Qui veut la peau de Roger Rabbit ?

Titre Original
Who Framed Roger Rabbit ?
Genre
Pays
Usa (1988)
Date de sortie
vendredi 4 avril 2003
Durée
103 Min
Réalisateur
Producteurs
Amblin
Scénaristes
Gary K. Wolf
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires

Le tunnel utilisé pour filmer la scène où Marty McFly tente de subtiliser l'almanach à Biff Tannen dans sa voiture est celui conduisant vers la ville des Toons (ToonTown) dans Qui veut la peau de Roger Rabbit ? (réalisé par Robert Zemeckis un an plus tôt).
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
103 min
Nb Dvd
1


Synopsis

Hollywood, 1947: l'âge d'or du dessin animé. Acteurs humains et personnages dessinés (les "Toons") se partagent le haut de l'affiche. Roger Rabbit, l'une des vedettes les plus populaires parmi les Toons, traverse une mauvaise passe. Trop amoureux de son épouse, la somptueuse Jessica, il n'arrive pas à se concentrer pendant ses tournages. R.K. Maroon, le patron du studio, décide de le ramener au bon sens en lui prouvant l'infidélité de Jessica. Pour cela, il engage le détective privé Eddie Valiant, une épave alcoolique qui, depuis que son frère a été tué par un Toon, voue à cette engeance une haine farouche. Valiant réussit à prendre des photos compromettantes de Jessica en compagnie de Marvin Acme, grand spécialiste des farces et attrapes et propriétaire de Toonville, la cité des Toons.

Peu après, Marvin est découvert assassiné et les soupçons se portent sur Roger Rabbit. Celui-ci, poursuivi par la police ainsi que par le sinistre juge Demort, se réfugie chez Valiant. Emu par son désarroi, le détective le cache chez sa petite amie Delores. Poursuivant son enquête, il apprend incidemment que Marvin avait l'intention de léguer Toonville aux Toons...


Critique subjective


Une véritable gageure

Réunir dans un même film des acteurs en chair et en os et des personnages de dessins animés, les faire jouer de concert, en faire des partenaires à égalité, c’est le défi auquel s’est attaqué cinq partenaires principaux : les Studios Walt Disney, Steven Spielberg, Robert Zemeckis, le responsable de l’équipe d’animateurs Richard Williams et ILM de George Lucas. Associer des acteurs réels avec des personnages avait déjà été tenté dans des films comme Escale à Hollywood, Invitation à la danse, Mélodie du sud, Mary Poppins ou Peter et Elliot le Dragon. « Mais il ne s’agissait que de moments sporadiques à l’intérieur d’un film », reconnaît Robert Zemeckis »Avec Roger Rabbit, il fallait tenir la gageure pendant toute la durée du long métrage. Les personnages animés devaient apparaître aussi réels et tridimensionnels que les acteurs humains. Leur insertion dans un univers réaliste, de même que celle des acteurs dans le monde des cartoons devait sembler naturelle ».


La genèse

Le réalisateur Robert Zemeckis prit connaissance du scénario tiré du roman de Gary K. Wolf (« Who censored Roger Rabbit ») dès 1982. Il fut aussitôt accroché par el sujet, mais les studios Disney, les plus à même de réaliser le projet, traversaient alors une mauvaise passe. D’autre part Zemeckis n’était pas encore le metteur en scène à succès qu’il est aujourd’hui. Trois ans plus tard, il en parla néanmoins à Steven Spielberg. Ce dernier avait déjà mis ce film sur ses tablettes en le qualifiant néanmoins de difficilement réalisable. Mais en 1985 , les circonstances étaient nettement plus favorables. LA nouvelle équipe des Studios Disney – composée de Michael Eisner et Jeffrey Katzenberg- avait remis la compagnie à flot grâce à des comédies à petit budget comme Splash. Ce tandem donna un coup de pouce décisif au projet. De plus Roger Rabbit arrivait à point pour le soixantième anniversaire du plus célèbre des Toons, Mickey.


L’alliance d’un Toon et d’un poivrot racistoons.

Dès le début, il fut décidé que le film comporterait deux co-vedettes : Eddie Valiant , un privé porté sur la bouteille, et Roger Rabbit, un lapin vedette de dessins animés.. Parmi les acteurs pressentis pour le personnage d’Eddie. Seul Bob Hoskins réunissait toutes les qualités nécessaires : un physique « années 40 », un talent d’acteurs confirmé et la capacité de rendre naturellles et évidentes ses relations avec un lapin dessiné : Grâce à lui » , reconnaît robert Zemeckis » Roger existait. On croyait en lui ! » Richard Williams, un dessinateur d’origine canadienne, animateur de la Panthère rose et responsable de l’animation, s’émerveille aussi de cette aptitude d’Hoskins  à focaliser son regard sur le vide : « Son regard s’arrêtait pile à l’endroit où était censé se trouver la tête de Roger. Je lui ai demandé comment il faisait pour se concentrer comme ça et il m’a répondu du tac au tac : « Pour l’amour du ciel, en m’y faites pas penser, je serais incapable de le refaire »


Un casting d’enfer

C’est Spielberg lui-même qui s’est chargé d’obtenir les autorisations permettant d’utiliser les personnages des studios Disney et de la Warner. Il a pu constater à cette occasion que les stars du cartoon étaient aussi dures en affaires que des stars en chair en en os. Ainsi Bugs Bunny a-t-il exigé un temps d’apparition à l’écran égal à celui de Mickey. Même chose avec Donald et Daffy Duck que l’on voit pour la première fois réunis dans un cruel duo de pianos. La fin du film est en soi un gigantesque hommage aux grandes stars du dessin animé qui appariassent dans toute leur gloire avec l’aspect qu’elles avaient au moment de leur création.


