Carnages

Genre
Pays
France (2002)
Date de sortie
samedi 9 août 2003
Durée
120 Min
Réalisateur
Producteurs
Jerome Dopffer et autres...
Scénaristes
Delphine Gleize
Compositeur
Eric Neveux
Format
Dvd 9
Site Internet
Informations
Complémentaires
Vainqueur du prix SACD au Festival d’Avignon 2002, Suthermand Trophy au Festival de Londres, Meilleur scénario au Festival de Stockholm et nominé au César 2003 de la Meilleure première oeuvre.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Johan Belleville
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
120 min
Nb Dvd
1


Synopsis
On a tous besoin d’un morceau de toro dans sa vie. Pour son premier long métrage, Delphine Gleize (césar 2000 du meilleur court métrage pour « Sale Battars ») nous offre la plus drôle des maximes et nous emmène a la rencontre d’Angéla Molina (cet obscur objet du désir, en chair et en os), Chiara Mastroianni (A vendre, La lettre), Jacques Gamblin (Laissez-passer, Mademoiselle), Lio et Clovis Cornillac, pour un voyage inoubliable.
Un scénario subtil
La qualité et la subtilité du scénario frappent d’entrée. L’histoire est assez insensée. Un « toro » est tué lors d’une corrida et ses restes sont disséminés dans divers endroits. C’est la que tout devient surréaliste. Chaque personnage va entrer en contact avec un de ces morceaux et certains vont même se rencontrer. Le destin de ces protagonistes est donc lié à ces parties de la bête. Joies ou peines ? A vous de voir l’influence du « toro » sur nos individus. Un scénario qui regroupe plusieurs histoires plus troublantes les unes que les autres.
Des performances époustouflantes
Delphine Gleize a su tirer le maximum des acteurs présents dans Carnages. Outre la prestation hallucinante de la petite Raphaëlle Molinier (Winnie), Jacques Gamblin, Chiara Mastroianni, Lio et Clovis Cornillac sont tout simplement admirables. Un jeu juste à tel point qu’on se demande s’ils ne sont pas tous fous. En effet quelque chose d’intriguant dérange dans chaque protagoniste. On reste sur l’impression que l’on nous cache un fait ou un secret. Ce sentiment ne vous quitte pas du film.
Une mise en scène élaborée
La mise en scène de Delphine Gleize est toute en suggestion, souvent ponctuée de plans longs et fixes. Les attitudes et les émotions des personnages sont parfaitement bien montrées et reproduites à l’écran.
Conclusion
Carnages est un film très travaillé. Complexe, il faudra au moins deux séances pour découvrir  toutes les subtilités d’un film étonnant à voir absolument.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Un seul défaut assez visible. Sur les plans clairs, l’image souffre d’un léger scintillement. On a le sentiment que certaines parties de celle-ci clignotent légèrement. Pour le reste, rien à signaler, elle est bien définie aussi bien sur les plans larges que les gros plans. Il y a vraiment juste ce petit scintillement qui est gênant.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Le mixage 5.1 est exceptionnel. La formidable bande son est angoissante tout au long du film. Parfois on se sent emporter par une musique lente et menaçante, et d’un coup, une musique typée espagnole arrive comme un coup de tonnerre. Les bruitages sont très bien intégrés à l’ensemble. Effets garantis lors des brusques ouvertures de portes.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
70 min
Boitier
Amaray


Les menus
Ils sont parfaitement bien réussis. Les couleurs et les animations ressortent le coté étrange du film.
Commentaire audio de la réalisatrice
Durant tout le film (oui tout le temps !), Delphine raconte les plans qu’elle a imaginé pour chaque prise. Elle raconte les sentiments qu’elle perçoit a travers ses acteurs pour chaque scène ainsi que les paramètres techniques qu’elle a utilisé pour les tourner. Un commentaire audio utile et non rébarbatif. Les autres bonus sont indépendants de ce commentaire. On se rend compte, en l’écoutant, de la difficulté du montage.
Court métrage « Sale battars » (césar 2000)
Il s’agit du premier court métrage de la réalisatrice, tourné en 1998. Une jeune fille, Sandrine, se bat contre sa famille pour qu’elle puisse emmener son frère tétraplégique avec elle devant l’autel lors de son mariage.
Autour de la lampe
Avant la lampe
Delphine revient sur une scène importante du film (la mort du chien). En sélectionnant « voir », on peut visionner de chutes de tournage.
Apres la lampe
Cette scène, quasi improvisée et spontanée, et une scène de confession. Les acteurs découvrent le texte en même temps de la tourner. Elle fut coupée au montage. Dommage car elle permet de mieux rentrer dans les personnages.
Bestiaire
Au travers d’images fixes, Delphine nous explique les clés du scénario de Carnages comme la mort du torero qu’elle appréciait, le 10 septembre 1989. Elle revient aussi sur différents éléments du tournage lorsqu’on lui montre des photos de celui-ci. Un témoignage émouvant et passionné sur les fondements du film.
« Court-circuit » (Delphine Gleize)
Il s’agit d’une interview ou Delphine parle de son parcourt cinématographique et de l’histoire de ses oeuvres. Elle montre l’importance de ses personnages dans ses films. Un documentaire assez intéressant pour mieux comprendre les subtilités de ses films.
Filmographies
Chaque acteur est représenté. Il suffit de sélectionner celui que vous souhaitez pour voir apparaître sa filmographie sous forme de textes.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage