Qui veut la peau de Roger Rabbit Edition Collector

Titre Original
Who Framed Roger Rabbit
Genre
Pays
Usa (1988)
Date de sortie
vendredi 4 avril 2003
Durée
103 Min
Réalisateur
Producteurs
Steven Spielberg
Scénaristes
Gary K. Wolf
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires

Doté d'un budget de 70 millions de dollars, Qui veut la peau de Roger Rabbit ? fut un triomphe. Le film remporta plus de 349 millions de dollars à travers le monde, dont 154 millions rien qu'aux Etats-Unis. En France, 5 878 731 spectateurs ont vu les péripéties du lapin hystérique, soit le 3e film le plus vu dans l'Hexagone en 1988 derrière Le Grand Bleu et L'Ours.

La somptueuse Jessica Rabbit a eu droit à deux vedettes du cinéma pour l'interpréter : Amy Irving a assuré la partie chantée de la vamp tandis que le doublage normal a été effectué par Kathleen Turner, bien qu'elle ne soit pas créditée au générique.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
103 min
Nb Dvd
2


Synopsis

Hollywood, 1947: l'âge d'or du dessin animé. Acteurs humains et personnages dessinés (les "Toons") se partagent le haut de l'affiche. Roger Rabbit, l'une des vedettes les plus populaires parmi les Toons, traverse une mauvaise passe. Trop amoureux de son épouse, la somptueuse Jessica, il n'arrive pas à se concentrer pendant ses tournages. R.K. Maroon, le patron du studio, décide de le ramener au bon sens en lui prouvant l'infidélité de Jessica. Pour cela, il engage le détective privé Eddie Valiant, une épave alcoolique qui, depuis que son frère a été tué par un Toon, voue à cette engeance une haine farouche. Valiant réussit à prendre des photos compromettantes de Jessica en compagnie de Marvin Acme, grand spécialiste des farces et attrapes et propriétaire de Toonville, la cité des Toons.

Peu après, Marvin est découvert assassiné et les soupçons se portent sur Roger Rabbit. Celui-ci, poursuivi par la police ainsi que par le sinistre juge Demort, se réfugie chez Valiant. Emu par son désarroi, le détective le cache chez sa petite amie Delores. Poursuivant son enquête, il apprend incidemment que Marvin avait l'intention de léguer Toonville aux Toons...


Critique subjective


Une véritable gageure

Réunir dans un même film des acteurs en chair et en os et des personnages de dessins animés, les faire jouer de concert, en faire des partenaires à égalité, c’est le défi auquel s’est attaqué cinq partenaires principaux : les Studios Walt Disney, Steven Spielberg, Robert Zemeckis, le responsable de l’équipe d’animateurs Richard Williams et ILM de George Lucas. Associer des acteurs réels avec des personnages avait déjà été tenté dans des films comme Escale à Hollywood, Invitation à la danse, Mélodie du sud, Mary Poppins ou Peter et Elliot le Dragon. « Mais il ne s’agissait que de moments sporadiques à l’intérieur d’un film », reconnaît Robert Zemeckis »Avec Roger Rabbit, il fallait tenir la gageure pendant toute la durée du long métrage. Les personnages animés devaient apparaître aussi réels et tridimensionnels que les acteurs humains. Leur insertion dans un univers réaliste, de même que celle des acteurs dans le monde des cartoons devait sembler naturelle ».


La genèse

Le réalisateur Robert Zemeckis prit connaissance du scénario tiré du roman de Gary K. Wolf (« Who censored Roger Rabbit ») dès 1982. Il fut aussitôt accroché par el sujet, mais les studios Disney, les plus à même de réaliser le projet, traversaient alors une mauvaise passe. D’autre part Zemeckis n’était pas encore le metteur en scène à succès qu’il est aujourd’hui. Trois ans plus tard, il en parla néanmoins à Steven Spielberg. Ce dernier avait déjà mis ce film sur ses tablettes en le qualifiant néanmoins de difficilement réalisable. Mais en 1985 , les circonstances étaient nettement plus favorables. LA nouvelle équipe des Studios Disney – composée de Michael Eisner et Jeffrey Katzenberg- avait remis la compagnie à flot grâce à des comédies à petit budget comme Splash. Ce tandem donna un coup de pouce décisif au projet. De plus Roger Rabbit arrivait à point pour le soixantième anniversaire du plus célèbre des Toons, Mickey.


