Le convoyeur

Genre
Pays
France (2004)
Date de sortie
mercredi 3 novembre 2004
Durée
93 Min
Réalisateur
Producteurs
Richard Grandpierre
Scénaristes
Nicolas Boukhrief, Eric Besnard
Compositeur
Nicolas Baby
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Critique cinéma :
http://www.dvdcritiques.com/news/news_visu.aspx?dvd=185
Interview d'Albert Dupontel au FIMO :
http://www.dvdcritiques.com/news/news_visu.aspx?dvd=8
Site du collectif d’artiste dont fait parti Nicolas Baby :
http://www.kactus.org

Personnages principaux :
Alexandre Demarre .... Albert Dupontel
Jacques .... Jean Dujardin
Bernard .... François Berléand
Nicole .... Claude Perron
La Belette .... Julien Boisselier
Butagaz .... Gilles Gaston-Dreyfus
La Momie .... Philippe Laudenbach
Dolph .... Olivier Loustau
Karim .... Sami Zitouni
Isabelle .... Aure Atika
le chef du personnel .... Jean-Paul Zennacker
L'armurier .... Michel Trillot
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Laurent Berry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
93 min
Nb Dvd
1


L'histoire :

Petite société de transport de fonds, la compagnie Vigilante est en pleine crise, victime de trois violents braquages dans l'année qui n'ont laissé aucun survivant. C'est dans ce contexte difficile qu'un homme, Alexandre Demarre, se présente un matin au centre-fort de Vigilante pour entamer sa première journée de travail. Chômeur, flic, braqueur... Qui est cet individu et que cherche-t-il ?

Critique subjective :

Un casting d’enfer
Pour ce troisième film, Nicolas Boukhrief a réunit un casting plutôt étonnant. On retrouve Albert Dupontel bien sure mais aussi François Berléand, Aure Atika ou encore Jean Dujardin. Une bonne demie douzaine de seconds rôles complète ce casting de comédiens plus connus. Tout ce petit monde incarne des personnages très crédibles.

Un sujet difficile et un milieu peu connu
Le convoyeur est film qui donne l’occasion à Nicolas Boukhrief  de construire une histoire autour d’un microcosme constitué par une entreprise de convoyage. Le monde de l’entreprise peut être fascinant à étudié et observer mais quand il s’agit du monde des convoyeurs de fond qui reste très opaque et peu documenter on se dit qu’il y a peut être là matière à faire quelque chose qui sort du lot. L’écriture du scénario a d’ailleurs nécessité qu’une enquête soit menée sur ce milieu clos par une journaliste afin de fournir le matériau nécessaire pour permettre de préciser le sujet. Il semblerait de plus qu’il n’y ait jamais eu de film sur le milieu des convoyeurs bien qu’il existe de nombreux films où ils sont mis en scène. D’après le réalisateur : « On s'est rendu compte que, chose assez incroyable, il n'y avait jamais eu de films sur les convoyeurs de fonds, alors que ce sont des ouvriers qui, pour un salaire de misère, transportent des millions ! Ils ont un flingue, ce sont de vrais personnages de film policier, et pourtant, à ma connaissance, leur univers n'a jamais été transposé sur grand écran. (...) »

Une ambiance de polar et un thriller
Nicolas Boukhrief livre un film qui a les couleurs du polar mais reste un thriller presque psychologique tant la vision que projette le héros définit le cadre de l’histoire. Il ne s’agit pas d’un film policier mais bel et bien d’un thriller qui repose sur le désir de vengeance d’un homme. Albert Dupontel endosse le rôle comme un gant. On ne comprend pas tout de suite de quoi il s’agit. Que fait ce type là et pourquoi travailler en tant que convoyeur ? Pour l’adrénaline ? Non, ce n’est pas assez pour prendre le risque de se faire tirer dessus pour une paie minable.
Comme le décrit Albert Dupontel, son personnage révèle «  une obsession fixe, que l’on ne découvrira qu’au bout de ¾ d’heure. Un personnage bien plus fragile qu’il n’y paraît, ambigu au début du film et totalement clair à la fin, très humain, qui m’a beaucoup touché. »
On a d’ailleurs l’impression que son personnage hésite a aller jusqu’au bout de son objectif et imagine un instant qu’il pourrait y avoir une autre vie avec une autre femme, celle incarnée par Aure Atika. Mais, sans doute poussé aussi par la maladie, il poursuit jusqu’au bout et on peut autant l’imaginer mort que vivant à l’issu du film.

