Shameless : Saison 1

Pays
Grande Bretagne (2004)
Date de sortie
mardi 23 août 2011
Durée
364 Min
Producteurs
Johann Knobel et John Griffin
Scénaristes
Paul Abbott, Danny Brocklehurst et Carmel Morgan
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
364 min
Nb Dvd
2
Pour les enfants Gallagher, la vie est tout sauf un long fleuve tranquille…Fiona l’ainée, âgée de 20 ans, élève du mieux possible sa sœur et ses quatre frères. Leur mère, Monica les a abandonné pour refaire sa vie avec une femme. Quand à leur père Franck, paumé, chômeur et alcoolique, il dilapide l’argent des allocations familiales.

Nous pensions que « Skins » avait mis la barre au maximum de l’humour noir dont était capable les anglais. Et bien avec « Shameless », les producteurs viennent de prouver le contraire. Non que la série soit mauvaise, bien loin de là, elle se permet un peu plus que dans la précédente, de plonger le spectateur dans les travers d’une société abîmée par l’alcool et le chômage. En fait « Shameless » est antérieur à la série d’ados, elle plonge le spectateur au coeur d’un quartier populaire, rongée par le chômage, l’alcoolisme et la misère. Chacun des membres de la famille doit apprendre à vivre sans l’aide de personne, tout en créant une véritable chaine solidaire où même les voisins viennent donner un coup de main.

Ce qui est passionnant dans ces séries, ce ne sont pas les gags volontairement outranciers, les personnages assurément disloqués, le discours parfois « borderline » de l’ensemble, non, c’est l’extraordinaire peinture humaine qui se dégage finalement de chacun d’eux. Chacun des membres de la famille cache une véritable fêlure, une douleur masquée par une personnalité extravertie de façade. Dans « Shameless » par exemple, il y a Lip ou Philip (Jody Latham), un jeune homme provocateur, bavard, menteur, mais surtout un ado sensible brisé par l’absence de sa mère et la dérive de son père. Il y aussi Fiona (Ann Marie Duff) la fille ainée, obligée d’assumer l’éducation de ses frères et sœurs, mais qui ne parvient pas à se détacher de l’amour qu’elle voue à son père.

La réalisation de la série se veut chaque fois plus réaliste, plus en rapport avec le sujet. Jamais surdimensionné, parfois avec un minimum de moyen financier pour rester cohérente, proche du cinéma anglais et de son aspect populaire, comme les films de Ken Loach, par exemple, où les couleurs ne sont jamais clinquantes comme pour souligner le goût de ce voile humide qui enrobe le décor de la campagne anglaise.

En conclusion, « Shameless » est une série qui se présente sous la forme d’épisodes aux situations trashes, aux dialogues volontairement osés, mais qui cache une véritable peinture des souffrances dignes des classes populaires anglaises. Une série à découvrir de toute urgence pour voir à quelle point les productions anglaises peuvent apporter un souffle nouveau dans notre façon de regarder notre société, en espérant que les français arrivent à en faire autant dans un futur proche.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Une image soignée qui restitue avec brio l'ambiance de la série. Les couleurs sont soignées, mais ne souffrent pas d'un eclat qui aurait été surdimensionné par rapport aux choix des créateurs de la série. Les contrastes donnent un relief suffisant pour ne pas faire dans l'eclat trop clinquant.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
L'éditeur a choisit une piste stéréo pour ne pas risquer une ambiance surdimensionnée, mais ce choix manque de relief et la série y perd du coup en eclat. Même si l'ensemble joue la carte du réalisme et du cinéma anglais à la Ken Loach, l'absence de piste 5.1 empêche "Shameless"  de prendre un peu plus de hauteur.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Une plongée assez courte et finalement un peu frustrante dans les dessous du tournage. Pas de quoi se satisfaire puisque ce faux-making of ne nous apprend rien, sur les dessous de la série, pas plus sur les acteurs non plus. Et une interview, finalement assez superficielle dans l'ensemble.Décevant !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage