Sinister

Titre Original
Sinister
Genre
Pays
Etats-Unis (2012)
Date de sortie
mercredi 13 mars 2013
Durée
105 Min
Réalisateur
Producteurs
Jason Blum
Scénaristes
C. Robert Cargill, Scott Derrickson
Compositeur
Christopher Young
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
105 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Un écrivain en perte de vitesse déménage avec sa famille afin d’enquêter sur un fait divers troublant. Pour s’immerger au maximum, il choisit d’habiter la maison qu’occupaient les victimes, sans en informer sa femme et ses enfants.

Critique subjective :

2008, Scott Derrickson se voit confier les rênes d’un gros budget de SF : Le jour où la terre s’arrêta. Du produit fini, le réalisateur ne sera guère satisfait et pour cause : confronté à des financiers intrusifs, il a perdu le contrôle de son film. Une expérience castratrice. Pour son quatrième long-métrage, Derrickson mettra donc un point d’honneur à s’assurer une liberté artistique totale. Sinister apparaîtra alors comme le projet idéal, lui offrant à la fois le final cut, un budget décent et l’occasion de s’illustrer à nouveau dans l’épouvante, un genre qu’il affectionne (on lui doit Hellraiser 5 : Inferno et L’exorcisme d’Emily Rose).

Enième variation autour d’une histoire de maison hantée, Sinister s’inscrit dans un sous-genre usé jusqu’à la corde. Une gageure … et pourtant, le film de Scott Derrickson va s’en sortir plutôt bien. Le métrage va marquer des points par son refus catégorique de certains clichés (la fameuse maison est récente et banale, son grenier propre et vide, …) et surtout par la qualité globale de sa finition. Sinister cumule en effet une direction artistique soignée, une réalisation qui tient la route, un montage au scalpel et un gros travail sur le son. A cela viennent s’ajouter des personnages bien caractérisés et un casting impliqué. Pas mal. Le film est aussi adroit dans son exploration du phénomène du found footage. Ici, le procédé est mis en abîme, les séquences found footage étant intra diégétiques. Aussi, lorsque le personnage campé par Ethan Hawke découvre de troublantes vidéos super 8, le spectateur les visionne en même temps. Simple, mais rudement immersif.

Sinister a également le mérite de brasser plusieurs thématiques intéressantes. En filigrane, le scénario disserte sur la fascination de l’être humain pour les faits divers morbides et la violence. Réflexion sur le pouvoir de l’image et la contamination du réel par celle-ci, le film tisse aussi des liens étroits avec Ring (le script de Sinister est d’ailleurs né d’un rêve qu’a fait par le scénariste C. Robert Cargill après avoir découvert le film de Nakata). Pour finir, on notera que le métrage joue sur une peur peu exploitée par le genre : celle de perdre son statut social. Ici, le personnage principal va jusqu’à risquer sa vie et celle de ses proches par crainte de perdre sa condition d’écrivain célèbre et son statut d’homme aisé.

Verdict :

Sans atteindre la qualité d’un Insidious, Sinister s’impose toutefois comme un film horrifique assez efficace et plus intelligent que la moyenne.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1

Une image correcte mais un peu décevante. Si le master est propre et que la colorimétrie s’avère soignée, la définition et l’encodage s’en sortent moins bien. L’ensemble aurait en effet mérité davantage de piqué (sur une grande surface de visionnage, c’est criant) et une compression plus discrète (les pixels s’invitent à l’écran lors des scènes les plus sombres). Une restitution perfectible sans être scandaleuse pour autant.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Français
2.0

Des pistes sonores d’excellente facture. En VO (DD 5.1) et en VF (DD 2.0 et DTS .5.1), le rendu est clair, dynamique, précis et riche en détails. Une qualité d’autant plus appréciable que le film possède une bande-son particulièrement travaillée. Immersion garantie. S’il ne fallait retenir qu’une piste, ce serait sans nul doute la version originale en Dolby Digital 5.1, ample et parfaitement équilibrée. Doublages français médiocres, le film perd beaucoup de sa saveur.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
33 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné

- Entretien avec Scott Derrickson (26 minutes) : Un supplément intéressant dans lequel le réalisateur évite soigneusement le sempiternel exercice promotionnel au profit d’un discours sans langue de bois sur les différents aspects du film (genèse, ambitions, thématiques, influences, …).

- Scènes coupées (5 minutes) : Des moments écartés du montage final dont le visionnage s’avère plaisant si l’on opte pour le mode avec les commentaires audio du réalisateur.

- Bande annonce (2 minutes).

- Liens Internet.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage