L’intégral des clips de Zucchero, pour mieux découvrir l’incroyable talent musical de cette artiste italien hors du commun.
Et bien oui l’Italie n’est pas que le pays de chanteur ravageant le cœur des jeunes filles et femmes tel que Eros Ramazzotti ou Paolo Conte, ni celui de chanteuse à la voix aussi puissante que les hanches sont large du type Laura Pausini, ni celui des chanteurs de gondoles ou des pseudos rappeur comme Tizianno Ferro.
Non l’Italie a donné naissance à l’un des musiciens les plus atypiques et en même temps tellement cohérent de la scène Blues Rock international : Zucchero. Un peu trop souvent boudé en France où ce dernier ne semble être reconnu qu’à travers « Diavolo in me » et « Baïla », rendu célèbre par le film « Les Bronzés 3 », cet artiste Italien peut se glorifier d’avoir une carrière hors du commun.
Et c’est certainement là le grand intérêt de plonger dans l’intégral des clips de Zucchero, car outre la valeur musicale qui permet à tout un chacun de vibrer aux rythmes des chansons telle que « Diamante », « Diavolo in me », « Mamma » « Cosi Celeste », etc… elle permet de découvrir les nombreuses collaborations qui parsemèrent le parcours de cet artiste. Et le choc est de taille avec le premier clip montrant un duo avec Miles Davis, fidèle à lui-même, et l’ensemble fourmillera de duos aussi improbables que valorisant pour le bluesman italien : Lucianno Pavarotti, John Lee Hooker, Paul Young avec qui il signa le tubesque « Senza una Donna ».
Zucchero comprend le blues, l’aime et sait lui restituer des valeurs par trop souvent oubliées. Les musiques se veulent justes et les sonorités bien calées.
Qu’elles soient reprises ou compositions originales, les chansons interprétées par Zucchero prennent une dimension insoupçonnée. N’hésitant pas à flirter avec tous les styles pour mieux en faire ressortir l’essence, l’artiste offre une vision radicalement différente de ce que l’Italie nous offre de meilleur comme de pire. Bien loin d’un Eros Ramazzotti et encore plus loin d’une Laura Pausini, le bluesman nous ouvre les portes de son univers pour mieux en ressortir l’essence.
Seule remarque négative, une sorte de constance sur les couleurs utilisées pour les vidéoclips : A majorité jaune ! Alors effectivement au début c’est intéressant, surprenant, une sorte de choix artistique qui permet d’accentuer l’univers du chanteur ou de la chanson, mais à la longue on a du mal prendre à plaisir à regarder ses images parfois sombres ou amoindries par cette dominante de jaune. Heureusement la musique de l’artiste est là pour nous faire oublier ces désagréments.
En conclusion, le meilleur moyen de découvrir ou re-découvrir la carrière de Zucchero.