Verdict :

Le convoyeur est un film qui reste un bon film d’action, un drame qui oscille entre le polar et le thriller mais reste captivant. Le dvd bénéfice d’une bonne réalisation et constitue un bon choix d’autant que côté audio, la production nous offre deux pistes audio Dolby Digital et DTS en 5.1.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
On a un master très propre et qui présente un bon étalonnage ce qui est primordial pour ce film aux couleurs de polar. Il y a une dominante des bleus et parfois de couleurs qui tirent vers les jaunes ou les verts à cause d'éclairage au néon.
La compression est très bonne et on ne note que quelques petits crénelages sur les arrêtes en diagonales présentes dans l’image (lors des scrollings en général) mais rien de méchant. Le contraste est comme sur le master, très correct. Les couleurs sont coupées par l’ambiance bleutée qui peut tirer un parfois vers un léger vert.
Une belle qualité d'image que seuls les légers crénelages constatés lors des scrollling viennent amoindrir.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1


Le dvd est présenté avec deux pistes audio 5.1 codées l’une en Dolby Digital et l’autre en DTS.
Impression
 : on dirait que les différents canaux sont de plus en plus sollicités à mesure qu'on s'achemine vers la fin du film ce qui souligne le mouvement général de l’action qui va crescendo. La spatialisation ne se perçoit clairement que lors de scènes agitées parce que sinon l’ambiance du film est assez calme. La dynamique reste très correcte et décolle lors des scènes d’action.

DTS : la piste est bien et se réveille lors des scènes d’action surtout. Il faut constater qu’à part les scènes où ça bouge il n’y a pas grand-chose qui se passe sur les surrounds, les voix sont en frontal et les stéréos sont sollicités. C’est un peu dommage que les bruits d’ambiance (même discrets) ne soient pas plus utilisés et balancés sur les enceintes surround (il y en a tout de même). La piste DTS semble un peu plus gonfler sur les graves que la piste Dolby Digital. A voir sur la scène où Dupontel rentre dans le centre fort avec Dujardin.

Dolby Digital : La piste Dolby Digital est codée à peu près de la même manière que la piste DTS mais cette dernière semble plus gonflée sur les basses et sonne plus fort. Le niveau sonore sur la piste DTS semble un peu plus élevé.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
35 min
Boitier
Amaray


On a un DVD très soigné et les suppléments bien que n’offrant pas de bonus de longue durée sont de qualité, plutôt chouettes et livrés avec une belle interface qui reprend le thème du film. Le making-of est pas mal, bien réalisé et l’ensemble des films promo qui accompagne le film est intéressant à voir et à écouter. En effet, la musique du film et les différentes illustrations musicales et les extraits du prochain album de Nicolas Baby sont appréciables. Sans nul doute que la musique de Nicolas Baby va s’entendre encore dans d’autres productions.
Autre point intéressant, certains des bonus (pas le making-of) sont codés en 5.1 ce qui permet d’avoir un son assez gonflé.
On regrette que le résultat de l'enquête réalisée pour le film sur le milieu des convoyeurs n'ait pas été placé sur le dvd sous une forme quelconque ce qui aurait constitué un apport de qualité.

Bonus (35 mn)
> Making-of (25mn. 19sec.)
> Galerie photo / Expo photos de Xavier Lambours
> Projets d’affiche
> Film annonce (1mn 47 sec)
> Teaser ( 1mn 30 sec)
> Promo reel (genre de film annonce tout en musique, 4mn 34 sec)
> Filmographies ( impressionnante liste de filmographies de Nicolas Boukhrief, Albert Dupontel, Jean Dujardin, François Berléand, Claude Perron, Julien Boisselier, Philippe Laudenbach, Gilles Gaston-Dreyfus, Olivier Loustau, Sami Zitouni, Michel Trillot, Aure Atika, Foued Nassah)
> Bandes-annonces :
- Infernal Affairs (1mn 38 sec)
- Fahrenheit 9/11 (2mn 16 sec)
> 5 extraits inédits du nouvel album de Nicolas Baby :
- Clockwork
- Lodo
- The bounce
- flash
- Turmoil
 
Menus
L’interface est agréable et facile. Des séquences vidéo issues du film défilent en arrière fond. Il y a toujours une illustration musicale.

Packaging
Le boîtier est classique et simple mais la jaquette est livrée avec un effet métallisé qui la rend inscanable (difficile) mais très chouette à regarder et à manipuler.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Projets d'affiche et 5 extraits du nouvel album de Nicolas Baby