Nip/Tuck : Saison 5

Genre
Pays
USA (2007)
Date de sortie
dimanche 1 février 2009
Durée
999 Min
Réalisateur
Scénaristes
Ryan Murphy et autres
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Allemand
Oui
Non
Non
Finnois
Oui
Non
Non
Grec
Oui
Non
Non
Hongois
Oui
Non
Non
Italien
Oui
Non
Non
Néérlandais
Oui
Non
Non
Norvégien
Oui
Non
Non
Portugais
Oui
Non
Non
Suédois
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de David Guillet
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
3

Synopsis
Et de 5 pour McNamara et Troy, cette fois-ci fini les plages ensoleillées de Miami et bonjour les plages de Los Angeles. Finis les opérations bénévoles et bonjour les opérations frivoles. Exit les intrigues qui excitent le cortex mais encore et toujours du sexe. Après un soubresaut presque salvateur lors de la saison 4 et quelques épisodes de grande qualité, voici Nip Tuck saison 5 qui tend à confirmer que s’endormir sur ses lauriers n’est pas bon, même pour les plus brillants plasticiens de la côte Ouest.


Critique subjective :  La théorie de la régression
Et si Darwin se retourne dans sa tombe c’est que Ryan Murphy viens de fournir un contre exemple de la théorie de l’évolution. Alors que tout être vivant évolue, les personnages de Nip Tuck semblent régresser dans cette saison. Christian Troy (Julian McMahon) reste toujours aussi imbue de lui-même et séducteur mais on le surprend à avoir perdu presque toute sa confiance en soit en prêt à tout pour avoir sa place sous les projecteurs en devenant tour a tour gigolo ou mannequin dans des revues plus ou moins virils. Sean McNamara (Dylan Walsh) a presque totalement perdu son humanité et est devenu aussi froid que son scalpel et son réveil semble difficile à croire. Matt est toujours aussi constant dans sa rébellion ne savant plus comment faire pire qu’un délit de fuite, un meurtre de sang froids ou encore un enrôlement chez les scientologues pour se mettre dans le pétrin. Le personnage de Julia est à mon avis le plus sous développé dans cette saison dans laquelle elle se laisse glisser comme si tous les liens qui se dénouent autour d’elle ne l’atteigne pas plus qu’une balle tirée presque à bout portant. Fini les guests star de luxe de la saison 5, on retrouve toujours les patients principaux au cœur de l’épisode qui sont sensés apporter de par leur expérience le recul sur la propre vie des chirurgiens mais pour cette saison les personnages secondaires sont sous-exploités tel que l’acteur principal de la série dans laquelle joue Sean ou encore le producteur de films pornos. Seul peut être l’agent de Sean, Coleen arrive presque à tirer son épingle du jeu.

Gare au tourni
Dure de ce défaire de cette idée que l’on tourne un peu en rond dans cette saison et pourtant les scénaristes tentent un peu tout pour essayer de trouver un ton pour cette série. De la comédie avec cette série dans la série et notamment l’incident du jacuzzi ou encore dans l’épisode 14 le paparazzi avec son appareil caller bien au fond dans un endroit naturellement fait pour être en contact avec une chaise. Du sexe et encore du sexe et cette fois ci ce n’est plus Christian Troy qui est au centre des dépravations mais c’est un peu tous les personnages Sean, Eden Kimber et Julia et là inutile de dire que le coté glamour est mis de coté pour faire plus trash et ne compter pas sur moi pour aller dans le détail. Viens enfin les intrigues avec cette décentes en dessous de l’enfer de Matt, on pensait après la saison 3 qu’il ne pouvait pas tomber plus bas et bien on se trompait et avec cette saison sa chute est  vertigineuse et insensée et la façon dont les scénaristes le font remonter est très peu crédible.. L’empoisonnement de Julia bien qu’insidieux reste une intrigue traité un peu trop à la va vite surtout sur les motivations d’Eden. Mais gardons le meilleur pour la fin avec ce que les américain appellent les "stalkers" des personnes qui harcèlent les célébrités, incarnée ici par Coleen cette pseudo agent de star qui s’avère être une vendeuse de peluche totalement barrée qui ferait passé Annie Wikes célèbre personnage du livre de Stephen King Misery pour un ange. Et qui offre à la série le parfait cliffhanger pour terminer la saison.

