Don't Come Knocking

Genre
Pays
Etats-Unis (2005)
Date de sortie
jeudi 18 mai 2006
Durée
120 Min
Réalisateur
Scénaristes
Sam Shepard
Compositeur
T-Bone Burnett
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Baptiste Moreau
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
120 min
Nb Dvd
1


Synopsis

Howard Spence a connu des jours meilleurs. Autrefois héros de nombreux westerns, cette ex-gloire du Septième Art ne décroche plus que des rôles secondaires. Il mène une existence solitaire et noie son dégoût de lui-même dans l'alcool, la drogue et les femmes. Jusqu'à ce que sa mère lui apprenne qu'il a peut-être un enfant quelque part... Cette idée allume une lueur d'espoir chez Howard : sa vie n'a peut-être pas été aussi vide qu'il le pense... Il part à la recherche de son fils ou de sa fille. En revenant sur les traces du passé, il retrouve Doreen, qu'il a aimée autrefois, et son fils Earl, un jeune chanteur qui n'a plus besoin de père...

Critique Subjective

A la porte du mobil home d’Howard Spence, un panneau sur lequel est marqué « don’t come knocking » (ne me dérange pas !). L’acteur alcoolique mène une vie de débauche, en oubliant toutes responsabilités, et encore pire, en s’oubliant soi même. Et c’est là, le sujet particulièrement intéressant du film : peut-on rattraper une vie ? Y’a-t-il toujours quelques choses ou quelqu’un auquel on peut se raccrocher ?

Dans un moment de lucidité, l’homme essaie de prendre sa liberté en s’enfuyant du tournage d’un énième film et de sa célébrité. C’est au moment où tout va mal, que sa mère lui apprend qu’il a peut-être un enfant, né d’une aventure antérieure… C’est dans cette fuite qu’il va essayer de se sauver et de se trouver lui-même ! Dans ce nouveau départ, on peut surtout y voir une envie de rédemption, mais aussi, la quête d’une autre vie, remplie d’amour avec sa nouvelle famille.

Les paysages sont superbement filmés, servant de décor au cow-boy solitaire. Ces grands espaces rappellent d’ailleurs ceux de Paris Texas. Wim Wenders filme l’Amérique comme personne, en peignant un portrait singulier d’un pays en mal de héros. Le cow-boy, le western, l’alcool, les filles ou le chasseur de prime en sont le parfait exemple.

Ce qui frappe dans Don’t come knocking, c’est sa mise en scène à la fois juste et touchante. Les acteurs, Sam Shepard et Jessica Lange en tête, livrent une interprétation très émouvante. Les seconds rôles sont aussi parfaits, avec une très belle performance de Sarah polley, vraiment magnifique.

Pour résumer, ce film est un western moderne, tourné dans l’Amérique profonde, celle qu’on ne veut plus voir, celle qu’on ne veut plus entendre. Sam Shepard incarne l’antihéros par nature et nous livre sa plus belle performance depuis longtemps. Décidemment, Wenders est le meilleur réalisateur humaniste du moment...

Une derniere note

La musique du film est composé par T-Bone Burnett, guitariste blues émérite, qui a déjà travaillé avec les frères Coen (O’Brothers). La partition est tout bonnement superbe et s’intègre parfaitement aux longues scènes des paysages, ou encore aux excellents dialogues. Une des grandes réussites du film ! 

Conclusion

Wim Wenders signe son plus beau film depuis les ailes du désir. Quand le réalisateur tient une caméra, il filme la véritable beauté de la vie. Tout simplement bouleversant…
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Océan film nous a habitué à une image de qualité et c’est encore le cas sur cette édition. Je dis même plus : c’est tout bonnement superbe. La définition est exemplaire, le contraste et la palette de couleurs, parfaitement restitué. Du travail de maître !   

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1


Deux pistes 5.1 nous sont proposées, une Française et une Anglaise. Elles sont mixées de la même façon avec une accentuation des voies centrales. Cependant, avec un doublage français peu audible et une piste anglaise qui utilise plus les surrounds, je vous conseille de vous tourner vers la deuxième.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
50 min
Boitier
Amaray


Making of (12min) : cela change de d’habitude : le Making of n’est pas inutile et n’est pas réduit à un simple outil marketing. On y voit Wenders travailler avec ses acteurs et prendre du plaisir à mettre en scène ce film. De petites interviews viennent ponctuer le documentaire pour nous en apprendre encore plus sur le réalisateur.

Scènes coupées (21min) : ces onze scènes sont toutes commentées par le réalisateur (en allemand) et sont décrites comme si elles étaient inclues dans le montage finale. D’ailleurs, on peut regretter que certaines ne le soient pas ! C’est vraiment intéressant.

Divers bonus : Bandes annonces américaine et française, bande annonce de Land of plenty, galerie de projet d’affiche, biofilmographies et le catalogue DVD océan, viennent enrichir cette superbe édition de don’t come knocking

Conclusion générale

L’édition testée est d’une qualité générale bien supérieure à la moyenne ! Les bonus nous en apprennent encore plus sur le film et le réalisateur, puis l’image et le son sont d’une qualité technique indéniable… Et quand on sait que le film est superbe, je peux que vous conseiller de l’acheter! 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage