Sisters (Soeurs de Sang)

Genre
Pays
Etats-Unis (2006)
Date de sortie
mercredi 2 avril 2008
Durée
88 Min
Réalisateur
Producteurs
Edward R. Pressman & Alessandro Camon
Scénaristes
Douglas Buck & John Freitas
Compositeur
Edward Dzuback & David Kristian
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Arnaud Herpin
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
88 min
Nb Dvd
1

Une clinique pour enfants en difficulté baignant dans une ambiance vaporeusement étrange. Une jeune fille, Angélique, au regard perdu, surveillé de près par un docteur (Stephen Rea) très, voire trop, proche des enfants. Autour, une journaliste déguisée en clown (Chloë Sévigny) plus inquiétant que divertissant. Et seule personne « normale », le docteur Wallace, nouveau venu dans la clinique, va faire la connaissance d’Angélique et de sa sœur Annabelle (Lou Doillon). Ses heures sont comptées…

Nous Sommes Deux Sœurs Jumelles !!!

Un crime, un témoin ayant tout vu mais sans la moindre preuve. Des personnages névrosés avec un lourd secret. Le thème de l’homme et de son double maléfique. On se croirait en plein film de Brian De Palma ! Et bien justement, on n’en est pas loin puisque Sisters est le remake d’un des premiers films du maître du thriller schizophrénique. L’auteur de ces lignes doit très honteusement confesser ne pas avoir vu l’original, pêché qu’il va s’empresser de châtier par le visionnage de tous les copies américaines des films horrifiques japonais ! Aucune étude comparative ne sera donc menée, même si on reste toujours sceptique devant l’intérêt de réaliser des remakes. Bref...

Douglas Buck s’était fait remarquer par l’ultra-dérangeant Family Portraits (2006), qui avait même plu à l’ultra-exigeant Gaspar Noé. Avec cette nouvelle réalisation, le spectateur reste dérangé, mais plutôt par cette lancinante question : pourquoi ai-je acheté (ou si vous avez de la chance, loué) ce dvd ? Pas la peine d’espérer avoir peur. Les jumelles Angélique/Annabelle sont bien moins flippantes que les jumelles Olsen et leur culture de l’os apparent.

La faute à une histoire où il ne se passe pas grand-chose. Difficile « d’avoir peur » en regardant deux personnes discuter dans un café et le crédo éculé des jumelles, symbole de l’opposition du bien et du mal, ne captive guère. La faute également à des choix artistiques pour le moins contestables. L’hommage au Giallo (thrillers sanglant italiens des années 60-70), à travers l’utilisation des cracks zoom est louable. Pourtant, il faut bien reconnaître que cela ne fait plus peur à personne de nos jours. La réalisation plate et sans relief ne fait qu’accentuer l’absence d’intérêt du scénario et la partie pris d’une photographie digne d’un téléfilm français n’arrange pas les choses.

Hélas, le film ne sombre même pas dans la nullité promise par les débuts. Au moins, ça aurait pu être marrant de voir une vraie m…. En effet, le dernier tiers du film, avec un final sanguinolent à faire saliver le petit-fils de Dracula, une mise en scène mentalement dérangée à l’image de ses interprètes féminines et une particularité scénaristique originale rehausse la qualité de l’ensemble.

Du coup, on assiste à un spectacle moyen, pas terrible, mais pas si nul… Par contre, si vous voyez un intérêt justifiant à ce dvd de figurer dans votre dvdthèque, contactez-moi, j’en ai besoin pour conclure mon papier numérique.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1

Des petits défauts de-ci de-là, notamment des arrières plans qui bavent. Pas de problème avec la colorimétrie mais rien d’exceptionnel non plus, grâce à « l’éblouissant » travail du directeur de la photographie, amoureux des images ternes et sans relief. Idéal pour les écrans 36cm encore présents dans certaines cuisines françaises.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Français
5.1

Quand vos enceintes sont sollicitées, elles répondent parfaitement. Le hic, c’est qu’on joue ici, une partition minimaliste. Au moins, une berceuse aurait facilité notre assoupissement. Le DTS 5.1 en version originale nous livre donc un surround et une spatialisation corrects. Mais la dynamique manque sérieusement de peps (mais vu qu’il ne se passe rien dans le film…).

Le dolby digital 5.1 en version française ne présente guère de différences. Mis à part le fait que le mixage des voix semble ne pas coller avec le reste de la bande sonore. On a plus la sensation d’un truc posé sur un autre truc.

Si votre ampli ne restitue pas le DTS, autant choisir la deuxième piste en version originale, un dolby digital 2.0. Une bonne puissance, une spatialisation très bien assurée et des voix qui s’emboitent parfaitement dans l’ensemble.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
49 min
Boitier
Amaray

Des menus très en rapport avec le climat du film qui ne compensent malheureusement pas la faiblesse d’intérêt des bonus.

-          Petits dialogues entre amis. Quand Buck rencontre Cerda. Entretien entre le réalisateur du film et le réalisateur d’Abandonnée. Echange de pensée sur leur profession. Cerda livre quelques pensées intéressantes.

-          Les liens du sang. Buck nous raconte son parcours et son travail. Soporifique, sauf lorsqu’il compare ses plans à ceux de Bergman (bah, j’avoue que ça m’avait échappé !) et sa réalisation à celle de Cronenberg.

-          Filmographies (Douglas Buck/Lou Doillon/Chloë Sévigny/Stephen Rea).

-          Bande-annonce du film

-          Album photos

-          Liens internet

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
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Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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Multi-angle
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