L’alliance d’un Toon et d’un poivrot racistoons.

Dès le début, il fut décidé que le film comporterait deux co-vedettes : Eddie Valiant , un privé porté sur la bouteille, et Roger Rabbit, un lapin vedette de dessins animés.. Parmi les acteurs pressentis pour le personnage d’Eddie. Seul Bob Hoskins réunissait toutes les qualités nécessaires : un physique « années 40 », un talent d’acteurs confirmé et la capacité de rendre naturellles et évidentes ses relations avec un lapin dessiné : Grâce à lui » , reconnaît robert Zemeckis » Roger existait. On croyait en lui ! » Richard Williams, un dessinateur d’origine canadienne, animateur de la Panthère rose et responsable de l’animation, s’émerveille aussi de cette aptitude d’Hoskins  à focaliser son regard sur le vide : « Son regard s’arrêtait pile à l’endroit où était censé se trouver la tête de Roger. Je lui ai demandé comment il faisait pour se concentrer comme ça et il m’a répondu du tac au tac : « Pour l’amour du ciel, en m’y faites pas penser, je serais incapable de le refaire »


Un casting d’enfer

C’est Spielberg lui-même qui s’est chargé d’obtenir les autorisations permettant d’utiliser les personnages des studios Disney et de la Warner. Il a pu constater à cette occasion que les stars du cartoon étaient aussi dures en affaires que des stars en chair en en os. Ainsi Bugs Bunny a-t-il exigé un temps d’apparition à l’écran égal à celui de Mickey. Même chose avec Donald et Daffy Duck que l’on voit pour la première fois réunis dans un cruel duo de pianos. La fin du film est en soi un gigantesque hommage aux grandes stars du dessin animé qui appariassent dans toute leur gloire avec l’aspect qu’elles avaient au moment de leur création.


Un dernier mot

Une remise à niveau d’un classique du cinéma d’animation. Beaucoup d’ironie et d’humour sur plusieurs niveaux qui conviendront aux jeunes adultes comme aux vieux enfants.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1


Comme nous l’avions souligné dans l’édition standard, l’image a bénéficié d’un Transfert 16 / 9 ce qui permet une notable amélioration de l’image par rapport à la précédente édition. Les détails sont plus fins et les arrières plans sont bien mieux définis. Le master est irréprochable et a bénéficié d’un léger toilettage fort heureux. Maintenant, y a t il une différence flagrante entre les deux éditions ? Des défauts de compression subsistent et la différence ne sautera pas aux yeux et sera même imperceptible sur un écran de télévision. Pour les amateurs de grandes images, on peut juste dire que le contraste est un peu mieux géré et que les effets de rémanence du à l’incrustation des Toons en post-production s’atténue un peu sans pour autant disparaître. Ce n’est pas Roger Rabbit qui va régler l’éternel débat ; THX or not.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Français
5.1


Le remixage 5.1 a sans doute été fabriqué à partir du master 6 pistes original. La spatialisation est correcte mais les surrounds sont anecdotiques, presque en mono. Par contre la répartition frontale exemplaire donne du relief à la musique jazzy qui permet de planter idéalement le décor sonore des années 40. La bande sonore accuse son âge, et le remixage ne fait pas de miracle, même s’il est limpide et les dialogues clairement intelligibles, il ne peut rivaliser avec la richesse des bandes sons modernes. De plus, votre caisson sombrera dans une somnolence léthargique mais il a bien droit lui aussi à quelques moments de répit. C’était ce que nous avions noté sur l’édition standard, quid de l’apport de la piste DTS : plus de pêche mais elle est bien mixée deux ou trois db de plus que la piste Dolby (comme d’habitude, X-men 1.5 nous avait déjà fait le coup). Là aussi point de différence flagrante , les surrounds étant toujours en RTT et le caisson en vacances de neige.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
110 min
Boitier
Digipack


Menu et interactivité

Embarqué avec Eddy le taxi pour évoluer d’un menu à l’autre. Sous forme de carte, on peut accéder du menu à la scène d’anthologie où Roger boit du whisky. Les bonus sont répartis sur le deuxième DVD et on perd le coté ludique et de recherche de l’écran des Bonus du DVD de l’édition standard. On a donc bien deux éditions bien distinctes.

