Westworld Saison 2

Pays
USA (2018)
Date de sortie
mercredi 5 décembre 2018
Durée
600 Min
Réalisateur
Producteurs
Lisa Joy et Christopher Nolan
Scénaristes
Divers
Compositeur
Ramin Djawadi
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
600 min
Nb Dvd
3
Bienvenue à Westworld. Le chaos prend le contrôle dans ce nouveau chapitre sur l’émergence d’une nouvelle forme de vie. Dans cette deuxième saison, Dolores, mène la révolte et Maeve se lance dans une quête personnelle. Pendant que les « hôtes » récemment libérés se vengent de l’humanité, nous en découvrons davantage sur Delos. Bernard et l’homme en noir doivent, quant à eux, se repentir de leurs exactions passées.

 Il y a toujours un danger à survendre une série ! Et les médias dans leur généralité, ont tendance à vouloir systématiquement chercher Le ou La remplaçante d’un gros carton. Ce fut donc le cas avec « Westworld » qui fut, avant même sa diffusion, présentée comme la nouvelle « Game Of Thrones ». Du coup, on en attendait beaucoup, et ce fut la déception qui nous attendit au tournant. Alors n’allons pas non plus tirer sur l’ambulance, la nouvelle série du duo J.J. Abrams (Star Wars Episode VII) et Jonathan Nolan (Le Prestige), est quand même loin d’être un ratage complet, mais, malgré tout, elle est quand même très très loin de la réussite du « Trône de fer », tel que vendu par les journalistes de tout bords.+

En fait, ce qui surprend avec « Westworld » c’est un mélange des genres assez redoutable, puisque la série nous entraîne tout d’abord dans un western, qui se révèle très rapidement être finalement un parc d’attractions d’un autre genre dans lequel les habitants de la petite ville de l’Ouest américain, sont en fait des robots ultraperfectionnés, qui réagissent aux situations, ont des émotions, et peuvent interagir avec les humains comme s’ils étaient leur égal. De manière assez régulière, les techniciens du parc d’attractions viennent faire des mises à jour afin que leurs attractions soient toujours les plus performantes possible. Mais ce sont ces mises à jour, qui vont finir par créer un dysfonctionnement et notamment donner envie à ces robots de vivre autre chose que la pauvre vie à laquelle ils sont destinés.

On se rend compte, alors, très rapidement que le scénario est solide, et qu’il va nous emmener, de la même manière que l’une des séries les plus connus de J.J. Abrams : « Lost », dans une intrigue à plusieurs niveaux, dans lesquelles, à chaque saison, une flopée de questions viendra titiller le spectateur médusé par autant d’inventivité. Et il faut bien dire le sujet est particulièrement intéressant, même si la série est adaptée d’un film de 1974 réalisé par Michael Crichton (Jurassik Park) avec Yul Brynner (Les 7 Mercenaires) et James Brolin (Arrête-moi si tu peux !), puisqu’il pose la question de l’évolution de la robotique, des dérives de l’informatique et encore une fois du moment où les machines finiront par remplacer les traits des êtres humains. La force de « Westworld » c’est de capter l’attention du spectateur par une mise en scène à la fois sobre et pourtant totalement efficace, où chaque élément a parfaitement été dosé de manière à plonger le spectateur dans une série à l’intrigue particulièrement bien menée. Pourtant cette mise en scène sobre qui ne cherche pas particulièrement les grands effets de caméra, a tendance, au fil des épisodes, à, parfois, laisser traîner quelques longueurs qui peuvent perdre le spectateur.

Et pour cette deuxième saison, les scénaristes ont donc décidé de nous emmener à explorer la psyché de ces fameux robots, qui en sont maintenant soit à crier vengeance et à vouloir comprendre ce qui a bien pu amener leurs créateurs à les soumettre à la barbarie des hommes venus déverser leurs côté sombres sur des personnages, au départ censés les faire rêver. Comme dans la saison 1, les scénaristes vont bien au-delà d’une simple série de science-fiction avec des personnages linéaires, elle va faire réfléchir le spectateur sur bien des aspects, que ce soit l’essence de la nature humaine ou les dangers de la génétique, par exemple. A travers plusieurs héros de l’aventure aux ambitions bien différentes, les scénaristes vont tisser une intrigue à tiroir qui font de cette deuxième saison une bien meilleure réussite que la première.

Pour cela le producteur et son showrunner, continuent de s’allouer les services d’un casting 3 étoiles qui comprend : Anthony Hopkins (Le Silence des Agneaux), Ed Harris (Rock), James Mardsen (X-Men), Thandie Newton (Collision), Evan Rachel Wood (Les Marches du Pouvoir) et Jeffrey Wright (Hunger Games). Et chacun y va de sa composition impeccable ! On se croirait tout simplement dans un véritable long-métrage hollywoodien, avec une mention spéciale pour Evan Rachel Wood qui porte son personnage et parvient à lui apporter toutes les nuances nécessaires à l’évolution de l’intrigue.

En conclusion, la saison 2 de « Westworld » est, à coup sûr, bien meilleure que la précédente avec un changement de point de vue et une intrigue toujours aussi complexe, mais qui va prendre plus de profondeur que dans la précédente saison, notamment grâce au travail toujours aussi minutieux de son producteur : J.J. Abrams, ainsi que de son Showrunner Jonathan Nolan. Et même si  la série a toujours tendance à se perdre dans quelques longueurs qui peuvent faire lâcher le spectateur au beau milieu d’une saison, le défi lancer à la fin de la première saison de pouvoir tenir sur la longueur est tenu et merveilleusement tenu.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Le support se révèle d’une redoutable efficacité pour donner du relief aux décors soignés de la série. L’ensemble brille par une grande qualité qui permet au spectateur de plonger dans les méandres de ce pas d’attractions d’un autre genre, ou la réalité se confond avec le fantasme. Les contrastes donnent finalement suffisamment de profondeur à l’ensemble pour lui offrir un certain volume.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Côté son la piste Dolby Digital 5.1 fait des merveilles et plonge radicalement le spectateur au cœur de l’action. La dynamique est efficace et la spatialisation assure le spectacle des effets sonores qui viennent accentuer l’atmosphère entre western et film de science-fiction des épisodes. L’ensemble est minutieux et très bien travaillé. Il est toutefois préférable, pour profiter un maximum de la série de la visionner en VO car le doublage en version française peut parfois manquer d’inspiration.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Coffret
Il est important d’avoir visionné la série avant de se lancer dans le visionnage des bonus :

« La vérité sur Delos » : Ce documentaire qui pourrait être un making of qui n’en prend pas le nom nous offre la possibilité de plonger à nouveau dans les coulisses de la série, en nous expliquant les grands changements de la saison et la direction qu’ont souhaité prendre les créateurs.

Ces Plaisirs violents ont des fins violentes » : Une explication du retournement de point de vue de la série. Plus question de s’intéresser aux créateurs mais plutôt aux créatures et à forcer ceux qui se sont mal comporté de faire amende honorable.

« De retour en ligne », les équipes discutent à travers des anecdotes de tournage et des sensations autour de la série des grandes lignes de cette deuxième saison. Attention ce bonus contient de nombreux spoilers.

« La création du monde de Westworld » : A chaque épisode son bonus pour mieux comprendre ses secrets.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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Bonus Cachés
Court Metrage