Production finale.

La réunion des acteurs et des personnages animés s’est opérée dans les locaux de Industrial Light and Magic. Pour renforcer davantage le réalisme des toons, on a rajouté des ombres, des reflets sur la peau ou dans les cheveux. Ces touches finales étaient scrupuleusement reportées suri chacune des 24 images par seconde. Tout le monde était à l’affût de la moindre imperfection. Il aurait suffi d’un trait un peu épais pour gâcher une séquence entière. Certains de ses effets spéciaux demandaient un équipement sophistiqués , d’autres seulement de l’ingéniosité. Ainsi l’aspect pailleté de la robe de Jessica dans la séquence du night-club est obtenu en filtrant la lumière à travers un sac en plastique griffé à la paille de fer. Au total, le film comporte 1035 effets optiques soit autant qu’une dizaine de films traditionnels à effets spéciaux.


Un dernier mot

Même si la technique est un peu décevante, le fond (n’est-ce pas le plus important ?) est un film à faire découvrir à nos enfants. Génial tout simplement.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


L’image a bénéficié d’un Transfert 16 / 9 ce qui permet une notable amélioration de l’image par rapport à la précédente édition. Les détails sont plus fins et les arrières plans sont bien mieux définis. Par contre, ce nouveau transfert est fin  mais manque de pêche, de luminosité. Le master subit d’importantes variations de qualité. On passe souvent de couleurs richement balancées et aux noirs profonds à des images avec une certaine rémanence où les ajouts des personnages de dessin animé ne semblent plus si naturels qu’à d’autres endroits. Les artefacts de compression et le grain sont beaucoup plus apparents dans les scènes sombres où apparaissent les Toons.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


Le remixage 5.1 a sans doute été fabriqué à partir du master 6 pistes original. La spatialisation est correcte mais les surrounds sont anecdotiques, presque en mono. Par contre la répartition frontale exemplaire donne du relief à la musique jazzy qui permet de planter idéalement le décor sonore des années 40. La bande sonore accuse son âge, et le remixage ne fait pas de miracle, même s’il est limpide, il ne peut rivaliser avec la richesse des bandes sons modernes. De plus, votre caisson sombrera dans une somnolence léthargique mais il a bien droit lui aussi à quelques moments de répit.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray


Menu et interactivité

Embarqué avec Eddy le taxi pour évoluer d’un menu à l’autre. Sous forme de carte, on peut accéder du menu à la scène d’anthologie où Roger boit du whisky. Les bonus sont dissimulés et il va falloir els trouver sous peine de se prendre des tartes à la crème. Grandiose
.

Bonus
- Toonville Confidential : Commentaires sous-titré et uniquement disponible en sous-titre : Une mine d’information : sur Touchstone (qui a été créé par Disney pour aborder des sujets plus matures) à la genèse du projet en passant par les problèmes de réalisation et de production en aveugle avec la post-production des effets spéciaux . C'est donc une nouvelle bande de sous-titres qui apparait et qui nous invite donc à regarder le film en ayant à lire une mine d'informations sur les personnages.

- Qui a créé Roger Rabbit ? : ou plutôt qui a prêté sa voix à Roger Rabbit ?
Charles Fleisher, la voix de Roger va nous guider à travers le processus de création du dessin animé.



 • Les courts-métrages des aventures de Roger Rabbit
Bobo Bidon (7 min)
Lapin Looping (7 min)
Panique au pique nique (10 min) : 3 dessins animés crées pour l’occasion et qui joue entre les deux mondes celui du dessin animé et celui du cinéma où Roger est un vrai acteur. Ces dessin animés ont été projeté en avant première et en séance préliminaire de Roger Rabbit.


- Du rififi à Toonville (jeu) : Un jeu d’habilité très bien fait où il faudra jouer de rapidité avec la télécommande pour éviter les tartes des fouines. Varié et ludique.



Scène coupée. Séquence de la tête de cochon :
Une séquence coupée, on pourrait dire une séquence sauvegardée vu l’age du film. C’est une rencontre entre Valiant et le Juge Demort suivi d’une scène de lever de soleil à Toonville


Un dernier mot sur les bonus

Edtiion standard très intéressante. On attend de notre coté de recevoir l'édition collector pour vous en parler car ça promet d’être terrible. S’il vous plait Monsieur l'éditeur, je serais gentil tout plein…comme un lapin.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
3 dessins animés de Roger Rabbit