 
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Bonus DVD 1
- Toonville Confidential  : Une mine d’information : sur Touchstone (qui a été créé par Disney pour aborder des sujets plus matures) à la genèse du projet en passant par les problèmes de réalisation et de production en aveugle avec la post-production des effets spéciaux . Cette piste est uniquement accessible en sous-titrage et permet de regarder le film en ayant des informations interactives sur les perosnnages et les anecdotes se déroulant à l’écran.




Commentaires audio de Robert Zemeckis, Frank Marshall, Jeffery Price, Peter Seaman, Steve Starkey et Ken Ralston soit quasiment toute l’équipe à l’origine de Roger Rabbit. Le fait qu’il y ait beaucoup d’intervenants donne un coté dynamique au commentaire puisqu’ils se corrigent mutuellement , se remémorent des anecdotes et rigolent de ces souvenirs. Très intéressant et jamais ennuyeux. C’est simple , il n’y a aucun blanc.

Bonus DVD 2



 • Les courts-métrages des aventures de Roger Rabbit
Bobo Bidon (7 min)
Lapin Looping (7 min)
Panique au pique nique (10 min) :
3 dessins animés crées pour l’occasion et qui joue entre les deux mondes celui du dessin animé et celui du cinéma où Roger est un vrai acteur. Ces dessin animés ont été projeté en avant première et en séance préliminaire de Roger Rabbit. Il est dommage que la Vo (en 5.1 tout de m^me) ne soit pas sous-titrée et que la Vf en soit qu’en DD 2.0 . Encore une fois le parent pauvre. Ces trois courts métrages sont déjantés à souhait.


- Du rififi à Toonville (jeu) : Un jeu d’habilité très bien fait où il faudra jouer de rapidité avec la télécommande pour éviter les tartes des fouines. Varié et ludique.



Scène coupée. Séquence de la tête de cochon :
Après avoir été » capturé par les fouines, Eddie est lâché dans Toonville en guise de punition affublé d’une tête de cochon toon. Heureusement , elle part au lavage…

- Qui a créé Roger Rabbit ? :
(Making Of de 11 min)ou plutôt qui a prêté sa voix à Roger Rabbit ? Charles Fleisher, la voix de Roger va nous guider à travers le processus de création du dessin animé.


• Derrière les oreilles (Making-Of de 36 min) : La parole est de nouveau laissé à l'équipe de production qui insiste bien sur la précarité de leur travail. Il est quand même incroyable d'entendre qu'à tout moment le film pouvait s'arréter là sans aucune forme de procés.



• Les dossiers d'Eddie Valiant :
En se baladant dans le bureau d’Eddie et avec l’aide de la loupe, on peut dénicher les galeries de photos diverses et variées. Pour les plus fainéants d’entre nous où les plus impatients, une liste truquée des dossiers est disponible en accés direct. On y retrouve les dossiers suivants :
• La création des personnages
• Les dessins de Roger Rabbit
• La production (les affiches de décoration et effets spéciaux)
• La publicité (la galerie de dessins, ébauches...)
• Parcs à thème (la re-création de Toonville dans les parcs Disney)




• Avant / après : La comparaison avec toons, sans toons (3 min) : Une petit reportage en split screen nous montrant Bob Hoskins jouant seul. Il faut souligner la performance de l’acteur.
• Les doublures des toons (Making-Of de 3 min) : Ce bonus amusant mais bien mal filmé nous montre les répétitions des scènes avec des personnages en caoutchouc pour permettre aux acteurs de visualiser les placement des Toons virtuels. On s’aperçois que Christopher Loyd est bien moins  à l’aise que Bob Hoskins dans ce genre d’exercice.

• Sur le plateau ! (Making-Of de 5 min) :
Ici, on nous décortique des scènes particulièrement délicates à mettre en œuvre, surtout celle où Eddie conduit le taxi.




Un dernier mot sur les bonus

Chose promise chose due. A la fin de l’édition standard , je suppliais l’éditeur de nous envoyer l’édition Collector. Eh bien, chapeau et merci. Je ne suis pas déçu. Epargnez quelques sous et achetez celle-ci…. Foi de lapin.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage