Le pont de Remagen

Le Général von Brock (Peter van Eyck) reçoit l’ordre d’Hitler de faire sauter le pont de Ramagen afin de stopper la progression des troupes américaines sur le territoire allemand. Le Major Paul Kreuger (Robert Vaughn) est désigné afin de retarder au maximum l’exécution de cet ordre car la destruction du seul passage du Rhin rendrait impossible la fuite des troupes allemandes. Malheureusement pour lui, un groupe avancé de la 9ème Division blindée américaine, conduit par le lieutenant Hartman (George Segal), entre dans la ville beaucoup plus tôt que prévu les alliés vont se rendre compte que le pont peut être pris intact.

 

 

Le film qui s’appuie sur des faits réels nous montre la triste débâcle psychologique de la défaite face aux stupidités des ordres des vainqueurs et tout cela sans sentiment de manichéisme exacerbé. Le film est de bonne facture avec une pléiades d’acteurs assurant parfaitement leur rôle respectif. George Segal donnant admirablement la réplique à un ben gazzara jouant le rôle d’un homme tortueux de manière magistrale.

 Il convient de placer le film dans son contexte historique et de ne pas le comparer à des films contemporains tel Le Soldat Ryan. Ce film de 1968 essaye de mettre un visage sur une guerre et ces protagonistes avec un “ happy end ” qui semble poussif à notre époque. Ce film à été tourné en grande partie en Tchécoslovaquie, mais suite à l’invasion des tchécoslovaques par les Russes en tchécoslovaque une partie du pont à du être reconstruit en Autriche afin de finir le tournage de certaines scènes malgré cela les scènes de bombardement et d’effets sont particulièrement bien réussis pour l’époque et n’ont pas vieilli.

L’image est très bonne, la froideur des couleurs qui est voulue sert le film, la compression est de manière générale assez maîtrisée excepté dans les scènes sombres.

Le son mono de la version originale est beaucoup plus ample que la version française qui est beaucoup trop nasillarde.  Mais néanmoins la piste Mono Originale est d’excellente facture.

Une bande annonce c’est bien maigre.