La confession

Genre
Pays
FR (2017)
Date de sortie
mercredi 12 juillet 2017
Durée
112 Min
Réalisateur
Producteurs
Clément Miserez, Matthieu Warter, Nicolas Jourdier et Geneviève Lamal
Scénaristes
Nicolas Boukhrief
Compositeur
Nicolas Errera
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
112 min
Nb Dvd
1
Sous l’Occupation allemande, dans une petite ville française, l’arrivée d’un nouveau prêtre suscite l’intérêt de toutes les femmes... Barny, jeune femme communiste et athée, ne saurait cependant être plus indifférente. Poussée par la curiosité, la jeune sceptique se rend à l’église dans le but de défier cet abbé : Léon Morin. Habituellement si sûre d’elle, Barny va pourtant être déstabilisée par ce jeune prêtre, aussi séduisant qu’intelligent. Intriguée, elle se prend au jeu de leurs échanges, au point de remettre en question ses certitudes les plus profondes. Barny ne succomberait-elle pas au charme du jeune prêtre ?

« La Confession » c’est avant tout le roman autobiographique de Béatrice Beck : « Léon Morin Prêtre ». Une œuvre remarquable qui vient plonger le spectateur dans une intrigue où une jeune femme athée qui attend le retour de son mari du front, se laisse enivrer par l’attirance qu’elle réprouve pour un jeune prêtre fraîchement arrivé, qui de son point de vue va tenter de lui faire approcher la religion catholique tout en lui laissant la libre pensée. Une œuvre marquante par son modernisme, mais également une expérience surprenante dans une France occupée qui ne cesse de s’enfermer dans ses principes. Jean Pierre Melville avait déjà adapté ce roman avec Jean Paul Belmondo dans le rôle du prêtre, et avait donné à cette histoire une sensualité marquante.

Et il fallait effectivement toute la sensibilité et peut-être d’une certaine manière, la distance d’un Nicolas Boukhrief (Made In France) pour donner à cette histoire complexe, une recherche de spiritualité et une opposition douce mais réelle entre des idées malmenées par l’époque et sa dramatique actualité. En serrant ses plans sur des personnages dont l’expression du visage est souvent la meilleure interprétation qui soit, le réalisateur nous plonge dans une joute verbale  complexe où le duo s’attirent, s’oppose et sème le doute dans leur relation entre spiritualité et sensualité mais ne semblent jamais vouloir se le dire, notamment pour ne jamais franchir la frontière de leurs vœux. Les dialoguent s’enchaînent comme les arguments d’un monde sans dieu et un autre y vouant son existence, sans pause, ni repère et chacun de s’ouvrir à l’autre dans une sorte de danse sensuelle et spirituelle.

Et puis, bien sûr il y a une interprétation qui joue au-delà de tout ce que l’on avait connu : Romain Duris (L’auberge Espagnole) bien sûr, qui pousse sa composition là où il n’était allé que trop rarement : sensible, introverti mais tellement expressif dans son doute intérieur et dans ses propres convictions. Marine Vacth (Jeune et jolie) poussée par François Ozon. L’actrice joue à merveille entre dureté et sensualité.  Toute en nuance, elle parvient à tenir le film au plus haut niveau en ne se laissant jamais aller à la facilité ou à la caricature. 

En conclusion, « La Confession » brille de tous les plans, de toutes les facettes de sa conception : Le texte magnifique et parfaitement ciselé de Nicolas Boukhrief qui a également repris des textes du roman, la mise en scène sobre et pourtant si puissante font de ce film une petite merveille.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Le réalisateur a choisi un éclairage qui puisse mettre en valeur autant les acteurs que les environnements qui les entourent. Pour cela le chef opérateur a su mettre en valeur toutes les nuances nécessaires, que ce soit pour donner une ambiance volontairement tout en nuance pour appuyer les moments de doutes, les rêveries et les oppositions des uns et des autres ce qui appuie encore plus le malaise de cette histoire à la modernité surprenante Les couleurs sont parfaitement bien dosées. Les ambiances sont superbement retranscrites et le support lui rend un hommage appuyé. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
La piste Dolby Digitale  5.1 se révèle d’une grande précision et met parfaitement en valeur les textes des uns et des autres. Jamais dans l’excès, la piste sonore est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique qui parvient à se faire suffisamment discrète pour être oubliée et donner plus de force au duo.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Amaray
Un entretien passionnant entre Nicolas Boukhrief et l’abbé Amar qui reviennent sur l’œuvre mais également sur les libertés prises par le réalisateur pour prendre une direction nouvelle que celle de Melville.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
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Bonus Cachés
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