Elementary : Saison 4

Genre
Pays
USA (2016)
Date de sortie
mardi 9 mai 2017
Durée
989 Min
Réalisateur
Producteurs
Robert Doherty, Sarah Timberman et Carl Beverly
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
989 min
Nb Dvd
6
L'enquête se replie sur elle-même. Dans Elementary Saison 4, Sherlock Holmes (Jonny Lee Miller) et le Dr. Joan Watson (Lucy Liu) relancent l'alchimie de leur relation unique, qui leur permet de résoudre des crimes toujours plus complexes dans la Grosse Pomme. Mais le ver fait son apparition dans la Pomme lorsque le père de Sherlock , Morland Holmes (John Noble), arrive à New York pour s'y installer définitivement. Son apparent souci pour le comportement perturbé et la rechute de son fils ne fait rien pour apaiser les soupçons et la méfiance de ce dernier au sujet de son arrivée. Avec de nouvelles affaires et des crises émotionnelles qui se profilent, les 24 épisodes de cette saison s'annoncent plus électriques que jamais !

Dépoussiérer le mythe de Sherlock Holmes et du Dr Watson, voilà une excellent idée, surtout lorsque l’adaptation ne garde que les traits de caractères du célèbre détective privé anglais en le plongeant dans un New-York actuel et en l’associant à un Dr Watson, non plus ami de longue date et frein humain aux frasques de son illustre comparse, mais une femme chirurgien en proie aux douleurs de ses erreurs passées. Saupoudrez le tout d’intrigues un peu tordues et vous obtenez une série, qui n’est, certes pas une révolution, mais qui a le mérite d’être résolument efficace.

Holmes y apparait sobre après une cure de désintoxication mais complètement barré, pris d’une espèce de folie qu’il a parfois du mal à canaliser. Watson, en parrain de desintoxe, tente de modérer les ardeurs de son filleul. Et il apparait évident que les dons d’observations, l’intelligence hors norme du personnage créé par Conan Doyle se prêtait à merveille aux cahiers des charges de séries américaines en manque d’inspiration. 

Alors évidemment, on fermera les yeux sur certaines incohérences, notamment lors des déductions de Holmes, ou encore sur les échanges de genre concernant les personnages, comme Moriarty par exemple, et on se concentrera plutôt sur l’ensemble de la série qui s’avère au final une assez bonne surprise. Pas de quoi sauter au plafond, ni crier à la révolution artistique, mais chaque épisode se suit avec beaucoup de plaisir et sans ennuie réel. 

Cette quatrième saison se lance dans la restructuration des personnages et l’arrivée du père de Holmes ne sera pas anodine dans ce nouvel élan pour la série dont la troisième saison s’est achevée sur un Holmes en bien mauvaise posture. Et même si les enquêtes s’enchainent sur un rythme effréné, il n’est pas désagréable de découvrir un Sherlock plus faillible, sa famille et particulièrement son père et leurs relations tendues. Tout cela montre un personnage moins lisse, tout aussi caricatural, mais aux blessures existantes. Dommage que les scénaristes n’aient pas fait preuve de plus de recherche dans les intrigues pour pouvoir faire des déductions du détective de véritable surprises.

Le duo formé par Lucy Liu et John Lee Miller fonctionne particulièrement bien, les deux acteurs se complètent idéalement. Chacun dans une composition particulière la première jouant sur une introversion imposée par une erreur médicale qui a coûté la vie à un patient et l’autre enfermé dans ses névroses suite à son addiction qui ne cesse de le hanter. Les deux comédiens semblent parfaitement bien s’amuser à construire des personnages sur une base littéraire et de passer leur temps à imposer un style américain évident.

En conclusion, cette saison 4  d’« Elementary » relance donc l’intrigue en multipliant les failles pour mieux les réparer tout au long de la saison ou au contraire les creuser encore plus. Le moins que l’on puisse dire c’est que la série tente de se régénérer et le fait avec brio dans une quatrième saison tout aussi rythmée que les autres.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et la texture des tissus bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur de l’attente. 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
2.0
La piste sonore bénéficie en VO d’une piste 5.1 assez bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par la musique qui apparait parfois en arrière. La dynamique est remarquable et la dynamique plus en retenu se mêle bien avec l’ensemble. Bien sûr, on se retrouve en VF avec une piste 2.0 assez pénible et manquant terriblement de répartition.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Coffret
« Papa Holmes » est un focus autour du personnage de Morland Holmes interprété par le remarquable John Noble.

Puis « Mina, Cassie et Holly » les trois muses de Holmes ont également le droit à un focus pour mieux en comprendre le sens et l’intérêt.

« Le Signe de la Quatrième » permet de mieux comprendre les directions prises par les scénaristes et les producteurs sur cette nouvelle saison.

Et on finit avec un bêtisier et des scènes coupées.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage