M.Selfrige : saison 1

Genre
Pays
GB (2013)
Date de sortie
mardi 27 mai 2014
Durée
520 Min
Réalisateur
Producteurs
Andrew Davies, Jeremy Piven, Cherry Gould et Chrissy Skinns
Scénaristes
Kate Brooke, Andrew Davies et Kate O'Riordan
Compositeur
Charlie Mole
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
520 min
Nb Dvd
3
Harry Gordon Selfridge lance en 1909 le premier grand magasin londonien, dans le but de rendre le shopping aussi excitant que le sexe. Véritable visionnaire et pionnier, il met un point d'honneur à offrir un lieu magique présentant toute une série d'articles de façon étonnante, inédite, amusante, voire excentrique.

Difficile de ne pas céder aux charmes de cette série aux ambiances feutrés et chaotiques  d’une société Londonienne du début du 20ème siècle, et particulièrement dans un premier temps de ces petits magasins où tout était rangé dans des cases, où la vente se faisait avec beaucoup de retenu, dans une sorte de cocooning où le temps n’avait pas sa place, ni la fébrilité des grands espaces que nous connaissons actuellement. « Mr Selfridge » est venu bouleverser tout cela et l’espace est alors devenu immense de bruit, de désordre contrôlé, de clientes survoltées et d’allées bourdonnantes de petits chuchotements en grandes exaspérations.

La série d’Andrew Davis (Broadchurch) prend donc le parti de nous raconter cette histoire qui peut nous apparaitre comme incroyablement désuète, mais qui fut une telle révolution, dans une société, bien trop souvent ancrée dans ses principes. La série, sans faire dans le sensationnelle, a donc le premier mérite de nous présenter une reconstitution particulièrement soignée du Londres du début du siècle dernier, avec un soin apporté notamment aux tenues, aux décors des enseignes mais également des intérieurs. Tout y est comme dans une grande production Hollywoodienne. Rien n’est laissé au hasard, tout y est ajusté au cordeau et l’on plonge aisément dans l’univers de ce Mr Selfridge.

Le scénario y est d’ailleurs pour beaucoup, avec une véritable attention à ne pas sombrer dans la surenchère. Et même si parfois certains personnages peuvent paraitre caricatural l’ensemble est d’une grande cohérence et donne à la série tout son sens. Comme pour « Downtown Abbey », le scénario ne cherche pas particulièrement des intrigues de secondes zones comme on peut le voir dans les séries américaines avec des rebondissements toutes les 20 minutes et des jeux de cartes redistribuées en permanence, non, ici on évolue dans un monde où l’image, le décor et les finances ont souvent du mal à trouver un terrain d’entente, mais où toutes les initiatives, même les plus folles deviennent capitales pour faire vivre ce grand magasin.  

La distribution  n’est d’ailleurs pas étrangère à la réussite de la série, à commencer par Jeremy Piven (Entourage) qui tient toute la série par une énergie indéfectible et une composition remarquable de nuance, pour mieux interpréter toute l’insouciance et surtout toute la détermination de son personnage à faire accepter son établissement contre toutes les attaques possibles y compris celles concernant ses méthodes.

En conclusion, « Mr Selfridge » est une série britannique, sur la naissance d’un grand magasin qui soigne ses images, ses décors et ses personnages autant que ses intrigues. A suivre donc !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Le support se révèle d’une redoutable efficacité pour donner du relief aux décors soignés de la série. L’ensemble brille par une grande qualité qui permet au spectateur de plonger dans l’enfer de cet établissement glauque. Les contrastes  donnent finalement suffisamment  de profondeur à l’ensemble pour lui offrir un certain volume.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
2.0
Côté son la piste Dolby Digital Audio 5.1  fait des merveilles et plonge radicalement le spectateur au cœur de l’action. La dynamique est efficace et la spatialisation assure le spectacle des effets sonores qui viennent accentuer l'atmosphère sobre et hystérique d'un grand magasin. L’ensemble est minutieux et très bien travaillé. Disponible uniquement en VO, car pour la VF il faut se satisfaire d'une fade piste stéréo. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Coffret
La section Bonus offre deux suppléments de choix :

A commencer par "Selfridge Hier et Aujourd'hui" qui nous permet de plonger dans la véritable histoire de ce personnage hors du commun, visionnaire au demeurant, qui inventa la consommation moderne.

Puis un making of complet qui revient de manière assez classique sur les dessous de la création de la série.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage