Depuis bien des années maintenant, les artistes se sont regroupés pour soutenir de grandes causes à l’image d’ « Amnesty International ». Des concerts où chacun met sa popularité au service de cette association qui défend les droits des êtres humains. On y voit ainsi des grandes figures du rock telles que Bruce Springsteen se prêter avec délectation au jeu des duos improbables avec d’autres artiste de renoms comme Tracy Chapman ou encore U2 et Police. Tous ces concerts dans un seul but ultime, celui de soutenir l’association des droits de l’homme « Amnesty International ». Durant des méga concerts, ces artistes se succèdent puis se retrouvent avec des messages forts, des chansons aux textes incisifs comme celles de Tracy Chapman ou d’autres mal compris à leurs époques qui prennent un tout autre sens dès lors que l’environnement change, c’est le cas de « Born in the USA » de Springsteen, qui fut jugée comme chanson pro-Vietnam à sa sortie, mais qui se révèle être beaucoup plus critique envers un pays qui ne sait plus s'il agresseur ou agressé finalement.
Tout ces morceaux choisis sont l’occasion pour les fans de découvrir leurs artistes dans un cadre différent, avec une fierté assumée d’avoir écrit des textes portant haut et fort le droit à l’être humain de lutter contre sa propre oppression. Ainsi « Sunday Bloddy Sunday » ou « Pride » de U2 prennent un sens radicalement différent dans le cadre d’une telle manifestation, « Talkin' ’bout Revolution » de Tracy Chapman résonne encore plus comme une œuvre à la défense du droit des femmes et des minorités en générale. Et, bien sûr, évidemment la chanson de Bob Marley « Get up Stand Up » reprise par tous les artistes en fin de programme devient subitement l’hymne de ‘association.
Ces concerts que l’on croyait éphémères peuvent enfin revivre sous l’impulsion de Eagle vision, qui prend le juste parti pris de nous présenter des artistes moins connus que Springsteen ou Police, à l’instar de Wynton Marsalis, grande figure du jazz à Ruben Blades (jouant avec Carlos Santana) ou encore le groupe Inti-Illimani lors du concert à Santiago du Chili. Le choix est éclectique et c’est ce qui fait toutes la qualité de ce programme. L’occasion de retrouver des prestations empreintes d’illumination parfois, on pensera notamment à Peter Gabriel quasiment en transe durant ses prestations ou des artistes plus discrets comme Tracy Chapman. Le programme est aussi l’occasion de retrouver l’une des rares apparitions filmées du très grand Mile Davis toujours aussi hypnotique et incontrôlable.
En conclusion, « Get Up Stand up » est une compilatoon parfaitement bien pensée des concerts au profit d’Amnisty International qui permet de découvrivr des artistes dans des concerts de soutiens. Le choix est intelligemment éclectique et tout le monde peut ainsi se retrouver autour de la cause d’Amnesty Internationale.
Le premier concert datant de 1986, l’image souffre un peu d’une qualité un peu médiocre, sur les captations Américaines et Argentines. L’image manque de précision, durant cette décennie. Elle gagne en qualité sur la décennie suivante. Une déception tout de même, quand on a pu voir des captations de concerts de la même époque mieux travaillée pour le support.