Un Juge, Un Flic

Genre
Pays
FR (1977)
Date de sortie
mercredi 8 février 2017
Durée
624 Min
Réalisateur
Scénaristes
Henri Viard
Compositeur
George Gavarentz
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
624 min
Nb Dvd
3
Cette série met en scène le juge d'instruction Francis Walder de Neuville et le commissaire divisionnaire Villequier, chargés au sein du SILI (Service d'Information et de Liaison Interministériel), dont ils sont d'ailleurs les seuls membres opérationnels, de mettre au jour les crimes et délits commis dans les hautes sphères de l'État ou de la finance et de confondre ainsi "ceux qui passent toujours entre les gouttes".

Il y a quelque chose de particulier dans cette série qui date des années 70 et qui ne dura que le temps de deux saisons. D’abord un ton particulier, un peu léger et lourd en même temps. Léger notamment par des dialogues et des personnages qui sont ciselés d’une certaine manière pour qu’ils soient en contraste évident avec le reste des personnages, brigands ou politiciens, magistrats ou simple citoyens. Le scénario tisse ses intrigues avec beaucoup de soin et se laisse le temps de les poser, pour que le spectateur ne soit pas tout de suite en terrain connu et qu’il puisse ainsi se laisser porter par une histoire solide et bien construite.

Et puis il y a quelque chose des films de Melville ou d’Yves Robert, ceux avec Delon ou Belmondo, dans lesquels les « flics » ne sont pas le moule de ce qui se fait d’habitude, avec des méthodes propres, des instincts et des liens privilégiés avec les magistrats qui ont également ce sens non conventionnel de la fonction et qui n’hésite pas à cibler les criminels potentiels dans leur propres retranchements pour obtenir la justice quelle qu’elle soit. D’autant qu’ici, les criminels en question, agissent dans les plus hautes sphères de l’état et de la finance, et qu’ils n’hésitent pas à cacher des cadavres dans les placards pour un peu que les intérêts des uns et des autres soient préservés.

Et la série se tiens sur deux saisons avec une régularité et un sens de la narration qui est assez surprenant pour ce type de programme à l’époque. On y voit ainsi les héros se battre contre leurs cibles potentielles mais également subir des pressions de toutes sortes jusqu’à ce que l’énigme arrive à sa fin. La mise en scène est à l’image de ces années soixante-dix, à la fois très académique et en même temps suffisamment décalée pour pouvoir être en accord avec le ton voulu par le scénario. Du coup, on se sent complètement pris par l’action et on se laisse aller à cette série qui semble tout droit venue du cinéma. C’est d’ailleurs d’après le roman éponyme de son auteur Henri Viard que la série fut inspirée. Cet auteur de polar réputé pour son ton très proche des romans de gare, arrive à plonger le spectateur dans des intrigues soignées et parfaitement bien tenues.

Et sous la direction de Denis de La Patellière connu pour des films comme « Le Tatoué » ou « Taxi pour Tobrouk », les comédiens Michel Duchaussoy (Amen) et Pierre Santini (La Guerre de Troie n’aura pas lieu) se laissent aller à une verve et une prestance qui leur va à merveille. L’un joue la désinvolture et la fermeté dans un personnage de juge rarement croisé dans les couloirs d’un tribunal et l’autre  le flic instinctif et déterminé qui sait parfaitement faire confiance à la justice de son pays pour faire avancer les choses dans le bon sens.

En conclusion, « Un juge Un flic» est une série qui vaut pour un scénario efficace et particulièrement bien écrit, une mise en scène soignée et inventive malgré les restrictions qu’imposent les tournages pour la télévision, et une distribution qui semble bien s’amuser.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Le problème de ces vieilles séries qui ressortent en format DVd c’est que la remasterisation n’est pas toujours à la hauteur de l’ensemble. Ici, l’image se noie dans les taches qui la parsèment en permanence particulièrement dans les séquences d’ouverture et durant le générique.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Une piste Stéréo honnête qui ne viendra pas vous agresser ni vous surprendre, mais elle a le mérite de ne pas non plus être en dessous de ce que l’on pouvait en attendre.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Un livret accompagne le coffret, mais je n’ai pas eu le plaisir de pouvoir le découvrir pour cette chronique.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
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Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
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