toujours prêt à raconter des anecdotes et ici, il a le temps !



Le second commentaire audio met en scène l’équipe artistique du film. C’est le premier commentaire déposant des éléments purement techniques.

Il a pour objectif comme le souligne dès les premières secondes le superviseur artistique Richard Taylor de décrire le processus de conception et la construction de ce second volet de la trilogie du Seigneur des anneaux. Le propos est technique mais les descriptions toujours didactiques permettant aux néophytes et curieux de rentrer dans une formidable leçon de technique mais aussi d’organisation d’un tournage hors du commun. On peur retenir des commentaires intéressants liés à la prise de vue, ou à l’anticipation nécessaire pour intégrer des images virtuelles dans des décors, pas toujours utilisables tel quels (les problèmes principaux étant liés aux indices visuels contemporains). Bien entendu, l’élaboration et la mise en place de Gollum tient ici une place prépondérante.



Le troisième commentaire place derrière le micro les responsables de l’équipe de tournage et de post-production.

Les conversations sont ici ancrées à la mise en place des décors, des comédiens, des cascadeurs et la description de tous les problèmes qui peuvent entourer un tournage et sa post-production. Les anecdotes sont nombreuses et les producteurs partagent leurs expériences avec un plaisir évident. Le compositeur Howard Shore prend également la parole pour détailler les objectifs et les enjeux de son travail de composition complémentaire pour cette version longue. C’est le commentaire des cinéphiles.



Le commentaire le plus déluré est celui qui regroupe une grande partie des comédiens

(premiers et seconds rôles). Les interventions n’ont pas forcément un rapport direct avec le film ou ses conditions de tournage mais, bien qu’un montage sonore soit évident, les comédiens qui se sont retrouvés en petits groupes pour enregistrer ce commentaire ont pris un plaisir audible à se revoir et se souvenir de ce fabuleux tournage. Le point de vue est intéressant car les comédiens apportent leur fraîcheur technique ; bien entendu ils étaient sur place mais ce qui se déroule sous leurs yeux est toujours loin de la réalité des tournages. Ce commentaire permet donc de relier le premier commentaire audio des deux autres commentaires, nettement plus techniques dans leur développé.

Les cachoteries



Si vous voulez la découvrir une présentation des MTV MOVIE AWARDS (parodie) allez donc sur le menu de sélection des scènes (disque 1). Soulignez la vignette du chapitre 30, pressez la touche permettant d'aller ves le bas et un anneau s'illumine. Pressez la touche Entrée !
Bonus
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