Very Hot tub

Genre
Pays
USA (2011)
Date de sortie
mardi 29 mars 2011
Durée
99 Min
Réalisateur
Producteurs
John Cusack, Grace Loh, Matt Moore et John Morris (II)
Scénaristes
Josh Heald, Sean Anders et John Morris (II)
Compositeur
Christophe Beck
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
99 min
Nb Dvd
1
Une bande d’amis remonte le temps jusqu’en 1986, grâce à un jacuzzi. Une période trouble de leur adolescence.

Bon, et bien il ne me restait pas beaucoup de cheveux, maintenant je suis chauve. Car si ce film (Ca me pince la neurone de dire ce mot, en le visionnant) était sensé être drôle, le résultat est affligeant de débilité et de vulgarité sans aucun relief. On pourra toujours se poser la question du niveau d’intelligence tel que « Borat » ou encore « American Pie », mais « Very Hot Tub » est encore loin en dessous du niveau acceptable de la débilité humaine. Surfant sur les vagues de « Very Bad Trip » avec sa bande de copains un brin dégénérés partis pour se saouler, qui se réveillent dans une situation qui les dépasse.

Ici, après avoir passé une soirée à boire plus que de raison dans un jacuzzi, trois copains et un neveu frustré se retrouvent propulsés dans les années 80. Récupérant un corps d’adolescents, les trois camarades doivent revivre leur passé et y faire les modifications qui s’imposent. Lesquels ? En fait on s’en fiche….Car dès le départ le scénario offre un spectacle pathétique, où Craig Robinson débouche un anus de chien et Rob Corddry (Jackpot) accumule les repliques vulgaires, y associe les gestes et marque les jalons d’un désastre annoncé. Car il ne suffit pas de dire des grossiertés pour être drôle, encore faut il avoir un minimum de finesse et un scénario construit. Dans le cas présent on commence à espérer un sursaut lorsque les personnages sont transportés dans les années 80, mais en fait non, on jette l’éponge au bout de 20 minutes.

La réalisation n’arrange rien ! Car Steve Pink, producteur de « Night and Day » est aussi délicat qu’un régiment de chipolatas dans une barquette célophanée. Sa mise en scène accumule les caricature du genre, certaines scènes, comme celle de l’écureuil, sont aussi amusantes qu’un meeting politique en plein cœur du Berry (Encore que les meetings, des fois réservent des surprises !). Rien à garder, tout à jeter, et même pire, car voulant s’amuser à replonger dans une comédie graveleuse sur fond de nostalgie des années 80, le réalisateur ennuie, et fait s’éffondrer de douleur le spectateur qui espérait passer un bon moment.

Et inutile d’épiloguer sur les prestations des comédiens aussi douteuses que dénuées d'inspiration. A commencer par John Cusak (Minuit dans le jardin du bien et du mal), affligeant, inutile et sans aucun volume. L’ensemble de la distribution se perd dans un film que même Max Pecas aurait renié. Les scènes grossières s’accumulent et même l’apparition de Chevy Chase (Last Action Hero) en réparateur mystique, ne parvient pas à sauver du nauffrage cette comédie débile sans aucune consistance.

A fuir de toute urgence !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances, et sauver du désastre total cette comédie sans intérêt.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste 5.1, qui tient ses promesses, mais qui souffre d’un léger surgonflage en basse, particulièrement dans les parties musicales ou encore celle du jacuzzi. Pour le reste la spatialisation reste cohérente, même si les dialogues sont parfois un peu en retrait. La dynamique reste honnête mais ne parvient pas à sauver du désastre ce film nul et sans intéret.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Et le pire dans tout ça c’est que l’éditeur nous propose une version longue et des scènes inédites. Réellement à fuir de toute urgence. Toutefois l’idée des bonus était bonne , mais le film non !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Version Longue