Au-delà du réel saison 2

Titre Original
The outer limits
Pays
Etats-Unis (1964)
Date de sortie
mercredi 7 février 2007
Durée
850 Min
Réalisateur
Producteurs
Ben Brady
Scénaristes
Divers
Compositeur
Harry Lubin
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
850 min
Nb Dvd
5


Avant-propos :

La deuxième saison de Au-delà du réel (The outer limits) est constituée de dix-sept épisodes de cinquante minutes chacun (la durée totale de la série se monte donc à un peu plus de quatorze heures), en voici les titres :

01 Le soldat (Soldier)
02 Mains froides, coeur chaud (Cold hands, warm heart)
03 Laser vivant (Behold Eck !)
04 Plus fort que l’homme (Expanding human)
05 La main de verre (Demon with a glass hand)
06 Les ombres du silence (Cry of silence)
07 L’ennemi invisible (The invisible enemy)
08 Planète miniature (Wolf 359)
09 Le robot (I, robot)
10 Les héritiers : première partie (The inheritors : part 1)
11 Les héritiers : deuxième partie (The inheritors : part 2)
12 Marché de dupe (Keeper of the purple twilight)
13 Le double (The duplicate man)
14 Contrepoids (Counterweight)
15 Le cerveau du colonel (The brain of Colonel Barham)
16 La prémonition (The premonition)
17 Enquête sur un mystère (The probe)

Critique subjective :

Dans l’ombre de La quatrième dimension (sur le succès de laquelle elle capitalisait), la série originelle Au-delà du réel a connu un engouement moindre et une existence plus courte (deux saisons contre cinq pour Twilight zone). La première saison de The outer limits (32 épisodes) avait commencé le 16 septembre 1963, la deuxième (17 épisodes), et dernière, s’achèvera le 16 janvier 1965. A la vision des épisodes de cette seconde salve, majoritairement réalisés par Charles F. Haas (4 histoires), Byron Haskin (3 segments) et Gerd Oswald (4 aventures), on devine en partie les raisons pour lesquelles la série n’a pas duré plus longtemps.

Rythmé par une poignée de sentences qui ont fait la réputation du show, chaque épisode de Au-delà du réel suit une construction immuable. Solennelle, la voix off plante le décor. Ensuite, l’histoire débute, l’intrigue se met sur les rails, puis vient le célèbre générique (avec la même voix off). « Ce n’est pas une défaillance de votre téléviseur. N’essayez pas de régler l’image. Nous avons le contrôle total de l’émission. Installez-vous et nous contrôlerons tout ce que vous verrez et entendrez. Vous allez partager l’angoisse et le mystère qui partent des profondeurs de l’esprit ... au-delà du réel ». On imagine assez bien pourquoi ce générique, très lucide sur le pouvoir du petit écran, a fortement marqué les téléspectateurs de l’époque. Retour à l’épisode qui reprend alors son cours jusqu’à la conclusion (la voix off souligne la morale du récit) et le générique de fin : « Nous vous redonnons maintenant le contrôle de votre téléviseur jusqu’à la prochaine émission où la voix vous emmènera au-delà du réel ». Avec son côté quasi-hypnotique (suivez la voix, faites ce que l’on vous dit, etc.), le procédé n’a pas son pareil pour installer une ambiance et captiver l’attention.

Si la construction des épisodes est répétitive, les histoires, hélas, ont également tendance à l’être. Des dix-sept épisodes, on ne dégage finalement que quatre grands thèmes : la rencontre avec une créature extraterrestre, le voyage dans le temps (ou des paradoxes temporels très proches), le rapprochement entre l’homme et la machine, l’altération physique. En sous-texte, ce sont les grandes préoccupations de l’époque (peur de l’atome, crainte du communisme) que l’on perçoit. Si l’on trouve des idées passionnantes, elles sont souvent édulcorées afin de rentrer dans les standards TV d’alors (voir le double épisode naïf et mièvre intitulé Les héritiers) et sont artificiellement étirées pour remplir le format de cinquante minutes (avec les gros problèmes de rythme que l’on imagine). Bref, il y a à boire et à manger dans cette saison 2. A l’écran, les scripts, correctement mis en scène, nous offrent tout un catalogue d’effets spéciaux retro qui s’avèrent forts réjouissants, qu’ils soient d’ailleurs réussis ou ratés. Pour terminer l’analyse de cette série, il est intéressant de constater comment le nouveau show (Au-delà du réel : l’aventure continue, 1995 - 2002) corrigera le tir trente années plus tard, livrant des épisodes resserrés, plus dynamiques, ainsi qu’une série qui s’offrira quelques « respirations » dans d’autres genres (le fantastique et l’horreur) tandis que le programme d’origine restait chevillé à son contenu purement SF.

Verdict :

Si l’on y relève bien quelques indéniables fulgurances (mention spéciale à l’épisode La main de verre, scénarisé par le grand Harlan Ellison), la saison 2 de Au-delà du réel n’offre qu’un niveau global décevant tournant autour du moyen.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 n&b
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité d’image agréablement surprenante. Agés de plus de quarante années, les visuels ne présentent que peu de signes du temps (petits points ça et là, léger grain) et étonnent par leur piqué (la définition est excellente). Bonne gestion du noir et blanc et compression furtive. De la belle ouvrage pour des masters TV datant tout de même de 1965.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Un rendu sonore correct. Si les pistes ont tendance à verser un peu trop dans les tonalités aiguës (ce qui est renforcé par la musique lancinante du programme), elles présentent une dynamique plutôt bonne et un mixage voix / effets / musique satisfaisant. Doublages français un peu vieillots et trop en avant.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Coffret


 

Aucun supplément mis à part le livret (guide des épisodes).
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage