Basic Instinct 2

Genre
Pays
USA (2006)
Date de sortie
jeudi 9 novembre 2006
Durée
114 Min
Réalisateur
Producteurs
Mario Kassar
Scénaristes
Henry Bean et Léora Barish
Compositeur
Jerry Goldsmith
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
114 min
Nb Dvd
1


Catherine Tramel est de retour ! 14 ans après Le premier opus, lorsque le commissaire Roy Washburn, demande a Dr Michael Glass d'évaluer psychologiquement la dangereuse et séduisante Catherine, mêlée à la mort mystérieuse d'un célèbre sportif, lunivers de ce psuchiatre réputé bascule...

Ah Sharon…Autant le dire tout de suite, évitons les adjectifs et superlatifs rimant avec ce prénom qui en inspire tant. Car il faut bien le dire, si les anciens fantasmaient à mort sur Rita Hayworth, enlevant son bas dans « Gilda » (46), la génération, dont je fais partie, a longuement fantasmé sur Sharon Stone et sa façon divine de croiser et décroiser les jambes. Et autant ne point se voiler la face, nous fumes nombreux à en redemander encore et bon nombre d’entre nous furent déçu de la tournure que prit la carrière de Sharon Stone (Sliver, 93, Casino, 96), honnêtement plus ciblée sur sa plastique que sur son talent. Aussi la divine, comme un retour aux sources, dans une sorte de revival nécessaire, sinon pour l’art en tout cas pour l’argent, décida de ré-endosser le personnage sulfureux de Catherine Tramel pour un deuxième chapitre de Basic Instinct. Et nous, pauvres êtres possédés de notre instinct primal, prisonniers de nos pulsions basiques et animales, nous attendions, l’écume au bord des lèvres, comme certains avec Sylvia Krystel (Emmanuelle, 73), le retour de Sharon Stone.

Et là…C’est le drame ! D’un film au suspens sidérant, d’une intrigue passionnante, dans laquelle se mélangeaient allègrement violence et sexe torride, nous arrivons à un film (Le mot est peut-être fort !) qui ne peut empêcher un bâillement au bout d’une demi-heure. L’ensemble particulièrement soporifique donc, où même les scènes érotiques, plus vulgaires qu’attirantes, sont totalement dénuées d’intérêt. Le réalisateur Michael Caton-Jones (Le Chacal, 98, Shooting dogs, 06), semble lui plus obsédé par montrer un maximum de fois Sharon Stone en plein orgasme que de faire un film de l’intelligence de celui de Paul Verhoeven. Pour exemple la scène d’ouverture, où l’on voit la comédienne dans une voiture, roulant à vive allure, pendant que son passager lui procure un certain plaisir. Censé être l’élément déclencheur de l’intrigue, elle devient très vite l’objet de nos propres craintes. A savoir de s’être une nouvelle fois fait avoir sur la marchandise.

Les scénaristes semblent, eux aussi, avoir fantasmer longtemps sur Sharon et avoir oublié  que la force du premier opus, reposait en une sorte d’alchimie entre différents éléments : Une intrigue particulièrement bien ficelée, faite de fausse pistes, d’allusion, puis de questions ouvertes, plus des comédiens, Michael Douglas en tête, particulièrement juste et talentueux, et enfin du sexe savamment distillé de manière à plonger le spectateur dans l’univers sulfureux de l’héroïne. Une alchimie totalement absente dans ce deuxième opus, dans lequel Sharon Stone passe de main en main (c’est le cas de le dire), sans que cela n’intéresse personne, tant l’intrigue est insipide. Oublié le pic à glace présent partout sur la jaquette, car il n’apparaît qu’à la fin. Oubliez les questions ouvertes, au bout d’une demi heure il n’en reste qu’une : C’est quand la fin ?

En conclusion, si vous voulez vous rincer l’œil « Basic Instinct 2 » est fait pour vous ! Si par contre vous voulez voir un film intelligemment mené et parfaitement orchestré, « Basic Instinct » est toujours disponible.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image impeccable, respectant parfaitement les contrastes, particulièrement dans les scènes sombres. Et il y en a beaucoup dans ce film. Quelques grains malgré tout sont à déplorer sur certains passages, mais rien de bien affolant.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


Forcément, comme cela est souvent le cas dans ce type de programme, le son est d’une grande efficacité. Le 5.1 est redoutable particulièrement lors de la scène d’ouverture, où le moteur de la voiture se mêle à l’orgasme de la conductrice.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray


Pour les bonus c’est assez amusant : Le commentaire audio du réalisateur, le Making of où les producteurs osent dire que lorsqu’ils ont reçu le scénario, ils étaient certain de tenir en main une intrigue digne du premier opus. Ca fait quand même sourire ! La conférence de presse de Sharon Stone à Paris, les notes de productions, les biofilmographies, les bandes annonces et enfin le catalogue DVD Océan. En gros c’est aussi passionnant que le film, au moins il y a une constance.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Notes de Productions