Make me beautifull
Revenons maintenant sur les valeurs sûres qui font fort heureusement partie de cette cinquième saison avec notamment cette bande son toujours soignée aux petits oignons et ce notamment pendant les scènes d’opérations qui comme à leurs habitudes font bien souvent tourner la tête tellement cela parait réel. Viens ensuite les sujets de société, si le traitement de problème de fond (anorexie, drogue, terrorisme, recherche de célébrité …) est fait en surface dans cette saison on ne peut pas reprocher aux scénaristes d’édulcorer le tout pour être politiquement correcte. Bien au contraire on est dans le cru et souvent même dans le trash avec notamment la descente aux enfers de Matt et Kimber (drogue, prostitution et porno).
 
Liste des épisodes

01 - Coeurs et scapels (Carly Summers)
02 - La guerre des blondes (Joyce & Sharon Monroe)
03 - Le jardin d'Eden (Everett Poe)
04 - Sang froid (Dawn Budge II)
05 - Les lois de l'attraction (Chaz Darling)
06 - Plastic fantastic (Daniel Sands)
07 - La vérité est ailleurs (Dr. Joshua Lee)
08 - L'esprit de Noël (Duke Collins)
09 - Pardonner l'impardonnable (Rachel Ben Nattan)
10 - C'est ça l'amour (Magda and Jeff)
11 - Le virus de la célébrité (Kyle Ainge)
12 - Michel-Ange des temps modernes (Lulu Grandiron)
13 - La lettre écarlate (August Walden)
14 - Eternel recommencement (Candy Richards)

Le mot de la fin
La saison de trop pour les puristes et les fans de la première heure mais en toute bonne fois c’est première partie de saison tout à fait honorable. Elle n’est pas aussi mémorable que la première ou la seconde saison, mais elle est loin d’être mauvaise car elle comporte un peu de tout ce que l’on a pu voire jusque là avec des moments plus durs mais le fait est que le ton est toujours là et c’est peut être tout ce qu’on lui demande.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Diffusée sur la chaîne câblé FX en HD et au format 16/9, le DVD respecte le format 16/9 original, la compression est parfaitement maitrisé le transfert d’un master HD au DVD est des plus réussi, aucun artefact ne viens ternir l’image. Colorimétrie contraste sont de bonne facture. Au final d’imperceptibles petits fourmillements sur des arrières plans un peu floutés mais cela ne viens pas vraiment gâcher le visionnage.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
4.0
Anglais
5.1
Que du bonheur pour la partie son, on nous gratifie ici d’une piste en dolby digital 5.1 pour la version originale qui au-delà du débat VF VO pour les série présente un mixage plus convainquant que la simple VF dolby surround qui ne démérite pas pour autant. Ainsi la richesse des effets d’ambiances sur la VO est un peu atténuée lors du passage en VF pour laquelle le volume des dialogues a été légèrement plus poussé.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Amaray

Menu et interactivité

De menus fixes un peu triste accueillent le spectateur pour l’accès à la totalité des épisodes en un seul tenant ou encore choisi son épisode ainsi que les langues des sous-titres pas mois de 13 langues disponibles !

Scènes coupées
3 scènes coupées sont proposées elles n’apportent rien du tout à la trame de la série bien qu’elle ne soit pas totalement inintéressante.

L’hédonisme version Hollywood : la transition entre Miami et Hollywood
10 minutes pour nous convaincre que le déménagement à Hollywood est la solution pour relancer la série et pour justifier les choix scénaristiques. Encore une fois du consensus mou, on comprend qu’il faut éviter de se tirer une balle dans le pied mais pourquoi ne pas être un peu plus critique et revenir sur ce qui à marché et ce qui n’a pas marché dans cette première partie.

Bêtisier
3 minutes 27 secondes de perdue a regarder des acteurs rires parfois sans raison apparentes.


En conclusion bien de peu de matière intéressante dans les bonus mais pour autant une interactivité plutôt soignée avec cette possibilité d’enchainer les épisodes et de sauter les génériques grâce à un chapîtrage judicieux.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage