À bord de la Station Spatiale Internationale, les six membres d’équipage font l’une des plus importantes découvertes de l’histoire de l’humanité : la toute première preuve d’une vie extraterrestre sur Mars. Alors qu’ils approfondissent leurs recherches, leurs expériences vont avoir des conséquences inattendues, et la forme de vie révélée va s’avérer bien plus intelligente que ce qu’ils pensaient…
Et si le meilleur « Alien », de ces dernières années, n'était en fait pas réalisé par Ridley Scott, mais était au contraire l'histoire d'une créature ramenée de Mars dans un vaisseau spatial par des scientifiques et des astronautes qui vont tenter de comprendre quelle est cette créature, et réveiller le monstre dont on ne sait pas vraiment s'il est simplement mauvais, ou s'il tente par tous les moyens d'asseoir sa suprématie intellectuelle sur des êtres humains qui, décidément, ne savent rien faire d'autre que d'aller agacer chaque créature qu'ils découvrent. Et si « Alien Covenant » avait déçu par la répétition permanente du même schéma qui fit le succès du premier et du second, à savoir un équipage bloqué dans un vaisseau spatial décimé par une créature monstrueuse et assoiffée de sang, ne laissant qu'une seule survivante toujours en T-shirt et en culotte. Avec
« Life » le schéma peut paraître identique au départ, mais la narration, et surtout le traitement qui est fait et le soin apporté à la créature donnent à l'ensemble une image différente et surtout un relief captivant. Et même si le scénario ne brille pas par son originalité, il a tout de même le mérite, de chercher à briser ce cercle infernal dans lequel s'est enfermé le réalisateur de la saga
« Alien
», et lui donne un coup de jeune par un ton résolument plus soigné et plus contemplatif en commençant par utiliser l'apesanteur pour rendre plus réelle la difficulté des astronautes et rendre plus hermétique le piège dans lequel ils sont enfermés. Le réalisateur et son scénariste ont su se former, se documenter avec soin pour pouvoir donner à leur aventure un aspect particulièrement réaliste qui lui confère cette petite originalité qui le fait définitivement sortir de l'ornière de l'œuvre de Ridley Scott.
Avec une mise en scène soignerqui n'hésite pas à rendre hommage au maître Kubrick et à son « 2001 L'Odyssée de l'espace », Daniel Espinosa qui avait signé « Enfant 44 », parvient à utiliser les critères du film de science-fiction, ceux imposés par le style du Survival en milieu spatial, pour pouvoir ensuite s'en écarter un peu afin de rendre son film original et passionnant. Nous savons évidemment comment va se terminer l'histoire, mais ce qui est redoutable c'est que le réalisateur conclu son histoire par un Cliffhanger intelligent qui le fait entrer, dans la cour des grands réalisateurs de science-fiction.
Bien évidemment, outre les effets spéciaux remarquables qui font de ce film une petite pépite, il y a également la distribution qui donne le meilleur d'elle-même, malgré des scènes obligatoirement clichées, qui font pourtant toujours leur effet. Ryan Reynolds (Deadpool) Et Jake Gyllenhaal (Le Secret de Brokeback Mountain) assurent le job, et n'hésitent pas à tremper la chemise pour pouvoir se battre contre cette créature décidément particulièrement intelligente et particulièrement difficile à se débarrasser. Si les acteurs, ne peuvent éviter certains excès de confiance dû notamment à un rôle sans beaucoup de nuances, ils arrivent toutefois à être parfaitement crédible dans celui de ses astronautes piégés par une créature dont ils ne savent décidément rien.
En conclusion « Life » est un nouveau film de science-fiction dans l'esprit de survival qui a le mérite de dépoussiérer le genre , sans toutefois le révolutionner, mais s'attire la sympathie du public par une mise en scène efficace et des effets spéciaux remarquables.
Côté Bonus,
le making of « Terreur Claustrophobe » revient sur les dessous de la conception du film « Life : Origine Inconnue ». D’abord concernant l’adaptation scénaristique. On comprend très vite l’enjeu qui se jouait dans les bureaux de la production. Et les difficultés de rendre crédible leur histoire autant que de s’écarter de ces prédécesseurs.
Puis évidemment le documentaire suivant : «
En apesanteur » nous entraine dans la difficulté de reproduire l’apesanteur et les solutions qui durent trouvées pour les rendre visuelles et ce que cela impliqua des comédiens.
«
L’art et la réalité de Calvin », comment réaliser une créature visuellement belle et inoffensive qui deviendrait d’un seul coup le pire cauchemar des occupant de la station spatiale.
La section s’achève avec d
es scènes coupées et inédites et une featurette.