Le Pôle Express (C)

Titre Original
The polar express
Genre
Pays
Etats-Unis (2004)
Date de sortie
vendredi 25 novembre 2005
Durée
96 Min
Réalisateur
Producteurs
Tom Hanks, Jack Rapke, Crhis Van Allsburg
Scénaristes
Robert Zemeckis, William Broyles Jr.
Compositeur
Alan Silvestri
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
96 min
Nb Dvd
2


L’histoire :

Alors qu’il commence à douter de l’existence du Père Noël, un jeune garçon prend place dans un train magique à destination du Pôle Nord, un endroit bouillonnant d’activité en cette veille du 25 décembre.

Critique subjective :

A l’instar d’un Steven Spielberg ou d’un James Cameron, Robert Zemeckis fait partie de ces réalisateurs férus d’effets spéciaux qui, habités avant tout par la volonté de raconter une histoire, ne laissent jamais la technique prendre le pas sur le fond. Avec Apparences, Robert Zemeckis entamait, il y a quelques années déjà, un processus dans lequel l’effet spécial était complètement intégré au pur travail de mise en scène. Cohérent, le cinéaste poursuit sa démarche avec Le pôle express, premier long-métrage d’animation en 3D numérique ayant donc à sa barre un réalisateur de cette trempe (entendez par-là un metteur en scène qui a largement fait ses preuves dans le cinéma « traditionnel »). Vraie réussite formelle, The polar express donne donc l’impression d’être une porte qui s’ouvre sur des possibilités fabuleuses, des perspectives alléchantes en diable.

Empruntant les chemins du conte pour enfants, l’histoire du Pôle express est (nécessairement) quelque peu moralisatrice et les traits légèrement  trop appuyés. Clairement destiné aux enfants, le film s’adresse également à certains adultes, ceux qui ont l’esprit de Noël et ont conservé leur âme d’enfant, ceux qui croisent secrètement les doigts le soir du 24 décembre en espérant que la neige sera là au matin, ceux qui ont déjà fondu en larmes à la vision d’un film de Tim Burton. Et tant pis pour les autres. Car il y a effectivement deux façons d’aborder l’histoire et le film dans son entier : les yeux écarquillés et la bouche bée ou les sourcils froncés et la mâchoire serrée façon bave aux lèvres. Soyons clairs, les renfrognés, les aigris et autres sempiternels râleurs sont priés de passer leur chemin de laisser les autres apprécier tranquillement le spectacle offert par ce train conduisant à un univers féerique et grandiose.

Formellement, l’intérêt du Pôle express est double. D’une part, le film est d’un photo réalisme léché même s’il achoppe quelque peu au niveau des personnages. En effet, si Tom Hanks se démène en jouant plusieurs rôles, le rendu de la peau et des yeux, ainsi que de certains mouvements nous fait dire qu’une réplique humaine en 3D complètement satisfaisante n’est pas encore à l’ordre du jour. On appréciera quand même des visuels (décors, objets, costumes, ...) globalement très réussis. D’autre part, le métrage stupéfie car Robert Zemeckis s’en donne à coeur joie, sa réalisation virtuose étant affranchie de toute contrainte physique de mise en scène. A travers des plans-séquences ébouriffants (lorsque le ticket de train s’envole par exemple) et des cadrages inédits, le cinéaste nous en met plein la vue, particulièrement lorsqu’il s’agit de faire naître des sensations de vertige et de vitesse.

Verdict :

Oeuvre réussie, Le pôle express trouve sa limite dans le fait qu’il soit avant tout destiné au jeune public (trop calibré, le message du film aurait gagné à être plus subtilement distilé) . Il serait donc intéressant que le même schéma créatif soit adopté pour « tourner » un métrage résolument plus adulte. On voit bien, à tout hasard, des réalisateurs comme David Fincher ou Chan-Wook Park s’essayer à ce genre d’exercice.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Une qualité vidéo à la hauteur des superbes visuels du métrage. L’image ne présente absolument aucune aspérité, fait preuve d’une définition exemplaire et affiche des couleurs somptueuses et parfaitement saturées. Invisible, la compression s’en sort, elle aussi, haut la main.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Des pistes en Dolby Digital 5.1 de haute volée. L’ensemble est cristallin, énergique, ample et puissant. Le mixage atteint la perfection et les basses sont admirablement sollicitées. Du tout bon en version originale comme en version française.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


 

- Bande-annonce (2 minutes).

- Un air de déjà vu (4 minutes) : un trop court supplément consacré à la capture de mouvement et aux différents personnages incarnés par Tom Hanks.

- Un ticket pour les coulisses (13 minutes) : cinq modules de présentation (les prises, caméra virtuelle, coiffures et costumes, la création du Pôle Nord, la musique) qui ont tendance à laisser le spectateur sur sa faim.

- Une véritable inspiration : l’aventure d’un auteur (5 minutes) : un mini documentaire consacré à Chris Van Allsburg, auteur du livre à l’origine du film.

- Josh Groban au Greek theatre (5 minutes) : version live de la chanson du générique de fin.

- Les coulisses de la chanson « believe » (4 minutes) : un supplément d’un intérêt très relatif puisqu’il y est uniquement question de la chanson précitée.

- Le pôle express : le défi (1 minute) : mini jeu.

- Rencontre avec l’équipe du Pôle express (3 minutes) : un bonus mielleux où chacun évoque ses souvenirs de Noël.

- Démonstration du jeu vidéo THQ (1 minute).

- Une autre chanson (7 minutes).
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage